Jane Chacun
Jane Chacun, née Jeanne Charlotte Blanzat le à Ambert (Puy-de-Dôme) et morte le à Créteil (Val-de-Marne), est une chanteuse réaliste[1].
Naissance | |
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Décès |
(à 71 ans) Créteil (Val-de-Marne, France) |
SĂ©pulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Jeanne Blanzat |
Nom de naissance |
Jeanne Charlotte Blanzat |
Pseudonyme |
Jane Chacun |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
Jane Chacun a grandi dans une famille de cinq enfants. Son père, maçon, meurt en 1913. Dès lors, la petite Jeanne Blanzat est placé à l'hospice des vieux d'Ambert. Elle commence à huit ans comme choriste pour les messes données à la chapelle et quitte l'hospice en 1920.[2]
Elle arrive à Paris à l'âge de quinze ans, est ouvrière dans une boucherie de Levallois[2]. Elle se marie à dix neuf ans et est veuve sept ans après[2]. Elle retourne alors chez sa mère et se consacre au chant.
Elle débute en 1937 au club Mimi Pinson où elle joue des airs de musette[1], et croise la Môme Piaf, dont elle reprendra plus tard C'était une histoire d'amour.
Jane Chacun a enregistré en chez Odéon la chanson Mon costaud de Saint-Jean, plus connue par l'interprétation également en 1942 de Lucienne Delyle sous le nom de Mon amant de Saint-Jean. Elle enregistre au total plus d'une centaine de chansons.[2]
En 1946, elle est engagée pour chanter pour les Six Jours de Paris au Vélodrome d'hiver.[2]
Après la guerre, Jane Chacun aura sa propre guinguette sur les bords de Marne[3].
Elle se produit dans plusieurs musettes dont La Java, Au Boléro, chez Bouscat, à la Boule Noire, au Balajo, au Ça Gaze, aux Gravilliers et chez Gégène[4]. Elle se produit aussi dans des music-halls de Paris : L'Européen, l'Alhambra, à l'A.B.C., au Moulin Rouge et au Bobino[4].
Elle est inhumée au cimetière de la Pie, à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).
Discographie
Il existe un très grand nombre de disques 78 tours des labels Pathé, Odéon Pacific et La voix de son maître[4][5]. Certains de ses succès sont réédités dans un CD intitulé La Reine du Musette, produit par MC Production.
- 1939 : Tu m'as menti
- 1941 : Le vagabond
- 1942 : Mon costaud de Saint Jean[6].
- 1943 : Partir
- 1943 : La boîte à matelots, J'ai pleuré sur tes pas[7]
- 1943 : C'était une histoire d'amour, Odéon
- 1945 : Le grand Frisé, J'ai voulu danser
- 1945 : Ce n'est qu'une ritournelle, Mon cœur à besoin de rêves
- 1946 : Les nuits, Un p'tit verre de liqueur, Fleur de Paris, C'Est La Chanson Des Accordéons[8]
- 1947 : J'ai raté ma chance, Quand on a comme vous
- 1949 : Toujours
- 1957 : Cœur de Lilas, J'ai tant pleuré, Célosa
- Plus jamais, avec Émile Carrara
- DĂ©sir
- Encore un soir
- C'est lui que mon cœur a choisi
Notes et références
- « MORT DE LA CHANTEUSE, JANE CHACUN », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Bonini 2008.
- « MA RENCONTRE AVEC JANE CHACUN - PARIS, RUE DU PRESSOIR », sur ruedupressoir.hautetfort.com (consulté le )
- LĂ©pidis 1980.
- « Jane Chacun (1908-1980) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- Lecœuvre 2017.
- « Chacun, Jane. Chanteuse. Discographie », sur www.bibletango.com (consulté le )
- L'Accordéoniste Deprince Et Son Orchestre – Fleur De Paris / C'Est La Chanson Des Accordéons (Shellac) (lire en ligne)
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Clément Lépidis, Belleville au cœur, Vermet, (lire en ligne)
- Emmanuel Bonini, Piaf, la vérité, Pygmalion, (lire en ligne)
- Fabien Lecœuvre, « Mon amant de Saint-Jean », dans 1001 histoires secrètes de chansons, Éditions du Rocher, , 608 p. (lire en ligne)