Saint-Benoist-sur-Vanne
Saint-Benoist-sur-Vanne est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Saint-Benoist-sur-Vanne | |
La chapelle Saint-Gengould. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Othe |
Maire Mandat |
Laurent L'Etrop 2020-2026 |
Code postal | 10160 |
Code commune | 10335 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Sabatins, Sabatines |
Population municipale |
237 hab. (2020 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 12″ nord, 3° 40′ 16″ est |
Superficie | 16,68 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton d'Aix-en-Othe |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Aletin & Bouillarde
Fontaine qui devient un ruisseau et se déverse en la Vanne par sa rive gauche.
Toponymie
Anciennement nommé Curtis Morini, il change son nom à l'occasion du don du village à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.
Vanne est un toponyme désignant un « retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons »[1].
Sur un cadastre de 1840 sont nommés au territoire : Aletin, Armentières, Bouillarde, Bout-de-Brémont, la Briqueterie de la route et celle du haut, Chanay, le château et son bois, Chatillonnerie, la Chaux, Chemeix, Essert, fontaine de l'Etang, Ferme-Fruitier, Grande-Borne, le Gué, Haute-Rive, la Joux, Louvière[2], Luteau[3], Maillecul[4], Maison-Neuve, le Marais, Massicault[5], Moulin-à -Vent, Palluau, Platrière, les Quarante-Arpents, les Réaulx, les bois de Saint-Benoit et de Poitier, Sainte-Anne, Sainte-Marie et la Vieille Tuilerie.
Urbanisme
Typologie
Saint-Benoist-sur-Vanne est une commune rurale[Note 1] - [6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,3 %), forêts (20,9 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Histoire
Le fief relevait de Villemaur dont le premier seigneur connu est Hugue de Montfey vers 1230.
En 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Courmorin[13].
En 1854, la commune a absorbé celle voisine de Courmononcle[13].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2020, la commune comptait 237 habitants[Note 4], en augmentation de 0,85 % par rapport Ă 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'Ă©glise,
- Église paroissiale Saint-Benoit qui était au doyenné de Villemaur.
- Chapelle Saint-Gengould de Courmononcle.
- Lavoir.
- Château.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1109 - (ISBN 2600001336).
- Bois qui appartenait en seigneur de Courmononcle et faisait 60 arpents en 1367.
- Bois du chapitre Saint-Étienne de Troyes de 14 arpents et 27 cordes en 1729.
- Connu dès 1293 comme gruerie de Geoffroi de Saint-Florentin.
- Au finage d'Armentières en 1782.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Lien externe
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Benoist-sur-Vanne sur le site de l'Institut géographique national
- Site de la mairie de Saint-Benoist-sur-Vanne