Accueil🇫🇷Chercher

Rudolf Eggs

Rudolf Eggs (Sarrebruck, - Beaune, ) est un militaire français d'origine suisse, Compagnon de la Libération par décret du . Engagé dans la légion étrangère, il participe à tous les combats de la France Libre puis poursuit sa carrière militaire en étant engagé dans les guerres d'Indochine et d'Algérie. Il est naturalisé français en 2007 avant de s'éteindre en Bourgogne où il s'est retiré après sa retraite.

Biographie

Avant-guerre

Rudolf Eggs naĂ®t Ă  Brebach, commune aujourd'hui intĂ©grĂ©e Ă  Sarrebruck, le de parents agriculteurs d'origine suisse[1]. Après avoir obtenu son baccalaurĂ©at, il dĂ©cide de s'engager dans la LĂ©gion Ă©trangère française le [2]. En poste Ă  Sidi-Bel-Abbès et promu caporal en 1937, il est ensuite affectĂ© au 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie avec lequel il sert au Maroc en 1938[3].

Seconde Guerre Mondiale

En , il est mutĂ© Ă  la 13e demi-brigade de LĂ©gion Ă©trangère avec le grade de sergent[1]. Au sein de sa nouvelle unitĂ©, il participe Ă  la campagne de Norvège au cours de laquelle il se distingue Ă  la tĂŞte d'une section de mortiers. EmbarquĂ© en juin avec le corps expĂ©ditionnaire Ă  Narvik en direction de Brest puis Ă©vacuĂ© vers l'Angleterre, il s'engage dans les forces françaises libres le 1er juillet sous le pseudonyme de Robert Goldbin[3]. Après avoir Ă©tĂ© engagĂ© dans la bataille de Dakar puis dans la campagne du Gabon a la fin de l'annĂ©e 1940, il prend part aux combats en ÉrythrĂ©e de mars Ă  [2]. Puis vient la campagne de Syrie Ă  la suite de laquelle, s'Ă©tant Ă  nouveau illustrĂ© comme chef de section de mortiers, il est promu adjudant en [2]. La 13e demi-brigade de LĂ©gion Ă©trangère Ă©tant dĂ©placĂ©e en Afrique du Nord, Rudolf Eggs suit celle-ci dans les combats de la guerre du dĂ©sert en LibyeÉgypte et Tunisie[1]. Il passe adjudant-chef en . Avec la 1re division française libre Ă  laquelle appartient la 13e demi-brigade, il dĂ©barque en Italie en avril 1944 puis retrouve le sol français en aoĂ»t lors du dĂ©barquement de Provence[3]. Lors des combats pour la libĂ©ration de la France, il est blessĂ© une première fois le Ă  Autun par des Ă©clats d'obus puis Ă  Grussenheim le lors de la bataille d'Alsace alors qu'il se porte en avant de ses lignes pour repĂ©rer les objectifs[1]. Promu adjudant-chef Ă  la fin de la guerre, il retourne en Afrique du Nord en avec son unitĂ©[1].

Après-guerre

Toujours Ă  la tĂŞte de la section de mortiers du 1er bataillon de la 13e demi-brigade qu'il a commandĂ© pendant la guerre, Rudolf Eggs est promu sous-lieutenant en et part combattre en Indochine[3]. Il reçoit ses galons de lieutenant en 1948 et est blessĂ© pour la troisième fois de sa carrière en au Tonkin[2]. MutĂ© en 1954 au 4e rĂ©giment Ă©tranger basĂ© au Maroc, il y commande une compagnie de combat et est promu capitaine avant de participer Ă  la guerre d'AlgĂ©rie de 1957 Ă  1959[3]. De retour en France, il est basĂ© Ă  Strasbourg jusqu'en 1960, date Ă  laquelle il repart pour l'AlgĂ©rie oĂą il sert jusqu'en 1962 au sein du 3e rĂ©giment Ă©tranger d'infanterie[2]. Prenant sa retraite en 1964 avec le grade de commandant, il se retire en Bourgogne. NaturalisĂ© français le , il meurt le Ă  Beaune et est inhumĂ© Ă  Ivry-en-Montagne[1].

DĂ©corations

Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  3. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.