Accueil🇫🇷Chercher

Rue de Tanger (Paris)

La rue de Tanger est une voie publique du nord-est de Paris, en France, située dans le 19e arrondissement.

19e arrt
Rue de Tanger
Voir la photo.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 19e
Quartier Villette
DĂ©but 222, boulevard de la Villette
Fin 41, rue Riquet
Morphologie
Longueur 625 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1847
DĂ©nomination 1864
Ancien nom Rue de l'Isly
Impasse de Tanger
Impasse d'Isly
GĂ©ocodification
Ville de Paris 9135
DGI 9171
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Tanger
GĂ©olocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 19e arrondissement de Paris)
Rue de Tanger

Situation et accès

Partant du boulevard de la Villette, coupant la rue du Maroc à la place du Maroc, elle est prolongée, au nord, par la rue Curial.

Elle est immédiatement accessible par la station Stalingrad située sur les lignes 2, 5 et 7 du métro de Paris.

Origine du nom

Cette voie, située dans le quartier où ont été groupés des noms rappelant les campagnes d'Afrique du Nord, porte le nom port du Maroc, Tanger, bombardé par les Français le , en réponse au soutien que porte Moulay Abderrahmane à l'émir Abdel Kader ;

Historique

Cette voie, de l'ancienne commune de la Villette, est ouverte par ordonnance du , entre le boulevard de la Villette et la place du Maroc sous le nom de rue d'Isly.

Par décret du elle est classée dans la voirie parisienne et prend sa dénomination actuelle par décret du .

Par un autre dĂ©cret en date du elle est prolongĂ©e par la rĂ©union de l'« impasse de Tanger Â», qui s'Ă©tendait sur une longueur de 93 mètres environ Ă  partir de la place du Maroc, et de l'« impasse d'Isly Â», d'une longueur de 134 mètres environ, qui dĂ©bouchait rue Riquet.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Le , au no 41 de cette rue, Karl Schönhaar, un jeune résistant, tire sur la sentinelle du poste de garde no 328 d’un bataillon de la Wehrmacht[2]. En représailles, les Allemands fusillent quelques jours plus tard 20 otages, parmi lesquels Corentin Cariou, conseiller municipal de l'arrondissement, Gaston Huard, Roger Jurquet, Roland Martin, Léopold Réchossière, Pierre Rigaud et Pierre Semard.

Une mosquĂ©e nommĂ©e Adda'wa est implantĂ©e rue de Tanger dans des entrepĂ´ts. Ă€ l'Ă©poque, il s'agit de « l'un des plus grands lieux de culte musulmans d'Europe » avec 5 000 fidèles chaque vendredi[3]. La filière des Buttes-Chaumont, organisant l'envoi de djihadistes français en Irak dans le cadre de la guerre d'Irak, s'y est dĂ©veloppĂ©e. La mosquĂ©e, ouverte en 1969, Ă©tait installĂ©e dans des lieux insalubres ; elle est dĂ©molie en 2006[3].

Au numéro 8, se trouvait un célèbre bal musette appelée le Tourbillon[4] - [5]. Ouvert en 1926, il reçut de nombreuses vedettes de l'époque comme Édith Piaf, Jane Chacun, Vincent Scotto, Benoîte Lab, Germaine Lix, Roberte Marna, Lina Margy et Simone Réal. Il ferma ses portes en 1968[6]. De nos jours, les numismates recherchent les bons pour une danse frappés au nom de cet établissement[7].

Proche de la place du Maroc, l'église Notre-Dame-des-Foyers, construite entre 1964 et 1967 par les architectes Marcel Astorg et Robert Salles[8]. L'entrée de l'église ne se fait remarquer que par la présence d'une croix dans la rue de Tanger[9]. L'arrière du bâtiment donne sur le jardin Luc-Hoffmann.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.