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Saint-Étienne-sous-Barbuise

Saint-Étienne-sous-Barbuise est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.

Saint-Étienne-sous-Barbuise
Saint-Étienne-sous-Barbuise
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt
Maire
Mandat
Maud Guyot
2020-2026
Code postal 10700
Code commune 10338
Démographie
Gentilé Stéphanois
Population
municipale
177 hab. (2020 en augmentation de 15,69 % par rapport à 2014)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 03″ nord, 4° 06′ 36″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 140 m
Superficie 10,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arcis-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Étienne-sous-Barbuise
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Saint-Étienne-sous-Barbuise

    Géographie

    Le cadastre de 1827 cite au territoire : Belle-Idée, Châtelet et Plaisance. Territoire qui est aussi traversé par la Barbuise, les D 677 et D 8.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Étienne-sous-Barbuise
    Nozay Arcis-sur-Aube
    Saint-Étienne-sous-Barbuise Torcy-le-Grand
    Les Grandes-Chapelles Saint-Remy-sous-Barbuise

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Étienne-sous-Barbuise est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,5 %), forêts (2,1 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le fief relevait d'Arcis. Les premiers seigneurs connu étaient Jean, peut-être de Colaverdey, et ses descendants du nom de Saint-Étienne : Philippe et Milon entre 1210 et 1214[8]. Vers 1236 c'était la dame Ermanjart de Racines [9] qui était seigneur du fief ; puis Renaud de Saint-Étienne qui tenait le fief de son épouse Jeanne en 1263 ou 64. En 1398 Oudot de saint-Sépulcre était seigneur de St-Etienne[10] Charles Rapault des Epinets vendait Saint-Étienne et Nozay à Denis-François de Mauroy, lieutenant général des armées du ROi en 1749[11]. Puis, en 1769, le marquis de Grillon[12] aussi seigneur de Nozay ; Arnaud Barthélemy était seigneur de Saint-Étienne-sous-Barbuise en 1773, marquis de Briffe, baron d'Arcis, seigneur de Nozay, sa veuve Catherine Elisabeth La Verdy est recensée en 1789. Alors que le village comptait soixante cinq feux, ce nombre fut réduit à quatre en 1653 par suite des ravages occasionnés par la guerre. La communauté avait presque huit arpents de terre pour les pâtures[13].

    En 1789, le village est de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes, c'était le siège d'une mairie royale.

    Entre 1836 et 1911, les différentes activités professionnelles sont de l'ordre du domaine rural comme : propriétaire exploitant, cultivateur, manouvrier, berger. Par ailleurs, des métiers relevant de l’artisanat sont remarquables comme : maréchal ferrant, bonnetier et fabricant de bas (suivant le fil rouge de l'activité textile de Troyes).

    Château

    La famille Boyau possédait une maison seigneuriale située entre la rivière et le presbytère en 1536[14], la famille de Nicolas Poulet y résidait en 161[15].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 1995 Paul Daubigny
    mars 1995 2014 Claude Viseur
    mars 2014 En cours Céline Henry
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2020, la commune comptait 177 habitants[Note 3], en augmentation de 15,69 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    102114103107137141153150156
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    147171172157165150151155145
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    138140132135130128161135131
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    129154144147117118130134148
    2018 2020 - - - - - - -
    173177-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église du doyenné d'Arcis avait une cure à la collation de l'évêque. Le bâtiment est du XIIe siècle sauf l'abside qui est du XVIe siècle, le chœur ni la nef n'ont de plafond voûté. Parmi son mobilier il est à noter des Fonts baptismaux, un monobloc hexagonal[20] du XVIe siècle, mais surtout des verrières de la même époque :

    • Scènes de la vie de la Vierge[21],
    • Scènes de la passion[22],
    • vie de saint Étienne[23].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Archives départementales de l'Aube, Cartulaire Larrivour, f°21 v°
    9. ou dame Ermanjart de Saint-Étienne
    10. Archives départementales de la Côte-d'Or, B 10544.
    11. Archives nationales, T 257².
    12. Archives départementales de l'Aube, C 1693.
    13. Archives nationales, p. 758, no 4956.
    14. Archives départementales de l'Aube, E 462.
    15. Archives nationales, p. 773³⁷.
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. « Fonts baptismaux », notice no IM10013168, base Palissy, ministère français de la Culture
    21. « verrière », notice no PM10001918, base Palissy, ministère français de la Culture
    22. « verrière », notice no IM10001149, base Palissy, ministère français de la Culture
    23. « verrière », notice no IM10001151, base Palissy, ministère français de la Culture

    Liens externes

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