René Casparius
René Casparius (Lille, - Mort pour la France[1] au-dessus de l'Océan Atlantique, le ) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Ralliant les forces françaises libres dès , il se distingue dans de nombreuses missions au-dessus de la Manche et de l'Atlantique avant de disparaître en mer en 1942.
René Casparius | |
Naissance | Lille (Nord) |
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Décès | Océan Atlantique Mort au combat |
Origine | France |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
Arme | Armée de l'air |
Grade | Capitaine |
Années de service | 1939 – 1942 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de Guerre 1939-1945 |
Biographie
Avant-guerre
René Casparius naît le à Lille dans le Nord[2]. Il effectue des études supérieures en lettres et en philosophie à la Sorbonne et devient enseignant[3]. Il prépare un doctorat lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate[2].
Seconde Guerre mondiale
Mobilisé dans l'infanterie en 1939, il devient ensuite observateur embarqué dans l'Armée de l'air à Versailles puis sur la base de Francazal[4]. Promu aspirant le , il est de ceux qui refusent l'armistice annoncé par le maréchal Pétain. Entendant l'appel du général de Gaulle, il embarque le à bord d'un Caudron C.440 en compagnie de Didier Béguin, Raymond Roques et Jacques-Henri Schloesing[4]. Parvenu en Angleterre le , Casparius s'engage avec ses camarades dans les forces aériennes françaises libres[2]. Sur les bases de St Athan (en) puis d'Odiham (en), il est dans un premier temps professeur d'anglais pour les élèves-pilotes français puis suit lui-même un entraînement de pilote avant de rejoindre en les rangs du no 235 Squadron et de prendre les commandes d'un Bristol Beaufighter[3]. Promu lieutenant en mars puis capitaine en octobre, il s'illustre durant toute l'année 1942 dans les missions qui lui sont confiées, remportant trois victoires aériennes[2]. Le , alors qu'il effectue une mission de repérage de sous-marins au large de Brest, René Casparius et son navigateur sont portés disparus[2]. L'épave de leur appareil et leurs corps n'ont jamais été retrouvés.
DĂ©corations
Références
- « René Rodolphe Casparius », sur Mémoire des hommes.
- « René Casparius », sur www.ordredelaliberation.fr.
- Notin 2000.
- Trouplin 2010.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Henry Lafont, Aviateurs de la liberté : Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres, Vincennes, SHAA, , 320 p. (ISBN 2-904521-46-1).
- Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix du Sud 1940-1942 : Aviateurs belges et de la France libre en Afrique, Paris, Editions du Gerfaut, , 286 p. (ISBN 2-914622-92-9, lire en ligne).
- France. Ordre de la Libération, Mémorial des Compagnons de la libération : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
- « Les Forces Aériennes Françaises Libres. Juin 1940 : naissance des FAFL au Moyen-Orient », Icare (revue), no 128,‎ .
- Yves Morieult, « Les French Flight des escadrilles françaises au sein de la RAF », Aéro Journal, no 33,‎ .
- Dominique Breffort, « Les Forces Aériennes Françaises Libres et la reconstitution de l'armée de l'air (1940-1945) », Wing Masters, no HS n°3,‎ .