Richardménil
Richardménil est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est, près de Nancy.
Richardménil | |||||
La mairie. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Grand Est | ||||
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Moselle et Madon | ||||
Maire Mandat |
Xavier Boussert 2020-2026 |
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Code postal | 54630 | ||||
Code commune | 54459 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Richardménilois, Richardméniloises [1] | ||||
Population municipale |
2 308 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 322 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 35′ 41″ nord, 6° 10′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 222 m Max. 315 m |
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Superficie | 7,17 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Richardménil (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Neuves-Maisons | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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GĂ©ographie
Richardménil se trouve sur la Moselle, à environ 20 minutes au sud de Nancy via l'autoroute A330. La commune fait partie de la communauté de communes Moselle et Madon[2].
Richardménil est aussi traversée par le canal des Vosges (anciennement canal de l'Est).
Urbanisme
Typologie
Richardménil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Richardménil, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 4 098 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (34,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (35 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,7 %), terres arables (23,9 %), zones urbanisées (17,6 %), eaux continentales[Note 3] (12,9 %), prairies (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Morphologie urbaine
Les quartiers et lieux-dits de la commune sont :
- le Haut du lac,
- le Vert Village,
- le Bois Impérial,
- le Bas du lac,
- les Bachots.
Toponymie
D'un nom de personne Richard + mansionile.
Richartmesnil (1198), Richartmainil (1242), Richardi menillum (1402).
Histoire
- Faisait partie de la villa gallo-romaine de Ludres.
- Château mentionné au XIVe siècle, détruit en 1820.
- Pris par Jean de Châlons en 1442.
- L'armée de Napoléon y campa lors de la retraite de Russie en 1812.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2020, la commune comptait 2 308 habitants[Note 4], en diminution de 2,45 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Cette ville compte Ă©galement deux Ă©coles.
Sports
Richardménil possède un parcours de santé, deux stades de football, un city ainsi que des courts de tennis et un skatepark. Le club de foot local est le FCRF2M (Football Club Richardménil Flavigny Méréville Messein).
"Les Foulées De La Solidarité" sont organisées le jour du Téléthon sur un parcours de 10,4 km composé de 4 boucles de 2,6 km.
Économie
Entreprises et commerces
Une zone où quelques dizaines d'entreprises sont implantées se trouve à côté de la route nationale.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
- Un château d’eau construit en 1938 et détruit le jeudi à 20 h 30. La police et les journaux locaux ont diffusé l’information pour l’occasion. L’édifice renfermait un petit bout d’histoire du XXe siècle, selon Serge Triffault : « Il a été mitraillé par l’aviation américaine en août 44 en préparation de l’assaut du pont de Flavigny car il pouvait servir de poste d’observation et de défense aux Allemands ». S’il a survécu à la guerre, les projets immobiliers et les tractations politiques auront finalement eu raison de ce vieux vétéran de 81 ans qui se couchera ce jeudi[20].
- Une ancienne motte castrale du Moyen Âge a été inscrite monument historique en 1991[21].
- Tumulus du bois de Grève.
- Château des Armoises construit au XIVe siècle au sud de l’église, à l'ouest d'un premier habitat noble mentionné au XIIIe siècle. La maison-forte a probablement été édifiée par Renaud de Nancy. Elle entre dans le patrimoine des sires des Armoises par mariage en 1430. À la suite d'exactions commises par Collard des Armoises sur leur territoire, la maison-forte est attaquée et incendiée par les Messins en 1443. Elle est rapidement réparée et d'importants travaux sont entrepris dans la maison d'après les comptes des années 1545-1549. La famille d'Armoises cède le château des Armoises en 1613 à Henri de Ludres, coseigneur de Richardménil, qui le démolit entièrement pour réaménager son château. Des fouilles ont été entreprises sur le site en 1984-1988 par Gérard Giuliato et son équipe[22] - [23] - [24].
- Vieux château actuel 14e reconstruit en 1613 à l'emplacement du château du bas, restauré après 1677 pour effacer les ruines de la guerre de Trente Ans. Il appartenait à la famille de Ludre. Vendu à la Révolution comme bien d'émigré et démoli. Une fois l'orage révolutionnaire passé, Théodore de Ludre, marquis de Frolois, passa sa vie à reconstituer l'ancien domaine familial. Il racheta la maison de maître qui avait remplacé le château, la fit modifier (notamment la toiture) et apposer les armes de ses parents alors toujours en vie, les Ludre-Custines, sur le fronton. Le château existe toujours avec sa chapelle.
- Château 14e appartenant aux Haraucourt (on ne sait rien sur ce dernier)
- Château Rouge, construit vers 1860 par Prosper Morey pour Gaston de Ludres fit construire un nouveau château, incendié par les troupes américaines au cours de l'hiver 1944-1945 ; les ruines en ont été rasées. Le nom du château lui venait de ses encadrements de portes et fenêtres en briques.
- Canal de l'Est et canal latéral de la Moselle : jonction, écluses, port.
Édifices religieux
- Église Saint-Georges XIXe siècle : boiseries et tableau
- Chapelle (Vieux-château).
Équipements
Une halte nautique est implantée au niveau de la passerelle Mangin (élève de Gustave Eiffel)[25], elle est gérée par l'Association pour le développement de l'environnement à Richardménil (ADER). Sa capacité d'accueil est de 10 à 15 bateaux, l'électricité, l'eau sont mises à disposition des navigateurs pour quelques euros.
Un commerce principalement alimentaire est situé à quelques centaines de mètres de la halte, avec un service permettant aux navigateurs de ne pas porter leurs courses puisque transporté par voiture directement au bateau.
Richardménil dispose également d'une halte camping-car. Celle-ci est située en bas de la rue du Lac (anciennement chemin de la Levrette) ; elle est réservée aux véhicules de moins de 3,5 T et est gérée par la municipalité.
Personnalités liées à la commune
Nicolas de Ludres (1464-1539) : seigneur de Richardménil et comte d'Affrique (en souvenir d'une colline appelée le Mont d'Affrique en Bourgogne et d’où sa famille était originaire). Autrefois, un tableau dans l'église de Richarménil rappelait sa mémoire en ces termes : "Anno 1526. Nicolas de Frolois, comte de Ludres et d'Afrique et sa famille défendirent la religion et la foi catholique avec Antoine, duc de Lorraine, contre les luthériens d'Allemagne au combat de Saverne et sauvèrent la Lorraine de leur invasion". À la mort de Nicolas de Ludres, on construisit pour lui un somptueux mausolée à la collégiale Saint Georges de Nancy.
HĂ©raldique, logotype et devise
Blason | De sable au lion d'or, lampassé et couronné de gueules. |
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Détails | Ce sont les armes de la famille de Richardménil, d'ancienne chevalerie. Cette famille s'éteignit au XIVe siècle et la terre passa dans les maisons de Lenoncourt puis de Ludres. (UCGL) |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Richardménil », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Richardménil sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
- Site de la communauté de communes
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Richardménil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Liste des maires d'après MairesGenWeb
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Richardménil. Démolition : fin de partie pour le château d’eau », sur www.estrepublicain.fr (consulté le ).
- « Motte castrale (ancienne) », notice no PA00106448, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Compte-rendu des fouilles : Richardménil », dans Le Pays lorrain, 86e année, 1989, no 1, p. 62 (lire en ligne)
- Sous la direction de Gérard Giulato, Le « Château des Armoises » à Richardménil (XIVe – XVIIe siècle). Archéologie d’une maison forte lorraine, Presses universitaires de Nancy (collection « Archéologie, Espaces, Patrimoines »), 2007, (ISBN 978-2-86480754-4) (compte-rendu par Charles Kraemer, « Gérard Giuliato (dir.), Le « Château des Armoises » à Richardménil (XIVe – XVIIe siècle). Archéologie d’une maison forte lorraine », Archéologie médiévale, no 38, 2008, p. 325-326
- Ville de Richarménil : histoire de Richardménil
- http://www.richardmenil.fr/mairie/la-commune/sauvons-la-passerelle-mangin