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Rodrigo Tovar Pupo

Rodrigo Tovar Pupo, alias « Jorge 40 », né à Valledupar le , est un ex-commandant paramilitaire de Colombie.

Rodrigo Tovar Pupo
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
Condamné pour

Membre des UnitĂ©s d’autodĂ©fense de Colombie qui se mobilise avec ses hommes le Ă  La Mesa, une ville du dĂ©partement de Cundinamarca, « Jorge 40 » Ă©tait le commandant du Bloc Nord qui agissait principalement dans les dĂ©partements de Cesar, Magdalena, Guajira, AtlĂĄntico et Santander et est responsable de nombreux massacres et sĂ©questrations dans ces dĂ©partements pendant 12 ans. « Jorge 40 » a avouĂ© environ 600 crimes lorsqu’il fut soumis au procĂšs de Justice et de Paix pour un massacre sur 40 pĂ©cheurs dans la CiĂ©naga. Le , il est extradĂ© aux États-Unis pour un dĂ©lit de trafic de drogues.

L'ordinateur de Jorge 40

Un ordinateur portable a Ă©tĂ© saisi au nom de « Don Antonio » qui est un homme de confiance de Tovar. Cet ordinateur contient les informations de prĂšs de 550 assassinats ainsi que des liens avec la classe politique avec laquelle a commencĂ© en 2006 le scandale de la parapolitique. Avec le pacte de Ralito, l’ordinateur de Jorge 40 Ă  amener la dĂ©tention de quelques congressistes syndiquĂ©s en liens avec les groupes paramilitaires. 

Accusations

Il est accusĂ© d’avoir dĂ©viĂ© des fonds du secteur de la santĂ© pour financer le Bloc Nord et pour encourager les candidatures de diffĂ©rents hommes politiques de la rĂ©gion qui commandent en intimidant la population. Aussi, le gouvernement des États-Unis l’accuse de trafic de drogues et a demandĂ© son extradition. Tovar nie sa participation dans l’affaire citĂ©e.

La justice colombienne lui attribue 1 573 assassinats. Il a Ă©tĂ© exclu du programme « Justice et paix » pour n’avoir rien rĂ©vĂ©lĂ© des actes commis sous ses ordres et son dĂ©sintĂ©rĂȘt total pour leurs victimes[1].

Famille

Son fils, Jorge Rodrigo Tovar, est nommĂ© en 2020 par le prĂ©sident IvĂĄn Duque au poste de Coordinateur des victimes du conflit armĂ©, au sein du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Cette nomination a suscitĂ© des critiques, Jorge Rodrigo Tovar dĂ©fendant publiquement son pĂšre, le considĂ©rant comme un « prisonnier politique aux États-Unis » et un « hĂ©ros ». Le dĂ©putĂ© Inti Asprilla (Alliance verte) s'est ainsi questionnĂ© : « comment va ĂȘtre rĂ©solu le conflit d’intĂ©rĂȘt : par exemple quand se prĂ©senteront Ă  son bureau des victimes de son pĂšre[1] ? »

Voir aussi

Notes et références

  1. « La Nausée », sur Médelu,

Liens externes

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