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Rue Geoffroy-Marie

La rue Geoffroy-Marie est une voie du 9e arrondissement de Paris, en France.

9e arrt
Rue Geoffroy-Marie
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Rue Geoffroy-Marie.
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Situation
Arrondissement 9e
Quartier Faubourg-Montmartre
DĂ©but 20, rue de Montyon
Fin 9, rue de la Boule-Rouge
Morphologie
Longueur 140 m
Largeur 12 m
GĂ©ocodification
Ville de Paris 4064
DGI 4106
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
rue Geoffroy-Marie
GĂ©olocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 9e arrondissement de Paris)
rue Geoffroy-Marie
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Situation et accès

La rue Geoffroy-Marie est une voie publique située dans le 9e arrondissement de Paris. Elle débute au 20, rue de Montyon et se termine au 9, rue de la Boule-Rouge.

Origine du nom

Geoffroy, cordonnier et Marie, son épouse, avaient donné en 1261, à l’Hôtel-Dieu, les terrains sur lesquels la rue a été percée[1].

Historique

Cette rue a été ouverte en 1842 sur une partie des terrains dits de la Boule-Rouge[2], où étaient alors situés le cul-de-sac de la Boule-Rouge et le passage de la Boule-Rouge appartenant à l'Hôtel-Dieu en vertu de la donation suivante[3] :

« À tous ceux qui ces présentes lettres verront, l'official de la Cour de Paris salut en Notre-Seigneur ;
savoir faisons que par devant nous ont comparu Geoffroy, cordonnier de Paris, et Marie, son Ă©pouse : lesquels ont dĂ©clarĂ© qu'ils avaient, tenaient et possĂ©daient de leurs acquĂŞts une pièce de terre contenant environ 8 arpents, situĂ©e vis-Ă -vis la grange qui est appelĂ©e Grange-Bataillère, hors des murs de Paris, du cĂ´tĂ© de la porte Montmartre, en un enclos, dans la censive de l'HĂ´tel-Dieu de Paris, chargĂ©e de 8 livres parisis d'augmentation de cens annuel, payable tous les ans Ă  certaines personnes aux quatre termes accoutumĂ©s de Paris ; lesquels 8 arpents de terre, chargĂ©e comme dit est, avec tous les droits en dĂ©pendant et qu'ils peuvent prĂ©tendre, les dits Geoffroy et Marie, sa femme, ont donnĂ© en notre prĂ©sence, dès maintenant et Ă  toujours, par donation entre-vifs, et ont concĂ©dĂ© devant nous aux pauvres de l'HĂ´tel-Dieu de Paris, pour les tenir et possĂ©der Ă  perpĂ©tuitĂ©, sans aucune rĂ©serve, ni pour eux, ni pour leurs hĂ©ritiers.
Ils ont également déclaré devant nous qu'ils avaient, tenaient et possédaient, de leurs acquêts, un arpent et demi de vigne, sis en trois pièces, dans la censive de Saint-Germain-des-Prés de Paris, sous la métairie qui est appelée le Valbostron, à la charge de neuf deniers de cens ; lequel arpent et demi de vigne, comme dit est, les dits Geoffroy et sa femme ont donné devant nous, par donation entre-vifs, et cédé à perpétuité aux pauvres du dudit Hôtel-Dieu de Paris, pour le tenir et posséder à perpétuité, paisiblement et tranquillement, après le décès des dits Geoffroy et Marie, qui se sont réservés néanmoins sut le dit arpent et demi de vigne, tant qu'ils vivraient, l'usufruit seulement.
Les dits Geoffroy et Marie, sa femme, ont aussi dĂ©clarĂ© devant nous qu'ils avaient, tenaient et possĂ©daient de leurs acquĂŞts, une maison situĂ©e Ă  Paris, dans la rue par oĂą l'on va au Perrin-Gasselin, touchant, d'une part, Ă  la maison de Richard, et de l'autre, Ă  la maison de Jean de Verdelay, chargĂ©e seulement, comme dit est, de 8 livres parisis d'augmentation de cens annuel ; sur laquelle maison les dit Geoffroy et Marie, sa femme, ont donnĂ© devant nous, par donation entre-vifs, et concĂ©dĂ© Ă  perpĂ©tuitĂ© aux pauvres du dit HĂ´tel-Dieu de Paris 40 sous parisis d'augmentation de cens ou de revenu annuel, Ă  prendre et percevoir, par les pauvres du dit HĂ´tel-Dieu de Paris, après le dĂ©cès des dits Geoffroy et Marie, sur la susdite maison, immĂ©diatement après les dits 6 livres d'augmentation de cens, tous les ans, Ă  toujours, aux quatre termes accoutumĂ©s de Paris. Étant ajoutĂ© que si l'un des deux, Geoffroy et Marie, venait Ă  dĂ©cĂ©der, la part ou portion appartenant au premier dĂ©cĂ©dĂ©, dans les dits vignes et dans les dits 40 sous d'augmentation de cens annuel, serait dĂ©volue librement et sans aucune contradiction, incontinent après le dĂ©cès du premier mourant, aux pauvres du dit HĂ´tel-Dieu de Paris.
Et ainsi l'ont promis les dits Geoffroy et Marie, spontanément, sans y être contraints, et de science certaine, après avoir prêté serment entre nos mains qu'ils ne viendront à l'avenir contre les donations susdites, par eux ou par autrui, pour quelque raison que ce soit, de dot, de conquêt ou de tout autre de droit commun ou particulier.
En récompense de quoi, les frères du dit Hôtel-Dieu ont concédé à toujours aux dit Geoffroy et Marie la participation, comme ils l'ont eux-mêmes ; aux prières et aux bienfaits qui ont été faits et se feront à l'avenir au susdit Hôtel-Dieu. Et ont aussi promis, les dits frères, de donner et fournir, en récompense de ce qui précède, aux dits Geoffroy et Marie, pendant leur vie et au survivant d'eux, tout ce qui sera nécessaire pour la nourriture et l'habillement à la manière de frères et des sœurs du dit Hôtel-Dieu, quelle que soit leur manière d'être et dans quelque état qu'ils deviennent et se trouvent. Toutefois, par rien de ce qui précède, lesdits. Geoffroy et Marie n'entendent s'interdire la faculté d'avoir quelque chose en propre et de pouvoir disposer pleinement, à leur volonté, pour eux et après eux, de tous leurs autres biens, meubles et immeubles, nonobstant toute contradiction de la part des dits frères.
Donné en l'année de Notre-Seigneur 1261, le mois d'août. Signé Durand. »

Le , une bombe de 100 kg larguĂ©e par un bombardier allemand Ă©ventre l'immeuble du no 5. Plusieurs occupants sont tuĂ©s mais la plupart ont eu le temps de s'abriter dans les caves[4] - [5] - [6].

  • L'immeuble du 5 rue Geoffroy-Marie après le bombardement par avions du

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Références

  1. « Rue Geoffroy-Marie», www.v2asp.paris.fr, mairie de Paris.
  2. Plan des terrains composant l'Enclos de la Boule-Rouge appartenant aux Hospices civils de Paris…, Paris, impr. de Mantoux, 1840 [lire en ligne].
  3. FĂ©lix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
  4. Charles de Saint Sauveur, « La vigie noire de Paris », sur www.leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  5. Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute sur Gallica
  6. Bombardement d'un immeuble parisien par les Gothas en 1918 (5 rue Geoffroy-Marie)
  7. « Obsèques de Frédéric Thomas », Le Temps, 30 janvier 1884, gallica.bnf.fr.
  8. « Procès-verbal d'individualité », base Eléonore, www.culture.gouv.fr.
  9. Le Bonbon, revue du 9e arrondissement de Paris, texte de Bernard Vassor, Maisons de massages et de rendez-vous, janvier 2010, p.18.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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