Rue du Mont-Thabor
La rue du Mont-Thabor est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.
1er arrt Rue du Mont-Thabor
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Place-VendĂ´me | ||
DĂ©but | 5-9, rue d'Alger | ||
Fin | 7, rue de Mondovi | ||
Morphologie | |||
Longueur | 410 m | ||
Largeur | 10 m | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 6478 | ||
DGI | 6537 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Longue de 410 mètres, elle commence 5-9, rue d’Alger et finit 7, rue de Mondovi.
Le quartier est desservi à l’ouest par les lignes 1, 8 et 12 à la station Concorde, à l’est par la ligne 1 à la station Tuileries et par la ligne 72 du réseau de bus RATP.
Origine du nom
Cette place a été baptisée en l'honneur de la victoire du général Bonaparte, au Mont-Thabor durant la campagne d'Égypte, le 8 floréal an VII () sur les Turcs.
Historique
Cette rue, globalement orientée est-ouest et parallèle à la rue Saint-Honoré fut en partie ouverte en 1802 sur l'emplacement du couvent de l'Assomption et les deux jardins, le grand et le petit, du couvent des Capucins[1], où elle aboutit en formant un coude avec la rue de Mondovi.
La prolongation de cette première partie en direction de l'est fut tracée en 1832 à travers le jardin des Feuillants et celui de l'hôtel de Noailles[1] jusqu'à la « rue Louis-Philippe-Ier », qui reçut la même année le nom rue d'Alger qu'elle porte encore.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Rue du Mont-Thabor, rue Cambon et rue de Mondovi : emplacement de l'hĂ´tel des gardes du corps du roi Ă pied.
- Sur le côté pair de la rue du Mont-Thabor se trouvait une entrée secondaire du Cirque-Olympique[1] installé de 1807 à 1816 dans l'hippodrome (1801) de la rue Saint-Honoré par la famille d'écuyers Franconi.
- No 6 : domicile et lieu de décès du poète Alfred de Musset[2] (1810-1857).
- Nos 13-15 : entrées des salons de réception de l'hôtel Meurice.
La rue dans la fiction
- No 34 : Arsène Lupin s'y cache sous le nom de Louis Valméras[3] - [4].
Références
- FĂ©lix de Rochegude : Promenades dans toutes les rues de Paris par arrondissements; origines des rues, maisons historiques..., Paris, Hachette, 1910, p. 93 (voir en ligne).
- Recueil des inscriptions parisiennes, 1881-1891, Ville de Paris.
- Maurice Leblanc L’Aiguille creuse sur wikisource.org.
- Jean-Bernard Litzler, « Sur les traces du «vrai» Arsène Lupin, à travers Paris », sur lefigaro.fr, (consulté le ).