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Rue LĂ©on-Jouhaux

La rue LĂ©on-Jouhaux est une voie du 10e arrondissement de Paris.

10e arrt
Rue LĂ©on-Jouhaux
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Vue de la rue.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 10e
Quartier Porte-Saint-Martin
DĂ©but 12 place de la RĂ©publique
Fin 45 quai de Valmy
Voies desservies Rue Albert-Thomas
rue Yves-Toudic
Morphologie
Longueur 246 m
Largeur 14 m
Historique
Création 1782 et 1825
DĂ©nomination 1970
Ancien nom Passage du Vauxhall
Rue Neuve-Sanson
Rue de la Douane
GĂ©ocodification
Ville de Paris 5494
DGI 5567
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue LĂ©on-Jouhaux
GĂ©olocalisation sur la carte : 10e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 10e arrondissement de Paris)
Rue LĂ©on-Jouhaux

Situation et accès

Elle commence à l'angle de la place de la République et du boulevard de Magenta et se termine au 45 du quai de Valmy. Elle est prolongée par la passerelle des Douanes qui franchit le canal Saint-Martin.

Origine du nom

Cette rue porte le nom du syndicaliste et récipiendaire du prix Nobel de la paix Léon Jouhaux par arrêté du .

Elle était originellement dénommée « passage du Wauxhall » dans la première partie et « rue Neuve-Sanson » (du nom de la famille de bourreaux) dans la seconde, puis « rue de la Douane[1] ».

Historique

La rue a été créée par lettre patente du entre la place du Château-d'Eau (actuelle place de la République) et la rue Albert-Thomas, et par ordonnance du pour l'autre partie.

Diorama Louis Daguerre

C'est dans cette rue que Louis Daguerre ouvrit en 1822 son diorama parisien, ainsi que son laboratoire où il travailla à la mise au point du daguerréotype. Il fut détruit en 1839 dans un incendie. Une plaque commémorative a été apposée à cet emplacement :

« Ici s'élevaient de 1822 à 1839 le diorama de Daguerre et le laboratoire où celui-ci perfectionnant l'invention de Joseph Nicéphore Niépce découvrit le daguerréotype »

Plaque commémorant le diorama de Louis Daguerre.

Vauxhall

À la suite du percement de la rue de Lancry qui fit disparaître son premier emplacement, le « Vauxhall d’été » s'installe, en 1785, à l'entrée de la rue Samson (actuelle rue Léon Jouhaux). Ce nouvel établissement remplaçait également le « Vauxhall d’hiver » de la foire Saint-Germain qui avait été abandonné. Il devint un lieu de plaisir très fréquenté jusqu’à la restauration. Il était constitué d’une grande salle de danse et de la salle d’un café donnant sur un grand jardin.

En 1841, la cité du Vauxhall fut édifiée sur l’emplacement de ce jardin et le reste périclita en un bal public de médiocre niveau. Le Vauxhall, sous le nom de « Tivoli-Vauxhall » (« Tivoli Waux-Hall ») s'installa alors au niveau des numéros 12 à 16 de la rue. Il sera par la suite remplacé par un lieu de distraction, l'Eden Palace, puis par le Tivoli Cinéma. Un ensemble d'immeubles d'habitation est construit à cet emplacement en 1957.

EntrepĂ´t des douanes

Des bâtiments d'entreposage sont construits sur les anciens terrains des Marais, le long du canal Saint-Martin et de la rue Neuve-Samson, selon les termes d'un traité signé le par la Ville de Paris, l'Administration des Douanes et la Chambre de commerce de Paris. Le bâtiment situé au 11 de la rue est détruit par un incendie en 1947, et reconstruit entre 1951 et 1957. Il fait l'objet d'un permis de construire délivré en 2019 pour une restructuration en profondeur, au terme de laquelle il devriendra le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de région Paris - Île-de-France, accueillant 600 employés ainsi qu'un centre de formation et un espace événementiel[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Voir aussi

Notes et références

  1. Elle est située à proximité immédiate des entrepôts de la douane de l'actuelle rue Yves-Toudic.
  2. Permis de construire 075-11018 P0041 portant sur la restructuration du 11 rue LĂ©on Jouhaux et des 16-18 rue Yves Toudic.
  3. Andrée Bachoud et Genevieve Dreyfus-Armand, « Des Espagnols aussi divers que nombreux, Paris 1945-1975 », in Antoine Marès et Pierre Milza : Le Paris des étrangers depuis 1945, Paris, éditions de la Sorbonne, 1995, p. 55-76.
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