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Rue Roquépine

La rue Roquépine (anciennement, rue Verte) est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue Roquépine
Voir la photo.
Rue Roquépine vue de la rue d’Astorg.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Madeleine
DĂ©but 39, boulevard Malesherbes
Fin 18, rue Cambacérès
Morphologie
Longueur 192 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1774
Ancien nom Rue Verte
GĂ©ocodification
Ville de Paris 8325
DGI 8355
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Roquépine
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue Roquépine
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Situation et accès

Longue de 192 mètres, elle commence boulevard Malesherbes et se termine rue de Penthièvre et rue CambacĂ©rès.

Le quartier est desservi par la ligne (M) (9) à la station Saint-Augustin et par les lignes de bus RATP 84 93.

Origine du nom

La rue porte le nom de Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de Roquépine (1714-1782), lieutenant général des armées du roi Louis XV.

Historique

Plaque de rue de la rue Roquépine.

Comme la rue d’Astorg, la rue Roquépine a été ouverte en vertu de lettres patentes du [1] sur d’anciens marais appartenant à Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de Roquépine.

La rue Roquépine a ensuite absorbé la rue Verte, qui correspondait à la portion comprise entre l’actuelle rue Cambacérès et la rue d’Astorg. Au milieu de la rue Verte, il existait une caserne construite pour le régiment des Gardes françaises (voir 28, rue de Penthièvre).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 11.

Bâtiments détruits

Notes et références

  1. « Louis, etc. Par arrĂŞt rendu en notre Conseil d'État, cejourd'hui, nous y Ă©tant, sur la requĂŞte de nos chers et bien-aimĂ©s Louis d'Astorg d'Aubarède, marquis de RoquĂ©pine, lieutenant gĂ©nĂ©ral de nos armĂ©es, comme ayant des droits considĂ©rables de propriĂ©tĂ© sur un grand terrain contigu aux rues Verte et de la Ville-l'ÉvĂŞque, appartenant, pour la majeure partie, aux hĂ©ritiers Belloy, et se portant fort pour eux, Louis-Charles Froment et Marie-Anne-Élisabeth Louvet, sa femme, Charles LemaĂ®tre, Jean Toray, François Drouet et Marie-Marthe Louvet, sa femme, et autres copropriĂ©taires de diffĂ©rents terrains contigus auxdites rues, et ayant consenti d'abandonner gratuitement les portions nĂ©cessaires Ă  la formation d'icelles, mĂŞme de contribuer Ă  la dĂ©pense du premier pavĂ© et des terrasses, par acte passĂ© devant notaire Ă  Paris le 4 novembre 1773, etc., ordonnons que la rue Verte sera prolongĂ©e. Comme aussi, ordonnons qu'il sera ouvert, sur le terrain de la succession de Belloy, une nouvelle rue sous le nom d'Astorg, qui commencera par embranchement Ă  la rue de la Ville-l'ÉvĂŞque, et qui finira Ă  la continuation de la rue Verte ; voulons que la largeur de ladite rue d'Astorg soit fixĂ©e Ă  30 pieds […] DonnĂ© Ă  Versailles, le 4 mars 1774. » CitĂ© par FĂ©lix Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, 1855 ; rĂ©Ă©d. Maisonneuve & Larose, 2003, p. 177.
  2. «...La Maison brune ne se distingue en aucune façon des autres immeubles de la rue Roquépine. Même à l'intérieur, pas de croix gammées trop visibles, pas de chemises brunes. Tout au plus quelques portraits d'Hitler...» H. E. Kaminski, Céline en chemise brune ou Le mal du présent, Paris, Nouvelles Éd. Excelsior, 1938.
  3. Mentionnée en 1910 par Rochegude, op. cit., p. 27.

Sources

  • Charles Lefeuve, Les Anciennes Maisons de Paris. Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Paris, C. Reinwald, 5e Ă©dition, 1875, 5 vol.
  • FĂ©lix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.

Liens externes

Articles connexes

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