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Rainbow Warrior I

Le premier Rainbow Warrior I (littéralement « Guerrier de l'arc-en-ciel I », nommé d'après une légende amérindienne[1]) est un ancien chalutier de haute mer, racheté par l'ONG écologiste Greenpeace. Il est utilisé par l'association dans les années 1980, pour naviguer dans les parages des Atolls, et gêner les essais nucléaires français, en cours à cette époque dans le Pacifique, sur les 2 îles polynésiennes de Moruroa et Fangataufa.

Rainbow Warrior I
illustration de Rainbow Warrior I
Le Rainbow Warrior I de 1978.

Autres noms Sir William Hardy (1955-1977)
Type Navire
Histoire
Lancement 1955
Statut Coulé le à Auckland
Caractéristiques techniques
Longueur 40 m
Tirant d'eau 4,6 m
Puissance 2 moteurs Diesel
620 m2 de voiles
Vitesse 12 nĹ“uds (moteurs)
5 Ă  7 nĹ“uds (voiles)
Carrière
Propriétaire Ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation
Armateur Ministère de l'agriculture du Royaume-Uni (1955-1977)
Greenpeace (1978-1985)
Pavillon Royaume-Uni
Port d'attache Amsterdam

Alors que le navire est en route en 1985 vers "Mururoa" afin d'entraver ces essais et qu'il est à quai dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, il est coulé par 2 agents des services secrets français, déclenchant l'affaire du Rainbow Warrior.

Carrière

Construit en 1955 à Aberdeen en Écosse en tant que chalutier de Haute Mer, sous le nom de Sir William Hardy, il est utilisé par le ministère de l'agriculture du Royaume-Uni jusqu'en 1977.

Vendu pour 40 000 livres Ă  Greenpeace, il subit quatre mois de travaux pour devenir le Rainbow Warrior, et devient leur premier bateau et navire amiral, mis en service le .

Naufrage

Alors qu'il est à quai dans le port d'Auckland, (faisant une halte sur sa route vers Mururoa, pour gêner et protester contre les essais nucléaires français), les services secrets français, commandités par le ministre de la Défense français Charles Hernu (avec l'autorisation explicite du président de la République française François Mitterrand), font couler le navire, avec 2 charges explosives placées sous la coque par deux plongeurs sous-marin. Le navire est évacué en pleine nuit par l'équipage après la première explosion, mais le photographe Fernando Pereira faisant partie de l'expédition pour prendre des photos, retourne à bord au moment de la deuxième explosion, et périt dans la coque qui est à moitié submergée.

Épave

L'Ă©pave renflouĂ©e sans avoir Ă©tĂ© rĂ©parĂ©e, a Ă©tĂ© coulĂ©e après avoir Ă©tĂ© remorquĂ©e et repose Ă  26 m de profondeur au large de Matauri Bay (en) près des ĂŽles Cavalli[2]. Elle est devenue un site apprĂ©ciĂ© par les plongeurs[3].

Notes et références

  1. (en) The Bombing of the Rainbow Warrior - Greenpeace
  2. La plongée, ed. Le spécialiste,2007 p. 292
  3. (en) « Wreck to reef - The transfiguration of the Rainbow Warrior », sur New Zealand Geographic (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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