Les Grandes-Chapelles
Les Grandes-Chapelles est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Les Grandes-Chapelles | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes Seine et Aube |
Maire Mandat |
Dominique Gamichon 2020-2026 |
Code postal | 10170 |
Code commune | 10166 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Grands-Chapellats, Grandes-Chapellates |
Population municipale |
397 hab. (2020 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 02″ nord, 4° 01′ 01″ est |
Altitude | Min. 109 m Max. 114 m |
Superficie | 22,1 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Creney-près-Troyes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Au territoire se trouvait : Barmon, Chausson, les Damoiseaux, la Haute-Borne, la Maladière, le Moulin-à -Vent, Sainte-Catherine, le Sauvement ou Tamalin ; au cadastre de 1810.
Topographie
La Chapelle ou Les Chapelles-Saint-Pierre ; ce dernier nom faisant référence au chapitre Saint-Pierre de Troyes qui en était seigneur pour partie et collateur de la cure.
Urbanisme
Typologie
Les Grandes-Chapelles est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,9 %), zones urbanisées (3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le village se développe sur les routes romaines dite voie de Plancy venant de Troyes pour aller à Plancy et la voie de Rhèges.
Le , un orage de grêle détruisait 80 maisons du village alors que le , 27 maisons brûlèrent par la maladresse d'une dame qui jetait de la paille enflammée, qui atterrit sur un toit de chaume.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sens, sauf le hameau de Chausson qui relevait du bailliage de Troyes. Le nom de la rue des Deux-Justices venant de la limite des deux bailliages qui partageait le village.
HĂ©raldique
Blason | D'azur au triregnum d'argent; au chef du même chargé d'un fer de moulin de sable accosté de deux gerbes de blé de sinople liées de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Monument Ă visiter
Église Saint-Pierre-et Saint-Paul, XIIe-XVIe, classée monument historique en 1989. Elle est présentée au chapitre de la cathédrale de Troyes sous le vocable de Saint-Pierre-ès-Lien. Principaux intérêts :
- Bénitier à vasque plombée creusée dans un chapiteau d'ordre corinthien classé M.H. en 1913.
- Fresques du XVIe récemment restaurée.
- Chaire à prêcher en chêne ouvragé du XVIe classé M.H. en 1913.
- Une statue de vierge allaitante polychrome de l'école de Troyes du XVIe classée M.H.en 1911, restaurée en 2007.
- Une châsse reliquaire de procession polychrome dédiée à sainte Pétronille classée M.H. en 1911.
- Un vitrail représentant l'arbre de Jessé du XVIe.
Politique et administration
Économie
Début 2008, commence la construction de 18 grandes éoliennes, pour une puissance totale de 41 MW. La livraison est prévue pour [12].
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2020, la commune comptait 397 habitants[Note 3], en augmentation de 0,76 % par rapport Ă 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Hariot, Recherches...MĂ©ry-sur-Seine...Arcis-sur-Aube, 1863, p467.
- Registre des actes de décès de la commune des Grandes Chapelles, 1793-1812, Archives départementales de l'Aube, 4E 166/12, p336.
- Décret daté 1999-11-15 portant promotion et nomination, NOR: PREX9903815D, JORF n° 265 daté 1999-11-16, Texte n° 7.
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21601506.
- (en) T&D World du 27 février 2008.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Les Grandes-Chapelles sur le site de l'Institut géographique national