SĹ“urs trinitaires de Madrid
Les Sœurs Trinitaires de Madrid (en latin : Congregatio sororum Sanctissimae Trinitatis) est une congrégation religieuse féminine enseignante et sociale de droit pontifical.
SĹ“urs Trinitaires de Madrid | |
Ordre de droit pontifical | |
---|---|
Approbation pontificale | 11 avril 1901 par LĂ©on XIII |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
But | rééducation et réinsertion de jeunes |
Structure et histoire | |
Fondation | 2 février 1885 Madrid |
Fondateur | François Méndez & Marianne Allsopp |
Abréviation | HH.TT |
Rattaché à | Ordre de la Très Sainte Trinité |
Site web | (es) site officiel |
Liste des ordres religieux |
Historique
Après son ordination, le prêtre madrilène François Méndez Casariego se consacre à aider les personnes qu'il considérait comme les plus récentes de la société. Il visite les prisons et des hôpitaux et aide les jeunes et les enfants des rues. L'une des choses qui le touche le plus est de voir de nombreux enfants dans les rues de la ville et des femmes qui viennent de la campagne pour chercher du travail en ville, mais qui tombent souvent sur des hommes qui les force à se prostituer. En 1882, François Méndez rencontre Marianne Allsopp González-Manrique, qui désire entrer dans une communauté religieuse. Le prêtre lui parle de son projet de fondation et elle décide de l'aider. Ensemble, ils fondent les sœurs de la Sainte Trinité le par une cérémonie dans l'église du monastère de l'Incarnation[1].
Les premières constitutions religieuses prévoient qu'une porte soit toujours ouverte dans les maisons des religieuses afin d'accueillir les jeunes femmes qui souhaitent abandonner la vie de rue. En plus des trois vœux de pauvreté, chasteté et d'obéissance, les sœurs prononcent un quatrième vœu pour rappeler aux sœurs d'être disposées à aider ces jeunes femmes.
Les nouvelles religieuses emménagent dans leur première maison à la périphérie de Madrid. Elles organisent des ateliers de couture et de broderie pour divertir les jeunes filles à la recherche d'un accueil dans leur maison. Au fil du temps, le nombre de jeunes désireuses de sortir de la rue et le nombre de vocations augmentent de telle sorte que leur maison devient trop petite. En 1886, elles déménagent dans une maison légèrement plus grande, mais n'y restent que jusqu'en 1889, date à laquelle elles achètent une maison sur la rue Marqués de Urquijo, où se trouve la maison-mère depuis lors. Du vivant du fondateur, sont réalisées les fondations de Villanueva de Villaescusa, Séville, Vigo, Cáceres, Bilbao et Grenade.
L'institut reçoit le décret de louange le ; il est agrégé à l'Ordre de la Très Sainte Trinité le . De grands changements commencent pour la congrégation vers les années 1960. En 1964, les sœurs doivent fermer le travail des enfants de rue faute de personnel qualifié, elles repensent leur mission dans l'Église du IIe concile œcuménique du Vatican, notamment en s'ouvrant à l'éducation.
Fusion
- 2012 : Le béguinage de la Sainte Trinité est fondé par Isabelle de la Sainte Trinité en 1719 pour prendre soin des orphelines et des filles abandonnées de Séville[2]. Le , les sœurs trinitaires de Séville fusionnent avec les sœurs trinitaires de Madrid. Le charisme et la mission des deux congrégations étant liés, ce qui favorise l'union[3].
Activités et diffusion
Les sœurs sont dédiés à la réinsertion sociale de jeunes et à l'enseignement.
Elles sont présentes en[4]:
La maison-mère est à Madrid.
En 2017, la congrégation comptait 158 sœurs dans 27 maisons[5].
Notes et références
- (es) « 400 aniversario de la dedicación de la iglesia de la Encarnación », sur https://www.archimadrid.org (consulté le )
- (es) « retablos cerámicos », sur http://www.retabloceramico.net (consulté le )
- (es) « BoletĂn Oficial de la Junta de AndalucĂa », sur https://www.juntadeandalucia.es (consultĂ© le )
- (es) « mapa de presencias », sur https://hermanastrinitarias.net (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie Ă©ditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1650