Rue Perrel
La rue Perrel est une ancienne voie du quartier de Plaisance, dans le 14e arrondissement de Paris. Elle a disparu après 1975 en prévision de la réalisation de la radiale Vercingétorix, finalement abandonnée.
14e arrt Rue Perrel
disparue | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 14e | ||
Quartier | Plaisance | ||
Début | 78, rue Vercingétorix | ||
Fin | rue Blottière (disparue) | ||
Morphologie | |||
Longueur | 85 m | ||
Largeur | 12 m | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
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Situation
Jacques Hillairet écrit en 1963 que celle-ci débute à la rue Blottière et aboutit 78, rue Vercingétorix[1]. Globalement orientée est-ouest, elle était perpendiculaire à la rue Blottière qui longeait alors les voies ferrées en provenance de la gare de Montparnasse[2], elle fait face à l'extrémité occidentale de la rue Pernety dont elle constitue le prolongement.
Origine du nom
La rue tire son nom de celui d'un ancien propriétaire.
Historique
Située sur l'ancienne commune de Vaugirard, elle est classée dans la voirie de Paris en 1931[1] - [3]
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 2 bis : le peintre Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau, y avait son logement[1] au premier étage et au rez-de-chaussée son atelier de 1906 à 1910 date de sa mort[4]. Alfred Jarry, ami proche de Rousseau, y fut logé temporairement[5]. L'atelier fut habité dans les années 1930 par le peintre Sigmund Menkès et son épouse[6]. Menkès, partant pour les États-Unis, céda l'atelier au peintre Léon Weissberg en 1935, qui y résida jusqu'au [7]. Leur ami le peintre Jacob Macznik occupa à la fin des années 1930 une chambre au 2e étage de la même maison avec son épouse dans les années 1930[8]. Y résida Constantin Papachristopoulos, peintre et sculpteur grec. Après la Seconde Guerre mondiale, le peintre et sculpteur Victor Brauner occupa de 1945 à 1964 l'ancien atelier du Douanier Rousseau[9] ; il s'y fit photographier par Émile Savitry en 1946 et peignit La Rencontre du 2 bis, rue Perrel[10]. L'écrivain Philippe Soupault lui rendit visite dans les lieux la même année[11]. La maison fut détruite après 1975 dans les travaux de la rue Vercingétorix et de création de la terrasse Modigliani[4].
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, 1963, t. 2, p. 255.
- L'ancienne rue Blottière s'étendait sur 215 m entre le passage privé dénommé Bournisien (no 17 et la rue de Gergovie (no 1)
- Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850)- Vaugirard - tableau d'assemblage, cote CN/203 et Ilot Section G dite du Chemin de Fer, cote CN/210
- La Voix du 14e (connexion non sécurisée).
- ppcaillou.canalblog.com.
- ecole-de-paris.fr.
- memoiresdeguerre.com.
- [PDF] ju.org.ua.
- Portrait de Victor Brauner dans son atelier devant "La rencontre du 2 bis Perrel", 1957, photographie de Denise Collomb, Charenton-le-Pont, médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, notice sur photo.rmn.fr.
- Valérie Duponchelle, « Victor Brauner, la magie d'un œil surréaliste », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous »,‎ 3-4 octobre 2020, p. 34 (lire en ligne).
- Philippe Soupault, Journal d'un fantôme, illustré entre autres d'un portrait de Soupault par Brauner.
Articles connexes
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