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Robertson (Cap-Occidental)

Robertson est une ville de la province du Cap-Occidental en Afrique du Sud. Connue comme la « vallĂ©e des vignes et des roses Â», elle fut fondĂ©e en 1853 et nommĂ©e en hommage Ă  William Robertson, un prĂ©dicateur Ă©cossais de l'Ă©glise rĂ©formĂ©e nĂ©erlandaise.

Robertson
Robertson (Cap-Occidental)
Administration
Pays Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
Province Cap-Occidental
District Cape Winelands
Municipalité Langeberg
Code postal 6705
DĂ©mographie
Population 21 929 hab. (2011)
DensitĂ© 965 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 33° 29′ sud, 19° 32′ est
Superficie 2 273 ha = 22,73 km2
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Afrique du Sud
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Robertson
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Robertson

    Quartiers

    La ville de Robertson se divise en six secteurs : Dorpsig, Droëheuwel, Moreson, Panorama, Robertson SP (le centre-ville) et Uitbreiding.

    Le secteur le plus densĂ©ment peuplĂ© est celui de Robertson SP (9 355 habitants)[1].

    Héritage de l'apartheid, le township de Nkqubela n'est pas rattaché à la commune mais directement à la municipalité de Langeberg.

    DĂ©mographie

    Robertson.
    HĂ´tel de ville de Robertson.

    Selon le recensement de 2011, la commune de Robertson compte 21 929 habitants, majoritairement coloureds (76,75 %). Les blancs et les noirs reprĂ©sentent respectivement 18,53 % et 5,17 % des habitants[1].

    Les Coloureds sont les habitants ultra-majoritaires (plus de 85 %) de tous les quartiers Ă  l'exception de celui du centre-ville, Robertson SP, oĂą ils constituent 48,26 % des rĂ©sidents. Les Blancs habitent quasi exclusivement dans ce quartier (soit 3 974 des 4 063 habitants de souche europĂ©enne de Robertson) oĂą ils reprĂ©sentent 42,48 % des rĂ©sidents. De mĂŞme, 665 des 1 133 habitants de souche bantou rĂ©sident Ă  Robertson SP (7,11 % des habitants).

    L'afrikaans est la langue maternelle majoritairement utilisée par la population locale (92,95 %) devant la langue anglaise (3,70 %)[1].

    La zone urbaine de Robertson comprend Ă©galement le township de Nkqubela (5 786 habitants dont 91,70 % de noirs et 7,85 % de coloureds)[2]. Au total, l'aire urbaine de Robertson compte ainsi 27 715 habitants (60,8 % de coloureds, 23,2 % de Noirs et 14,7 % de Blancs), majoritairement de langue maternelle afrikaans (75,1 %).

    Climat

    La région de Robertson est située à l'intérieur des terres. C'est une zone où le climat est chaud et sec. Toutefois, le relief prémontagneux assure des températures nocturnes fraîches qui sont les plus basses de la province du Cap-Occidental.

    Historique

    L'église réformée néerlandaise (1905).

    Située dans la vallée fertile de Robertson, la ville est à l'origine, et jusqu'à la seconde Guerre des Boers, un centre agricole et un centre industriel où sont construits les wagons de chemin de fer de la colonie du Cap.

    En 1728, la rĂ©gion est intĂ©grĂ© dans le district de Swellendam et accueille de nombreux fermiers migrants Ă  la recherche de pâturage pour leurs moutons. Plusieurs d'entre eux font souche et y construisent leurs fermes. Ă€ la fin des annĂ©es 1840, la rĂ©gion prend le nom de Robertson en hommage au docteur William Robertson, le ministre de l'Ă©glise rĂ©formĂ©e hollandaise de Swellendam qui vient Ă  l'Ă©poque tous les trois mois effectuer les services religieux auprès des habitants. En 1852, il est dĂ©cidĂ© de construire un village sur les terres de la ferme Roodezand qui est rachetĂ©e par les pouvoirs publics pour la somme de 4 200 livres. Le terrain est divisĂ© ensuite en parcelles mises en vente chacune Ă  environ 40 livres. En 1853 commence la construction de la première Ă©glise, laquelle est dĂ©molie en 1905 pour laisser place Ă  l'Ă©glise actuelle sur Paul Kruger Street. L'annĂ©e 1853 est aussi la date de naissance du village de Robertson. L'Ă©rection des Ă©glises d'autres confessions suivent de près tandis que de nombreux commerces commencent Ă  ouvrir et que des Ă©coles sont, elles aussi, construites.

    En 1860, le village est frappé par une épidémie de rougeole suivie d'une épidémie de fièvre qui tuent près d'une centaine de personnes.

    Le village se développe néanmoins et devient une commune prospère dans les années suivantes, réputée pour sa production de fruits, de vin, de brandy et de plumes d'autruche. L'industrie principale devient toutefois pour plusieurs années celle de la construction de wagons de chemin de fer.

    À la suite de la délocalisation de nombreuses industries vers les anciennes républiques boers, Robertson se spécialise dans l'élevage d'autruche jusqu'à l'effondrement du marché au lendemain de la Première Guerre mondiale. De nombreux éleveurs sont alors ruinés mais plusieurs d'entre eux parviennent à se reconvertir dans la viticulture et l'élevage de chevaux de course, permettant à Robertson de retrouver la prospérité[3].

    Tourisme

    Le tourisme s'est développé à Robertson grâce à sa situation au sein d'une vallée viticole et grâce à son patrimoine architectural.

    Plusieurs édifices de la ville sont inscrits au patrimoine national (South African National Monuments) tels la Pink Church (1859), le musée de la ville (1860), la maison de style Edwardienne au 12 de la rue Piet Retief (1904), la maison de style Victorien du 59 Van Reeneen Street (1914) et la maison à poudre à canon.

    L'église réformée hollandaise, située au 39 Paul Kruger Street, date de 1905 et a été bâtie sur les fondations de la première église de la ville.

    L'industrie viticole participe également au développement touristique de la vallée.

    Industrie viticole

    • Graham Beck
    • Springfield
    • Bon Cap
    • Majors Hill
    • Excelsior Estate

    Notes et références

    Liens externes

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