Rue Alfred-Dehodencq
La rue Alfred-Dehodencq est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue Alfred-Dehodencq
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Muette | ||
DĂ©but | 9, rue Octave-Feuillet | ||
Fin | En impasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 228 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1904 | ||
DĂ©nomination | 1904 | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 0199 | ||
DGI | 0176 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Alfred-Dehodencq est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 9, rue Octave-Feuillet et se termine en impasse[1], contre le jardin du Ranelagh (accès piéton uniquement).
La rue est située dans un quartier où plusieurs voies portent des noms d'artistes.
Entre les nos 9 et 11 s'ouvre une petite voie privée, le square Alfred-Dehodencq.
Le quartier est desservi par la ligne  , station La Muette, ainsi que par les lignes de bus RATP 52 63. La gare de l'avenue Henri-Martin et la gare de Boulainvilliers de la ligne C se situent à proximité, l’une au nord et l’autre au sud.
Origine du nom
Elle porte le nom du peintre Alfred Dehodencq (1822-1882)[1].
Historique
Cette voie est ouverte, sous sa dénomination actuelle, en 1904 par M. de Franqueville, sur une partie du parc de la Muette[1].
Elle est classée dans la voirie parisienne entre les rues Octave-Feuillet et de Franqueville par décret du .
La partie située au-delà de la rue de Franqueville est classée dans la voirie parisienne par un arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 3 : hĂ´tel Baconnier[2], 1911 ; architecte : Maurice du Bois d'Auberville ; sculpteur : Pierre Seguin[3].
- No 8 : réalisation de l'architecte Ernest Picard ; immeuble construit en 1906 et primé en 1908 par le concours de façades de la ville de Paris[4].
- No 9 : délégation de la Turquie à l'OCDE.
- No 11 : ambassade du Soudan.
- Nos 13-15 : ambassade de l'Inde.
- No 17 : hôtel particulier à façade en pierre de taille dont la terrasse donne sur le jardin du Ranelagh.
- No 18 (démoli) : hôtel Reichenbach, fleuron de l’Art déco[5], construit en 1932 par Jean-Charles Moreux et démoli en 2009[6] pour laisser place à la nouvelle résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite[7] - [8].
- HĂ´tel Baconnier.
- Détail du bas-relief au-dessus de l'entrée.
- Délégation de la Turquie à l'OCDE.
- Ambassade du Soudan.
- Ambassade d'Inde.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Alfred-Dehodencq », p. 73.
- C’est le nom de la propriétaire des lieux, une demoiselle, qui fait construire l’hôtel sur un terrain lui appartenant, Pierrette Claudine Marie Baconnier. Dans le sommier foncier des Archives de Paris, l’immeuble est ainsi désigné : « hôtel de 3 étages carrés – 4e étage formant jardin d’hiver. »
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Règlement du PLU, Ville de Paris, tome 2, annexe VI, p. 370 à 432.
- « Échos et nouvelles », Le Matin, , sur RetroNews.
- Didier Rykner, « Destruction de l’Hôtel Reichenbach », La Tribune de l’art, 5 juin 2009.
- Alexandre Gady, HĂ´tels particuliers de Paris, Parigramme, 2011 (ISBN 978-2-84096-704-0).
- « Hôtel Reichenbach », sur pss-archi.eu.
- « L'Arabie saoudite sacrifie un joyau Art déco », sur leparisien.fr, (consulté le ).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Rue Alfred-Dehodencq (mairie de Paris)
- La rue Alfred-Dehodencq en 1900