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Robert Montdargent

Robert Montdargent, né le à Paris (Seine), est un journaliste et homme politique français.

Robert Montdargent
Illustration.
Fonctions
Maire d'Argenteuil
–
(18 ans, 3 mois et 4 jours)
Prédécesseur Victor Dupouy
Successeur Roger Ouvrard
Député français
–
(18 ans, 11 mois et 3 jours)
Élection 4 mars 1973 (suppléant)
RĂ©Ă©lection 19 mars 1978
21 juin 1981
23 mars 1986 (scrutin proportionnel)
12 juin 1988
Circonscription 3e du Val-d'Oise (1974-1986)
Val-d'Oise (1986)
5e du Val-d'Oise (1988-1993)
Législature Ve, VIe, VIIe, VIIIe et IXe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Léon Feix (3e)
Michel Coffineau (5e) (indirectement)
Successeur Jean-Pierre BĂ©quet (3e (indirectement)
Georges Mothron (5e)
Conseiller régional d'Île-de-France
–
(8 ans)
Président Michel Giraud
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (Seine)
Nationalité Française
Parti politique PCF
Père Maurice Montdargent
Mère Berthe Varois
Conjoint Charlotte Pamphile
Enfants 2 enfants
Profession journaliste

Membre du Parti communiste français, il est député du Val-d'Oise de 1974 à 1993, conseiller régional d'Île-de-France de 1978 à 1986 et maire d'Argenteuil de 1977 à 1995.

Biographie

Robert Montdargent est le fils de Maurice Montdargent et de Berthe Varois. Il Ă©pouse en 1958 Charlotte Pamphile avec qui il a deux enfants[1].

Après des études secondaires au lycée Montaigne et au lycée Louis-le-Grand, Robert Montdargent devient rédacteur de la Renaissance du Val-d’Oise, journal de la fédération du Parti communiste français (PCF) du Val-d'Oise à laquelle il adhère et dont il est le premier secrétaire en 1966. Il entre au comité central du PCF en 1970[1].

Député du Val-d'Oise

Il devient député de la 3e circonscription du Val-d'Oise[2] le à la suite du décès de Léon Feix.

Il remplit cinq mandats, jusqu'en 1993. Il fait partie de la commission des Affaires étrangères dont il occupe la vice-présidence[1].

Gestion d'Argenteuil

Sa gestion de la ville fut qualifiée de chaotique par ses adversaires. Il s'opposa notamment à l'utilisation par le Parti communiste d'un tract dénonçant le coût de l'immigration pour les communes, tract qui avait une visée électorale. Il est battu par le candidat de droite dans sa circonscription lors des élections législatives de 1993 marquées par un fort recul de la gauche et, désavoué par la section communiste locale[3], est à nouveau battu en 1995 sur la commune d'Argenteuil par la liste communiste officielle conduite par Roger Ouvrard, lui-même conduisant une liste dissidente[4].

Sa gestion de la commune a Ă©tĂ© critiquĂ©e par la Chambre des comptes. L'endettement de la commune atteint en 1997 près de 1 milliard de francs[5]. Pour ses adversaires du Parti socialiste, Robert Montdargent est responsable du « gouffre financier Â» dans lequel s'est trouvĂ©e la commune du fait de « projets pharaoniques Â» et de sa mise sous tutelle ultĂ©rieure[6].

Publications

Notes et références

  1. Claude Pennetier, Notice biographique, sur maitron.fr.
  2. Le redécoupage des circonscriptions de 1986 a modifié la carte électorale du département.
  3. Robert Montdargent, liberation.fr, 21 février 1995
  4. L'ultimatum du maire PC d'Argenteuil expire ce soir Robert Montdargent exige le retrait de la liste PC-PS, liberation.fr, 17 mai 1995
  5. Argenteuil criblé de dettes.Un rapport de la Chambre des comptes critique la gestion de l'ancien maire PC, liberation.fr, 7 février 1997
  6. La présence de l'ex-maire PCF fait jaser, leparisien.fr, 12 janvier 2011

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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