Saint-Arey
Saint-Arey est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Saint-Aroys.
Saint-Arey | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Matheysine | ||||
Maire Mandat |
Anne Stutz 2020-2026 |
||||
Code postal | 38350 | ||||
Code commune | 38361 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
77 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 52′ 22″ nord, 5° 44′ 04″ est | ||||
Altitude | 658 m Min. 487 m Max. 1 483 m |
||||
Superficie | 6,7 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Matheysine-Trièves | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
| |||||
GĂ©ographie
Situation et description
Saint-Arey est une commune de la Matheysine située à 9 km de La Mure et 54 km au sud de Grenoble, sur la rive droite du Drac.
Saint-Arey est séparé de Mayres-Savel par un grand ravin. À la limite de Saint-Arey, mais sur la commune de Mayres, se trouve « La Demoiselle », une formation rocheuse particulière[1] - [2].
Communes limitrophes
Hydrographie
Le territoire de la commune est bordée dans sa partie sud par le torrent du Drac, affluent de l'Isère et sous-affluent du Rhône.
Voies de communication
Le territoire de la commune est situé hors des grands axes de circulation.
Urbanisme
Typologie
Saint-Arey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Saint-Arey est classée comme une Zone de Montagne[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), prairies (10,8 %), eaux continentales[Note 3] (2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Arey est situé en zone de sismicité no 3 dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique. Il se positionne cependant non loin de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne », située plus au nord[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Lieux-dits et Ă©carts
Principaux lieux-dits et Ă©carts: Saint-Arey, le Mas, le Moulin, la Baume et Pellenfrey.
Toponymie
La commune porte le nom de Saint Arey, Évêque de Gap entre 579 et 614. Il a aussi été Évêque de Grenoble par la suite et a poursuivi son sacerdoce dans le Trièves[12].
Histoire
La première mention de la “Parrocchia Sancti Aregii” remonte à 1108.
A la fin du XVe siècle, la paroisse de Saint-Arey est sous le patronage des Saints Jacques et Philippe puis est réunie en 1665 avec la commune de Mayres[13].
L'Histoire minière du plateau Matheysin remonte à l'époque romaine. Le plus vieux document mentionnant l'exploitation des mines de Charbon date de 1261. À Saint-Arey se trouve une galerie qui se situe dans le fond de la gorge du Drac, au dessus de l'ancienne rivière. Cette galerie, creusée en 1919 et terminée en 1948, longue de 3 km, permettait l'exhaure. Cependant le barrage de Monteynard, mis en eau en 1962 a noyé cette galerie. Deux autres galeries ont existé sur la commune :
- la galerie de Combe Neveuse a commencé à être creusée en 1959, en 1960 elle a débouché dans un karst rempli d'eau, le tracé de la galerie a alors été modifié. Beaucoup d'accidents ont eu lieu dans cette galerie à cause de nombreux dégagements instantanés de CO2. Le 23 aout 1983 l'exploitation de la galerie fut suspendue pour des raisons de sécurité par la direction des Houillères.
- la galerie de la Beaume se situe au dessus de la retenue du barrage de Monteynard-Avignonet, elle a commencé à être creusée en 1975 et a été achevée en 1987[14].
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Les données antérieures à 2001 ne sont pas encore connues.
Intercommunalité
La commune de Saint-Arey fait partie du SIVOM du Lac de Monteynard-Avignonnet, elle fait aussi partie de la Communauté de Communes de la Matheysine depuis le 1er janvier 2014[15] - [16].
Jumelages
La commune de Saint-Arey n'est jumelée avec aucune autre ville[17].
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2020, la commune comptait 77 habitants[Note 4], en diminution de 8,33 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
Saint Arey, patron de la commune, est fêté le 5 juin[22].
La fête du Sénépy est généralement organisé le dernier dimanche d’août
Sports
Sur le territoire de la commune on trouve des sentiers équestres, pédestres et de randonnées VTT. Certains circuits relaient le lac du Monteynard et permettent un accès aux passerelles du Drac. Au lac du Monteynard il y a la possibilité de faire de la planche à voile et du kite surf[15].
MĂ©dias
Le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, de son canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Jacques-et-Saint-Philippe de Saint-Arey date du milieu du XIIe siècle. Cependant la première pierre bénite a été posée par l’évêque le [12]. L'église a été largement rénovée notamment après 1680[13], mais la structure originale d'une nef unique de trois travées sur arcades terminée par une abside en cul-de-four n'a pas été modifiée au cours du temps.
- Le monument aux morts de Saint-Arey
- Le cimetière de Saint-Arey
- Les vestiges du four à chaux de Combe-Neveuse sont visibles sur la route D116, il s'ouvre la chaussée de celle-ci. La carrière qui est relié à ce four se trouve en direction de Prunières[23].
Patrimoine naturel
- La prédation du Loup sur les troupeaux s'accentue depuis 1998. En 2019, le Réseau Pastoral Auvergne Rhône-Alpes a créé un outil disponible pour les élus et éleveurs afin d'avoir des informations sur la prédation du Loup à Saint-Arey presque en temps réel. L'outil s'appelle Maploup[24].
HĂ©raldique
|
Saint-Arey possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
---|
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « La Demoiselle au fond du ravin entre Mayres et Saint-Arey », sur geologie_patrimoine_matheysine.perso.sfr.fr (consulté le ).
- « Les Demoiselles coiffées de Roizonne », sur geologie_patrimoine_matheysine.perso.sfr.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Urbanisme », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- « Eglise de Saint-Arey », sur Isère Tourisme, (consulté le ).
- « Eglise de Saint-Arey », sur Commune de Saint-Arey, (consulté le )
- « Histoire minière », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
- « SIVOM lac de Monteynard », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
- « CC Matheysine », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
- « Saint-Arey (38350) - Mairies de France », sur www.mairiesdefrance.org (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Calendrier liturgique particulier du diocèse de Gap et Embrun sur le site dioscèsedegap.fr
- « Four à chaux de Combe Neveuse », sur Commune de Saint-Arey, (consulté le )
- « Loup », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )