Ricardo Rojas
Ricardo Rojas, né le à San Miguel de Tucumán et décédé le à Buenos Aires, est un écrivain, poète, historien, historien de la littérature, journaliste et pédagogue argentin.
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(Ă 74 ans) Lima |
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Académie nationale d'Histoire d'Argentine (en) Académie royale galicienne |
Biographie
Issu de l’une des familles les plus influentes de Santiago del Estero — son père était gouverneur de la province —, il passa son enfance à Antajé, petite localité de la province de Santiago del Estero, puis gagna Buenos Aires afin d'y poursuivre des études universitaires. De 1926 à 1930, sous le deuxième mandat d’Hipólito Yrigoyen, il occupa la fonction de recteur de l’université de Buenos Aires. À partir de 1930, il milita pour le parti Union civique radicale, ce qui lui valut d’être relégué à la grande île de la Terre de Feu, pour y être incarcéré dans la prison d’Ushuaïa. C’est pendant sa détention qu’il entreprit la rédaction d’Archipiélago, ouvrage qui traite de l’histoire des Yagans et des Selknams, de leur religion, et des pensées qu’eut à leur endroit Charles Darwin[1].
Il Ă©crivit des poĂ©sies d’allure nĂ©oromantique et traditionnelle, et des Ĺ“uvres de théâtre inspirĂ©es de thèmes incas. C’est cependant dans ses ouvrages Ă©rudits et dans ses essais qu’il s’illustra surtout, parmi lesquels se dĂ©tache en particulier sa monumentale Historia de la literatura argentina, en huit volumes. On lui doit Ă©galement des livres d’investigation historique (dont La RestauraciĂłn nacionalista, de 1909, l’un de ses ouvrages les plus ambitieux), des chroniques de voyage, et des biographies. Parmi ces dernières, El santo de la espada, livre consacrĂ© Ă JosĂ© de San MartĂn, fut portĂ© Ă l’écran en 1970 par Leopoldo Torre Nilsson.
Miguel de Unamuno, Leopoldo Lugones, Manuel Gálvez, Arturo Jauretche et beaucoup d’autres ont tenu sur ses écrits des propos élogieux. En 1952, il fut proposé pour le prix Nobel de littérature. Une rue de Córdoba a été nommée en son honneur, ainsi qu’un centre culturel de l’université de Buenos Aires.
Ĺ’uvres
- Victoria del Hombre (1903)
- El PaĂs de la Selva (1907)
- Cartas de Europa (1908)
- El Alma Española (1908)
- CosmĂłpolis (1908)
- La RestauraciĂłn Nacionalista (1909)
- BibliografĂa de Sarmiento (1911)
- Los Lises del BlasĂłn (1911)
- BlasĂłn de Plata (1912)
- Archivo Capitular de Jujuy (1913/1944)
- La Universidad de Tucumán (1915)
- La Argentinidad (1916)
- PoesĂas de Cervantes (1916)
- Historia de la literatura argentina, 8 tomes.
- Los Arquetipos (1922)
- PoesĂas (1923)
- Facultad de FilosofĂa y Letras (1924)
- Discursos (1924)
- Eurindia (1924)
- La Guerra de las Naciones (1924)
- Las Provincias (1927)
- El Cristo Invisible (1927)
- ElelĂn (1929)
- Discursos del Rector (1930)
- Silabario de la DecoraciĂłn Americana (1930)
- La Historia de las Escuelas (1930)
- Memoria del Rector (1930)
- El Radicalismo de Mañana (1932)
- El Santo de la Espada (1933)
- Cervantes (1935)
- Retablo Español (1938)
- Un Titán de los Andes (1939)
- Ollantay (1939)
- El Pensamiento vivo de Sarmiento (1941)
- Archipiélago (1942)
- La Salamanca (1943)
- El Profeta de la Pampa (1945)
- La Entrevista de Guayaquil (1947)
- La Victoria del Hombre y otros cantos (1951)
- Ensayo de crĂtica histĂłrica sobre Episodios de la vida internacional Argentina (1951)
- Oda Latina (1954)
RĂ©compenses et distinctions
- Gran Premio de Honor de la SADE en 1945[2].
Notes et références
- (es) Juventud Radical de Salta, « Ricardo Rojas a 50 años de su partida: 1957 - 29 de julio- 2007 », Juventud Radical de Salta, (consulté le )
- (es) Roberto Giusti, Perfil del tiempo-Actos de Fe”, en Expresión, Año I, t. I, .
Liens externes
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (es) Fondation Ricardo Rojas
- (es) Centre culturel Ricardo Rojas