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RamĂłn Vinay

RamĂłn Mario Francisco Vinay SepĂșlveda (nĂ© le Ă  ChillĂĄn, Chili et mort le Ă  Puebla de los Ángeles au Mexique) est un heldentenor chilien d'origine italo-française.

RamĂłn Vinay
Description de l'image RamĂłn Vinay.jpg.
Nom de naissance RamĂłn Mario Francisco Vinay SepĂșlveda
Naissance
ChillĂĄn, Drapeau du Chili Chili
DĂ©cĂšs (Ă  84 ans)
Puebla de los Ángeles Drapeau du Mexique Mexique
Activité principale Artiste lyrique
TĂ©nor
Lieux d'activité Festival de Bayreuth
Années d'activité 1938 - 1969 (chant)

Biographie

AprÚs des études de violon, il découvre qu'il possÚde une voix de baryton et, ayant gagné un concours d'amateurs, il fait ses débuts à l'Opéra de Mexico, en 1938, dans le Comte de Luna (Le TrouvÚre de Verdi), rÎle aigu de baryton. Peu aprÚs, il s'aperçoit que sa voix est celle d'un ténor, à la suite de quoi il fait de nouveaux débuts, en 1943, en Don José (Carmen de Bizet).

Ténor héroïque pendant vingt années, il fit le tour du monde dans des rÎles tels que Otello (Verdi), qu'il chanta plus de deux cinquante fois[1], TannhÀuser, Tristan, Siegmund, Siegfried, Parsifal (Wagner), Canio (Leoncavallo), Samson (Saint-Saëns). Il chanta au Metropolitan Opera de New York de 1946 à 1961, à la Scala de Milan en 1947-1948, à Covent Garden de 1953 à 1960, et de 1952 à 1962 au Festival de Bayreuth, dont il fut un des piliers au moment de son renouveau, incarnant Tristan pour Herbert von Karajan, mais aussi Parsifal, Siegmund, TannhÀuser. Il reste surtout associé au rÎle de Otello, qu'il chanta notamment avec Arturo Toscanini à New York en 1947 et avec Wilhelm FurtwÀngler à Salzbourg en 1951, et qu'il fut le premier à interpréter à la télévision lors du premier « TV broadcast » du Met en 1948.

Ses enregistrements les plus connus sont Otello (Giuseppe Verdi) sous la direction d'Arturo Toscanini (1947), Tristan sous la direction de Herbert von Karajan (1952), La Walkyrie (Siegmund) et Parsifal sous la direction de Clemens Krauss (1953). Vinay possédait une voix puissante et solide, dont le timbre n'était pas des plus brillants, mais d'une grande musicalité ; les critiques louent surtout l'intelligence dramatique de ses interprétations.

Il repassa à la fin de sa carriÚre, dans les années 1960, au registre de baryton, interprétant Telramund (Wagner) à Bayreuth en 1962, Iago (Verdi), Bartolo (Rossini) ou encore Falstaff (Verdi), Scarpia (Puccini) jusqu'en 1969. Du fait de cette double carriÚre (ténor et baryton), il « demeure le seul grand chanteur à avoir jamais incarné Otello et Iago [...] Son grand instinct dramatique, sa voix puissante et expressive, au timbre sombre, en ont fait un des acteurs-chanteurs les plus puissants des années 1950[2]. »

Discographie

Références

  1. Le Nouveau Dictionnaire des interprÚtes, sous la direction de Alain Pùris, Robert Laffont, collection « Bouquins », 2015, p. 998.
  2. L'Univers de l'opĂ©ra. ƒuvres, scĂšnes, compositeurs, interprĂštes, sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Robert Laffont, collection « Bouquins », 2012, p. 1144.

Liens externes

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