René Caby
René Auguste Caby, né le à Lallaing dans le Nord et fusillé le au fort du Vert-Galant à Wambrechies, est un militant communiste et un résistant français.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 22 ans) Fort du Vert-Galant (Wambrechies) |
SĂ©pulture |
Cimetière de Rieulay (d) |
Nom de naissance |
René Auguste Caby |
Nationalité | |
Domicile | |
Activités | |
Conjoint |
Angèle Dubusse (d) (de à ) |
Parti politique | |
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Distinction |
Biographie
René Auguste Caby naît le à Lallaing dans le département du Nord. Son père, Auguste Caby, est sondeur, sa mère, Blanche Dujardin, est sans profession[1].
René Caby est ouvrier agricole, il vit à Vred. Il se marie le avec Angèle Angélique Dubusse à Marchiennes-Campagne, cette commune est absorbée cinq ans plus tard par Rieulay[1]. Leur fils André naît à Marchiennes-Campagne le 13 juillet 1940 mais meurt à Vred le 1er mars 1941. Leur fille Andrée Blanche naît à Vred le 23 septembre 1941 mais meurt le 31 janvier 1942 dans cette même commune.
René Caby est un militant communiste, il rejoint la Résistance durant l'Occupation, premièrement au sein du groupe Ferrari, puis au sein de la 20e compagnie FTP. C'est par ce biais qu'il participe au sabotage des écluses de Warlaing puis de Lallaing sur la Scarpe, puis de la voie ferrée de la ligne de Douai à Blanc-Misseron entre Douai et Valenciennes[1]. Après l'arrestation du vrédois François Sans, son frère jumeau Élisée reprend avec René Caby sa succession dans différentes responsabilités[2] - [3].
Les Renseignements généraux de Valenciennes l'arrêtent le à Pont-de-la-Deûle, hameau de Flers-en-Escrebieux, pour « menées communistes et détentions d’armes prohibées », il est emprisonné à la maison d'arrêt de Douai puis à la prison de Loos. Le tribunal militaire allemand FK 678 de Valenciennes le condamne à mort le 2 décembre 1942 et il est fusillé le 15 décembre[4] - [5] au fort du Vert-Galant à Wambrechies[1], en compagnie de deux autres Français Léon Fondu et Georges Recat de Marly, un Italien Bernard Nigra de Fresnes-sur-Escaut, et deux Polonais : Georges Boulom de Somain et Jean Wayzand de la fosse De Sessevalle, sise à Somain[6].
Il est inhumé au cimetière de Rieulay, près de l'entrée, avec ses beaux-parents et ses enfants. Une rue porte son nom à Rieulay. Une autre porte également son nom à Vred, elle prend naissance devant sa mairie, avec le croisement de la route départementale no 25, croise la rue Richez-Ferrari et continue vers l'est-nord-est du finage[7]. Son nom, mal orthographié (Gaby au lieu de Caby), figure sur le monument aux morts sis dans le cimetière de Vred. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume par décret du 30 septembre 1959.
- DĂ©tail de sa tombe.
- Monument aux morts de Vred.
- DĂ©tail du monument aux morts de Vred.
- La rue René-Caby à Rieulay en juillet 2018.
- La rue René-Caby à Vred en août 2022.
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur (décret du )
Notes et références
- Julien Lucchini, « Notice CABY René, Auguste », Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social,‎ (lire en ligne)
- Fossier 1977, p. 116.
- Estager 1986.
- Fossier 1977, p. 117.
- Pierrard et Rousseau 1980.
- Fossier 1977, p. 224.
- Jean-Claude Lukaszewski, « Vred : la rue René-Caby fait peau neuve et passe en sens unique », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Marie Fossier (préf. Marcel Paul), Zone interdite : Mai 1940–mai 1945, Nord-Pas-de-Calais, Les Éditions sociales, , 774 p., p. 116-117, 224.
- André Pierrard et Michel Rousseau (préf. Daniel Mayer), Eusebio Ferrari : À l'aube de la résistance armée, La Découverte, , 271 p. (ISBN 2-901968-36-8).
- Jacques Estager, Ami, entends-tu... : La Résistance populaire dans le Nord-Pas-de-Calais, Éditeurs français réunis, , 288 p. (ISBN 978-2-40223-208-1).