Accueil🇫🇷Chercher

Rose FĂ©art

Rosalie Gautier, Rose Féart à la scène, est une cantatrice (soprano) et professeur de chant franco-suisse, née à Saint-Riquier le et décédée à Genève le .

Rose FĂ©art
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  76 ans)
Genève
Nationalité
Formation
Conservatoire national supérieur de musique et de danse (d)
Activité
Autres informations
Tessiture

Biographie

Le père de Rose Féart était un industriel sucrier. Peu de temps après la naissance de sa fille, il revient dans sa ville natale d'Argenton-sur-Creuse, où Rose Féart passera toute son enfance. Elle est initiée à la musique par l'organiste de l'église Saint-Sauveur, Anselme Picardeau, qui détecte les qualités vocales de l'enfant. Envoyée à Paris pour poursuivre ses études musicales, elle suit l'enseignement d'Edmond Duvernoy et obtient le , à 24 ans, le premier prix du Conservatoire de Musique en déclamation lyrique.

Sa voix de soprane est remarquée par l'Opéra de Paris qui l'engage aussitôt[1]. Rose Féart deviendra une des plus importantes cantatrices de l'Opéra pour le grand répertoire, notamment dans les rôles wagnériens, et travaillera avec les compositeurs de son temps, Massenet, Fauré, Debussy, César Franck, André Caplet. Sa carrière se développe très vite, sur les scènes d'opéra et en concerts : elle chante ainsi à Paris, mais aussi à Londres, Munich, et en Russie à Saint-Pétersbourg, où elle est engagée pendant trois ans à l'opéra impérial. En 1918, elle s'installe à Genève et elle y restera toute sa vie, prenant la nationalité suisse et enseignant au conservatoire de la ville.

Prises de rĂ´les

Rose Féart se consacre ensuite à une carrière de professeur de chant au Conservatoire de musique de Genève où elle enseigne jusqu'à son décès à l'âge de 76 ans. La mezzo-soprano Hélène Morath figure parmi ses élèves[3] et succède au poste professoral de Rose Féart à la Haute École de musique de Genève de 1960[4] à 1984[5].

Iconographie

De nombreuses photographies de Rose Féart en tenue de scène ont été conservées.

Hommage

Bibliographie

  • Rose FĂ©art, Exercices vocaux adoptĂ©s par Mlle Rose FĂ©art ... : en usage au conservatoire de Genève, Genève, Ă©ditions Henn, , 4e Ă©d., 8 p. (OCLC 79253706)
  • Rose FĂ©art, Christophe Delhoume
  • Histoire du Grand Théâtre de Genève, Roger de Candolle
  • "Rose FĂ©art, une diva p. 37-44, in Personnages ayant marquĂ© la ville d'Argenton-sur-Creuse et sa rĂ©gion, Jean Anatole, 171 p., Le TrĂ©pan, Argenton-sur-Creuse, 2007
  • "Rose FĂ©art" in Argentonnais connus et mĂ©connus, Cercle d'histoire d'Argenton-sur-Creuse, Argenton, 2010
  • EncyclopĂ©die Larousse, article sur Maurice Delage
  • "Rose FĂ©art", Pierre Brunaud, p. 52-55, dans Argenton de A Ă  Z en 44 rubriques historiques, 175 p., Imprimerie Bonnamour, Argenton-sur-Creuse, 2013 (ISBN 978-2-9546955-0-1).

Notes et références

  1. Mlle Rose Féart, de l'Opéra, donne aussitôt son premier concert public à Argenton-sur-Creuse le ().
  2. Le critique Rosenthal écrivit : the soprano was an facinating, delicate and fragile Mélisande, et Claude Debussy émit successivement deux jugements contradictoires (comme d'ailleurs pour Dame Maggie Teyte) : j'ai entendu Mlle Féart, dont la voix et la musicalité me plaisent (lettre à X, ; elle est indiciblement laide, manque de poésie et je continue à regretter la gentille Miss Teyte. Évidemment, elle chante ce qu'il y a mais il n'y a rien derrière. Entre nous, c'est une désillusion (lettre à J. Durand, ).
  3. (de) « Morath Hélène, mezzosoprano », Operissimo,‎ (lire en ligne)
    « Sie studierte 1937-41 am Konservatorium von Genf Klavierspiel bei Alexandre Mottu, 1938-42 Gesang bei Rose Féart ... In den Jahren 1960-84 ging sie einer pädagogischen Tätigkeit am Konservatorium von Genf nach. »
  4. « La distribution des prix du conservatoire », Journal de Genève « corps enseignant »,‎ , p. 13 (lire en ligne)
    « Madame Hungerbühler-Morath s'est vu confier un enseignement dans les classes élémentaires et secondaires tout en continuant à seconder M. Mollet. »
  5. « Eric Tappy nommé au Conservatoire », Journal de Genève « chant »,‎ , p. 19 (lire en ligne [archive du ])
    « Le ténor Eric Tappy … prendra ainsi la place laissée vacante par Hélène Morath. »

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.