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Saint-Julien-d'Oddes

Saint-Julien-d'Oddes est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Julien-d'Oddes
Saint-Julien-d'Oddes
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Communauté de communes des Vals d'Aix et Isable
Maire
Mandat
Christian Bray
2020-2026
Code postal 42260
Code commune 42243
DĂ©mographie
Gentilé Juliénois et les Juliénoises
Population
municipale
288 hab. (2020 en augmentation de 7,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 28 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 50′ 56″ nord, 3° 59′ 49″ est
Altitude Min. 384 m
Max. 560 m
Superficie 10,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Boën-sur-Lignon
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Julien-d'Oddes
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Saint-Julien-d'Oddes
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Saint-Julien-d'Oddes

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Julien-d'Oddes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,7 %), prairies (36 %), terres arables (8,8 %), forêts (7,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Jean Portailler
    Marius Garret
    François Bray
    1953 1995 Jean Garret
    1996 2007 Charles Mouty
    2008 En cours Christian Bray[7]

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

    En 2020, la commune comptait 288 habitants[Note 2], en augmentation de 7,46 % par rapport Ă  2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    460389569394370380376424389
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    385390389395396390397395438
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    403377351307336335310284251
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    262275217248252258248251270
    2015 2020 - - - - - - -
    267288-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee Ă  partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Julien-d'Oddes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,7 %), prairies (36 %), terres arables (8,8 %), forêts (7,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Ce qui sera Saint-Julien-d’Oddes s’est formé sur d’anciens fiefs gallo-romains établis le long de la Grande Vicharra, chemin entre Pinay et Grézolles desservant des mines de plomb. On y trouve Beaudinat, Oddes, Serchant et Chavagneux.

    L’esprit religieux s’y manifeste dans le culte de la nature : culte des sources aux fonds bénites, temple à la déesse fortune, dent à la vertu antirabique à Fumerle et aussi un curieux mégalithe, dit « pierre chantre » qui ne sera pas conservé. À la christianisation ces lieux ont été dédiés à d’autres saints, dont Saint Michel.

    Ce n’est qu’au XIIIe siècle que sera fondée la paroisse sous le vocable de Julien, martyr du pays très populaire, mort décapité à Brioude. En 1326 elle dépend des chanoines de Saint-Jean de Lyon et on lui adjoint le nom du plus grand de ses fiefs « Oddes » : Saint-Julien-d’Oddes est né !

    Au XIVe siècle on construira son église : un petit chœur à chevet plat avec deux petites chapelles dédiées à Saint Michel archange et à Sainte Marguerite. On s’y tient debout. La population se rassemble à l’extérieur pour débattre et élire ses consuls chargés de régler les litiges et de répartir les impôts. On y institue des confréries, celle des morts pour l’entretien du cimetière et celle du Saint Esprit pour venir en aide aux pauvres et aux mendiants.

    La population grandit vite et en 1561 on doit construire une seconde travée de style roman et une tribune appelée pouty qui sera démolie par le curé Durand au XVIIIe siècle, à la suite d'un scandale fait par des jeunes enivrés venus chanter les vêpres lors de la fête patronale.

    Au XVIIe siècle un généreux donateur, le jésuite François d'Aix de La Chaise, confesseur de Louis XIV, permet d’ériger un magnifique retable en bois doré avec statues des saints, un tableau représentant l’Ascension et une petite cloche. Enfin un legs du curé Breuil permet la construction d’une troisième travée en 1876 et un projet de flèche sur le clocher qui, à cause de la Révolution ne fut pas achevée. Le curé Beauvoir au XIXe siècle fit remplacer l’autel de bois par un autre en marbre blanc sculpté.

    Il est difficile de suivre l’évolution de la population qui fut plus nombreuse que de nos jours : la peste de 1347 fut si mortelle que le curé ne put abonder au secours laissant le hameau de Marcilleux aux soins des prêtres de Saint-Germain-Laval qui, alors, l’ont récupéré.

    La grande peste de 1628 lui fit perdre la moitié de sa population, puis la famine de 1694, durant laquelle on mangea des fougères, la misère qui suivit l’épopée napoléonienne et les guerres du siècle dernier réduisent sa population à 280 habitants, ruraux en grande majorité avec deux artisans : un maçon et un menuisier. Cependant ces dernières années virent le nombre des fermes se réduire de 40 à 11 et le départ des jeunes pour un travail extérieur tandis que de nouveaux habitants aimant la campagne venaient s’y installer.

    Quant à son église, qui a su résister à la fermeture après la Révolution grâce au cardinal Joseph Fesch, oncle de Napoléon Bonaparte, elle a perdu son curé attitré en 1936 et son autel est déserté par les prêtres depuis 2000. Son illumination nocturne donne encore le change malgré sa toiture malmenée par la tempête qui protège encore un vrai trésor cultuel et ses saints dans le froid qui témoignent toujours d’un esprit religieux qui se manifeste parfois.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Saint-Julien-d'Oddes sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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