Rue de l'Yvette
La rue de l'Yvette est une voie publique du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue de l'Yvette
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Auteuil | ||
DĂ©but | 2, rue Jasmin | ||
Fin | 23-29, rue du Docteur-Blanche | ||
Morphologie | |||
Longueur | 194 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1823 | ||
DĂ©nomination | |||
Ancien nom | Sente du Four Chemin du Four Rue du Four |
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GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 9984 | ||
DGI | 9990 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Longue de 194 mètres, elle commence au 2, rue Jasmin et se termine aux 23-29, rue du Docteur-Blanche. C’est une rue essentiellement résidentielle.
Elle donne sur six autres voies :
- la rue Jasmin, au no 2, au début de la rue ;
- la rue de la Cure au no 2 ;
- la rue Robert-Turquan au no 13 ;
- la rue René-Bazin au no 17 ;
- le passage Eugène-Beaudouin au no 38 ;
- la rue du Docteur-Blanche, aux nos 23-29, Ă la fin de la rue.
Elle est en sens unique Ă la circulation automobile de la rue du Docteur-Blanche Ă la rue Jasmin.
La rue est desservie au plus proche dans l'avenue Mozart par la ligne 9 à la station Jasmin, ainsi que par la ligne de bus 22 (en direction de la station Opéra) à l'arrêt Jasmin.
Origine du nom
Elle porte le nom de l'Yvette, une rivière du bassin de la Seine, affluent de l'Orge et donc sous-affluent de la Seine, qui prend sa source au lieu-dit Yvette, commune de Lévis-Saint-Nom puis coule dans la vallée de Chevreuse à travers les départements des Yvelines et de l'Essonne.
Historique
Cette voie de l'ancienne commune d'Auteuil, initialement appelée « sente du Four » et « chemin du Four », est tracée sur le plan cadastral de 1823 sous le nom de « rue du Four » entre les rues de la Cure et du Docteur-Blanche.
Classée dans la voirie parisienne en vertu du décret du , elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du puis elle est prolongée, par un décret du , de la rue de la Cure jusqu'à la rue Jasmin[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 1 (et nos 4-6, rue Jasmin) : avant 1904 s’élevait à cette adresse une villa au milieu d’un vaste jardin qui dominait l'avenue Mozart ; le jardin était bordé d’une longue terrasse avec balustrade et on y trouvait une « belle allée couverte de marronniers »[2]. En 1911, l’architecte Jean-Marie Boussard y construit l’actuel immeuble de rapport qui s’y trouve[3], connu pour ses atlantes supportant les consoles et ses rares cariatides assises[4].
- Nos 7-11 : institut médical Jasmin[5].
- No 25 : ancien atelier du sculpteur Henri Bouchard (1875-1960), construit en 1924, et ancien musée Bouchard, ouvert au public de 1962 à 2007[6] - [7].
- No 34 : à cette adresse se trouvait l'école de préparation professionnelle d’art graphique dirigée par Suzanne Hulot, où Marcel Roche enseigna la gravure[8].
- No 38 : garderie Les Petites Crèches [9] .
- No 40 : ici habita l’écrivain, philosophe et historien Émile Bréhier (1876-1952)[10].
- No 1.
- Nos 6-8.
- Nos 8-14.
- No 25.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 673.
- « Communications diverses », Bulletin de la Société historique d’Auteuil et de Passy, 1er janvier 1904, sur Gallica.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.
- Paris méconnu, 2017, p. 457.
- « Institut médical Jasmin » [archive du ], 2003-2013.
- Géraldine Doutriaux, « Le musée Bouchard a vécu son dernier jour », Le Parisien, 15 mars 2007.
- « Henri Bouchard sculpteur ».
- Nouvelles de l’estampe, 1983, p. 23.
- « Les Petites Crèches ».
- « Liste générale des membres de l'Association », Revue des Études grecques, 1948, 61-286-288, pp. 47-63.