SĹ“urs de Notre Dame de La Salette
Les sœurs de Notre Dame de La Salette (en latin Congregatio Sororum Nostrae Dominae a La Salette) forment une congrégation religieuse féminine de droit diocésain.
SĹ“urs de Notre Dame de La Salette | |
Ordre de droit diocésain | |
---|---|
Approbation diocésaine | par Mgr Gabriel Matagrin |
Institut | congrégation religieuse |
Type | Apostolique |
But | selon les besoins des diocèses |
Structure et histoire | |
Fondation | Grenoble |
Fondateur | décret du Saint-Siège |
Abréviation | S.N.D.S |
Patron | Notre-Dame de La Salette |
Liste des ordres religieux |
Historique
La congrégation est née en 1964 de la fusion de deux instituts dédiées à Notre-Dame de La Salette : les sœurs réparatrices de Notre Dame de la Salette et les sœurs missionnaires de Notre-Dame de La Salette.
Les sœurs réparatrices de Notre Dame de la Salette sont fondées par Mlle Henriette Deluy-Fabry (1828-1905). Après plusieurs pèlerinages à La Salette, elle décide de fonder une congrégation religieuse vouée à la réparation des blasphèmes et aux soins des pèlerins. En 1866, elle part à Rome pour confier son désir au Pie IX qui l'incite à poursuivre son projet[1] ; elle écrit à Mgr Ginoulhiac qui l'encourage et désigne un vicaire pour l'aider à écrire les premières constitutions religieuses. Le , Henriette prend l'habit avec six sœurs et le , les sept premières religieuses réparatrices montent au sanctuaire[2]. En 1876, elles sont appelés à Saint-Martin-le-Vinoux pour gérer l'asile sainte-Agnès qui soignent les enfants handicapés mentaux[3], Mgr Henry, leur confie en 1901, le siège de l’œuvre de l’Adoration réparatrice de Grenoble qui a pour but l'adoration perpétuelle du Saint sacrement[4]. À la suite des lois anticléricales, leurs biens sont confisqués et les sœurs sont obligés de prendre un habit civil pour continuer à accueillir les pèlerins. En 1911 elles ouvrent une maison à Dębowiec où elles travaillent à l'école apostolique des Missionnaires de Notre-Dame de la Salette[5].
Les sœurs missionnaires de Notre-Dame de La Salette sont fondées en 1930 par Célestin Crozet, supérieur général des missionnaires de la Salette, et érigées en congrégation diocésaine par l’ordinaire du lieu le , les constitutions sont approuvées par l’évêque de Soissons le , des sœurs sont envoyées en Italie, à Tournai, au Canada, aux États-Unis, au Brésil et dans plusieurs diocèses en France (Lyon, Grenoble, Rennes, Gap, Autun : Chalon-sur-Saône , Saint-Désert et Rimont)[6].
En 1955, les sœurs réparatrices demandent à s'unir avec les sœurs missionnaires, le , la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique donne son accord pour l'unification sous le nom de sœurs de Notre-Dame de La Salette puis son approbation officielle le . Plusieurs chapitres ont lieu entre 1968 et 1981 pour développer de nouvelles constitutions qui sont approuvées le par Mgr Matagrin, évêque de Grenoble[7].
Le , l'évêque de Benguela (Angola) approuve les sœurs messagères de La Salette, en 2004, elles fusionnent avec les sœurs de Notre-Dame de La Salette[2] ; en , ce sont les sœurs de Jésus Rédempteur et Marie-Médiatrice qui s'unissent avec elles[8]. En 2015, elles entament les démarches auprès du Saint-Siège pour devenir un institut religieux de droit pontifical[9].
Fusion
- 2004 : Sœurs messagères de La Salette, congrégation approuvée le par l'évêque de Benguela[2] ;
- 2013 : Sœurs de Jésus Rédempteur et de Marie-Médiatrice, congrégation fondée en 1929 à Saint-Didier-en-Velay par Marie Thérèse Marze et reconnue de droit diocésain par Norbert Rousseau, évêque du Puy[10].Elles fusionnent en 2013 avec les sœurs de la Salette[8].
Activités et diffusion
Les sœurs de Notre-Dame de La Salette sont au service des diocèses.
- Europe : France, Italie, Pologne
- Amérique : Brésil, Canada, États-Unis.
- Afrique : Algérie, Angola, Madagascar.
- Asie : Birmanie, Philippines.
En 2013, l'institut comptait 265 sœurs[7].
Références
- « Sœurs de Notre-Dame de La Salette », sur http://saint-denis.catholique.fr (consulté le )
- « de la Salette à Fontaines Saint Martin », sur http://www.paroisses-valdesaone.com (consulté le )
- « L'association Sainte-Agnès » (consulté le )
- « chapelle-bibliotheque » (consulté le )
- (pl) « siostry wynagrodzicielki matki bozej z la salette » (consulté le )
- « Arrivée dans le diocèse d’Autun, Chalon et Mâcon en 1947 », sur http://www.visages-diocese-autun.fr (consulté le )
- (pl) « zgromadzenie siostr matki bozej z la-salette », sur http://lasalette.info/pl (consulté le )
- « Nouvelles des SNDS », sur http://www.aasasnds.fr (consulté le )
- « Intentions de prière et actions de grâces », sur http://www.aasasnds.fr (consulté le )
- Pierre Cubizolles, Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, Créer, , 525 p. (ISBN 9782848190303), p. 433