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Rabia al Adawiyya

Rabia al Adawiyya al Qaysiyya (arabe : ۱ۧۚŰčŰ© Ű§Ù„ŰčŰŻÙˆÙŠŰ© Ű§Ù„Ù‚ÙŠŰłÙŠŰ©) ou simplement Rabia Basri (713/717–801) est une mystique et une poĂ©tesse musulmane qui vĂ©cut Ă  Bassorah. Elle est une figure majeure du soufisme.

Rabia al Adawiyya
Rabia représentée sur une miniature persane.
Biographie
Naissance
Entre et
Bassorah
DĂ©cĂšs
SĂ©pulture
Nom dans la langue maternelle
۱ۧۚŰčŰ© Ű§Ù„ŰčŰŻÙˆÙŠŰ© Ű§Ù„Ù‚ÙŠŰłÙŠŰ©â€Ž
Surnom
La mĂšre du Bien
Activités
Prononciation

Biographie

La rĂ©putation qui l’entoure et la transmission de ses enseignements laissent penser qu’elle a vraiment Ă©tĂ© une figure historique. Elle est considĂ©rĂ©e comme l'une des membres de "Dhai Qalandar"[Note 1]. Toutefois, les informations sur sa biographie sont essentiellement dues aux hagiographies tardives dont nous disposons. L’une des sources les plus connues, Le mĂ©morial des saints (en), de Farid al-Din Attar, date du xiie siĂšcle. Et Ă  mesure qu’elles se dĂ©veloppent, ces sources se chargent de plus en plus de merveilleux. La figure mystique et littĂ©raire de Rabia s’est donc dĂ©veloppĂ©e sur plusieurs siĂšcles, s'enrichissant peu Ă  peu de lĂ©gendes[1].

Dans ces conditions, il est sans doute prĂ©fĂ©rable d’aborder Rabia comme « un profil de saintetĂ© archĂ©typal » qui s’est construit progressivement, et non comme un personnage dont on dresse le portrait historique[1].

Il semble cependant assez sĂ»r qu’elle vĂ©cut Ă  Bassorah — une ville dont le rĂŽle a Ă©tĂ© fondamental dans le dĂ©veloppement du soufisme Ă  cette Ă©poque[2] — et oĂč elle est considĂ©rĂ©e comme une des saintes (wali). Elle doit venir d'une famille pauvre, et peut-ĂȘtre fut-elle volĂ©e encore enfant pour ĂȘtre vendue comme esclave, et selon la lĂ©gende, elle aurait rĂ©ussi Ă  survivre en devenant chanteuse – ce qui correspond peut-ĂȘtre, note Pierre Lory, Ă  un thĂšme de l’hagiographie chrĂ©tienne fort rĂ©pandu : la conversion de la femme aux mƓurs dissolues. elle devient la disciple du grand soufi Hassan al-Basri (m. 728)[2].

Elle a Ă©galement gardĂ© un cĂ©libat strict[3], chose qui Ă©tait Ă©tonnante en islam, qui Ă©rige le mariage en modĂšle et rejette le monachisme. Elle rejeta d’ailleurs de nombreuses demandes en mariage, voulant se donner seulement Ă  Dieu, son AimĂ©. Mais cela ne l’empĂȘcha pas d’avoir de nombreux visiteurs, dont certains furent des mystiques importants, et son renom lui attira des disciples qui la rejoignaient pour suivre ses enseignements, souvent donnĂ©s sous forme poĂ©tique[4], et son immense rayonnement lui valut la vĂ©nĂ©ration de ses contemporains.

Farid al-Din Attar rapporte diffĂ©rentes anecdotes qui montrent l'estime en laquelle Hassan al-Basri tenait sa disciple. Ainsi, aprĂšs une nuit et un jour passĂ©s avec Rabia Ă  converser sur la voie sprituelle, il dĂ©clara[5] : « Lorsque Ă  la fin nous terminĂąmes cette discussion, je reconnus que je n'Ă©tais qu'un indigent et elle une riche au cƓur sincĂšre. »

Plusieurs rĂ©cits font aussi Ă©tat de miracles : apparition merveilleuse de nourriture pour ses hĂŽtes, lumiĂšre Ă©manant de son corps qui permettait de se passer de lampe
 Pour lĂ©gendaires qu’ils soient, ces rĂ©cits marquent clairement le statut de sainte et d’amie de Dieu (waliyya) de Rabia.

En outre, un dialogue rapportĂ© par Attar laisse penser que Rabia Ă©tait vĂ©gĂ©tarienne[3]: un jour qu'Al-Basri s'Ă©tonnait de voir des antilopes s'approcher et rester auprĂšs de Rabia, il lui demanda d'oĂč cela venait et pourquoi les mĂȘmes antilopes le fuyaient. « "Qu'as-tu mangĂ© aujourd'hui, Hassan?" demanda-t-elle. — "(...) De la purĂ©e que j'ai fait cuire avec un morceau de graisse." — "Toi qui manges leur graisse reprit Rabia, comment ne te fuiraient-elles pas?"[6] » Pour l'islamologue Annemarie Schimmel, un tel propos laisse clairement entendre qu'on attribuait Ă  Rabia une complĂšte abstinence de produits animaux, raison pour laquelle les bĂȘtes s'approchaient d'elle. Et Schimmel prĂ©cise qu'on rapporte aussi de telles lĂ©gendes Ă  propos de saints d'Afrique du Nord, et que certains d'entre eux s'abstenaient mĂȘme de tuer des insectes[7].

ƒuvre

Rabia n’a pas laissĂ© d’écrits. Ce que l’on connaĂźt d’elle consiste essentiellement en des fragments, que l'on trouve notamment dans des recueils de vies de soufis, comme le cĂ©lĂšbre MĂ©morial des saints de Farid al-Din Attar[8]. La tradition hagiographique lui attribue cependant des priĂšres, des rĂ©ponses et des vers[1].

L'amour divin

D'aprĂšs le peu que l'on connaĂźt de cette Ɠuvre, elle semble avoir surtout cĂ©lĂ©brer l'amour (maáž„abba) et l'intimitĂ© ('uns) de Dieu[4], et les poĂšmes qu'il nous reste font d'elle l'un des premiers chantres de l'amour divin[2].

Pierre Lory parle Ă  ce propos de « doctrine de l’amour intĂ©gral », un attachement Ă  Dieu seul – qui explique sans doute pourquoi elle a repoussĂ© mariage et maternitĂ©. Elle disait d’ailleurs : « Le mariage est nĂ©cessaire Ă  qui peut choisir. Quant Ă  moi, je n’ai pas le choix de ma vie. Je suis Ă  mon Seigneur et dans l’ombre de ses commandements ; ma personne n’a aucune valeur. »[1] Son amour pour Dieu est absolu, il n'y a aucune place pour l'amour de quoi que ce soit d'autre, et le monde n'a aucune importance Ă  ses yeux[9]. Au printemps, elle allait jusqu'Ă  fermer les fenĂȘtres sans prĂȘter la moindre attention aux fleurs nouvelles pour s’absorber totalement dans la contemplation du CrĂ©ateur de ces fleurs et du printemps[10].

Elle cherche Ă  aimer Dieu uniquement pour lui, au-delĂ  de toute crainte ou attente, de toute peur de l’enfer ou dĂ©sir du paradis[1]. Ainsi, elle dĂ©clare dans ce propos cĂ©lĂšbre l'ardeur de l'amour dĂ©sintĂ©ressĂ© de Dieu[4]: « Dieu, (...) si c'est par crainte de l'enfer que je Te sers, condamne-moi Ă  brĂ»ler dans son feu, et si c'est par l'espoir d'arriver au paradis, interdis-m'en l'accĂšs; mais si c'est pour Toi seul que je sers, ne me refuse pas la contemplation de Ta face[11]. » Et dans un propos tout aussi cĂ©lĂšbre, rapportĂ© au xive siĂšcle par Aflaki[1], elle rĂ©pond Ă  quelqu’un qui lui demande oĂč elle va, avec une torche allumĂ©e dans une main et un seau rempli d’eau dans l’autre : « je vais vers le ciel, pour jeter du feu sur le paradis et de l’eau sur l’enfer, afin que tous les deux disparaissent et que les hommes regardent Dieu sans espĂ©rance ni crainte. »

Elle se moquait aussi des espoirs de plaisirs auprĂšs des Ă©pouses cĂ©lestes, les dĂ©lices de la prĂ©sence de Dieu Ă©tant, Ă  ses yeux, infiniment supĂ©rieurs[1]. À ses yeux, les promesses « de houris et de chĂąteaux » au Paradis ne sont que des voiles masquant l'Ă©ternelle beautĂ© divine : « Quand Il fait miroiter houris et Paradis dans ton esprit, sois bien sĂ»r qu'Il te tient loin de Lui-mĂȘme[9]. »

En ce sens, elle semble ĂȘtre la premiĂšre soufie Ă  parler d'un Dieu jaloux. L'orthodoxie connaissait dĂ©jĂ  cet aspect du Divin, mais elle y voyait uniquement une interdiction d'adorer quoi que ce soit d'autre que Lui. Rabia va plus loin. Comme le dit Margaret Smith, « Dieu ne saurait souffrir que quiconque partage avec Lui cet amour qui Lui est dĂ» Ă  Lui seul. »[10] Elle dĂ©clare ainsi dans un propos[4]: « J'ai cessĂ© d'exister et j'ai quittĂ© ma propre personne. Je suis devenue une avec Dieu et suis tout Ă  fait Sienne. » Il y a lĂ  la trace de la mĂ©ditation de Rabia sur le fait que l'amour divin prĂ©cĂšde l'amour de l'homme, comme le dit le verset coranique: « Dieu fera bientĂŽt venir des hommes; Il les aimera et eux aussi L'aimeront. (5:54, Trad. Denise Masson) » Par la suite, ce verset a d'ailleurs a Ă©tĂ© repris par les soufis des gĂ©nĂ©rations suivantes comme preuve du bien-fondĂ© de leurs thĂ©ories sur l'amour mutuel entre Dieu et ses crĂ©atures[10].

Il est intĂ©ressant de relever que cette conception de l'amour divin a Ă©tĂ© reprise par Joinville, le biographe de Louis IX, Ă  la fin du xiiie siĂšcle, Ă  qui la lĂ©gende de Rabia Ă©tait parvenue, ce qui fait d'elle la premiĂšre figure du soufisme Ă  entrer dans la littĂ©rature europĂ©enne[10]. Joinville rapporte avec prĂ©cision l'anecdote de Rabia portant une torche et un seau d'eau, bien qu'il la situe Ă  Damas[1] - [Note 2]. Plus tard, au xviie siĂšcle, l'Ă©vĂȘque de Belley, Jean-Pierre Camus, basera sur ce rĂ©cit son livre CaritĂ©e ou le portrait de la vraie charitĂ© : histoire dĂ©vote tirĂ©e de la vie de Saint Louis[12] (1641), dans lequel il dĂ©fendait la doctrine du pur amour[1] - [13].

Voici un autre exemple de poĂšme:

« Puisses-Tu m’ĂȘtre doux, alors que la vie m’est amĂšre ! / Puisses-Tu ĂȘtre satisfait de moi, / Alors que les hommes sont furieux (contre moi). / Le prĂ©cipice qui me sĂ©pare de Toi, puisse-t- il ĂȘtre comblĂ© ! / Tout me serait supportable, si Tu daignais m’aimer ! (Oui). / Tout ce qui existe ici-bas n’est que poussiĂšre sur poussiĂšre. (Traduction Salih Khlifa)[14] »

Place dans le soufisme

Rabi’a al-Adawiya est une figure majeure de la spiritualitĂ© soufie, dont elle a marquĂ© durablement les orientations. Le deuxiĂšme siĂšcle de l’ùre musulmane oĂč elle a vĂ©cu marque une Ă©tape importante dans la formation des courants de la mystique soufie[1]. C’est une Ă©poque qui voit surtout des vocations individuelles de personnages qui cherchent avant tout l’ascĂšse et la solitude, au nombre desquels on peut mettre Rabia et Hassan al-Basri[2].

Dans cet Ăąge classique du soufisme, Rabia explore, comme d'autres, les sentiers de cette mystique. Ibn Arabi Ă©voque son Ɠuvre poĂ©tique dans Les Illuminations de La Mecque. Et Attar la qualifie de seconde Marie[1].

Rabia est peut-ĂȘtre la premiĂšre grande voix du soufisme. Ces ascĂštes des premiĂšres heures de l'islam Ă©taient Ă  cette Ă©poque en marge de la sociĂ©tĂ© et apparaissent tels des avertisseurs pour le peuple, dĂ©montrant par leur existence mĂȘme la vanitĂ© de certains musulmans d'enfermer l'esprit dans la lettre. Ainsi rejetait-elle l'Ă©tat par lequel l'humanitĂ© se conforte dans l'insouciance ou la facilitĂ© et que les soufis jugent Ă  l'opposĂ© d'un Ă©tat de quĂȘte.

Cette premiÚre mouvance spirituelle se structurera plusieurs siÚcles plus tard dans ce qu'on appellera des confréries soufies.

Dans les arts

Pierre Lory signale que le personnage de Rabia « a inspirĂ© plusieurs ouvrages contemporains », et que sa vie — romancĂ©e — a Ă©tĂ© portĂ©e Ă  l'Ă©cran en 1963, dans un film Ă©gyptien cĂ©lĂšbre intitulĂ© Rabea el Adawaya. RĂ©alisĂ© par Neyazi Mustafa, ce long-mĂ©trage met notamment en scĂšne sa carriĂšre supposĂ©e de joueuse de flĂ»te, suivie par sa conversion. Rabia est incarnĂ©e par l'actrice Nabila Obeid, tandis que Oum Kalsoum interprĂšte les chansons dues Ă  Mohammed Abdel Wahab[15].

Notes et références

Notes

  1. (en) « Rabia Basri », sur Qadri Shattari Silsila's online platform (consulté le )
  2. Voir Jean de Joinville, Histoire de Louis IX, texte Ă©tabli par Natalis de Wailly, Paris, Jules Renouard, 1868, p. 158 [lire en ligne (page consultĂ©e le 2020-11-12)]. Ci-aprĂšs, la traduction dans Historiens et chroniqueurs du Moyen Âge, Paris, Gallimard, coll. « La PlĂ©iade », 1952, p. 299. « Il s'agit en fait de l'histoire de frĂšre Yves le Breton qui « savait le sarrazin » et qui voit dans les rues de Damas une vieille femme qui traversait la rue et portait dans sa main droite une Ă©cuelle pleine de feu et dans la gauche une fiole pleine d'eau. FrĂšre Yves lui demanda: "Que veux-tu faire de cela?" Elle lui rĂ©pondit qu'elle voulait, avec le feu, brĂ»ler le paradis et, avec l'eau, Ă©teindre l'enfer, de façon qu'il n'y en eĂ»t plus jamais. Et il lui demanda: "Pourquoi veux-tu faire cela? — Parce que je veux que personne ne fasse jamais le bien pour avoir la rĂ©compense du paradis, ni par peur de l'enfer, mais prĂ©cisĂ©ment pour avoir l'amour de Dieu, qui vaut tant, et qui peut nous faire tout le bien possible. »

Références

  1. Lory 2013.
  2. Denis Gril, « Les débuts du soufisme » in A. Popvic et G. Veinstein (dir.), Les Voies d'Allah, Paris, Fayard, 1996, p. 31-32.
  3. « La mĂšre du Bien », La puissance des femmes une autre histoire de la philosophie, Philosophie magazine Ă©diteur,‎ , p. 61 (ISBN 9782900818091)
  4. Dominique et Janine Sourdel, Dictionnaire historique de l'islam, Paris, PUF, , 1010 p. (ISBN 978-2-130-47320-6), p. 699-700
  5. Attar 1976, p. 90.
  6. Attar 1976, p. 89.
  7. Annemarie Schimmel, Mystical dimensions of Islam, Chapel Hill, The University of North Carolina Press, 2011 [1975], 542 p. (ISBN 978-0-807-89976-2) p. 358
  8. Denis Matringe, « La littérature soufie » in A. Popvic et G. Veinstein (dir.), Les Voies d'Allah, Paris, Fayard, 1996, p. 175.
  9. (en) Annemarie Schimmel, Mystical dimensions of Islam, Chapel Hill, The University of North Carolina Press, (1re Ă©d. 1975), 542 p. (ISBN 978-0-807-89976-2), p. 38-40
  10. Annemarie Schimmel, Mystical dimensions of Islam, Chapel Hill, The University of North Carolina Press, 2011 [1975], 542 p. (ISBN 978-0-807-89976-2) p. 38-40
  11. Attar 1976, p. 98-99.
  12. Jean-Pierre Camus, La caritée, ou Le pourtraict de la vraye charité : histoire dévote tirée de la vie de S. Louys, (lire en ligne)
  13. Annemarie Schimmel, Mystical dimensions of Islam, Chapel Hill, The University of North Carolina Press, 2011 [1975], 542 p. (ISBN 978-0-807-89976-2) p. 7
  14. Madani, « Puisses-Tu ! », sur Ű§Ù„Ű·Ű±ÙŠÙ‚Ű© Ű§Ù„Ù…ŰŻÙ†ÙŠŰ©,‎ (consultĂ© le )
  15. (en) Rabia al Adawiyya sur l’Internet Movie Database.

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

Sources

  • Farid-ud-Din 'Attar (trad. d'aprĂšs le ouĂŻgour par A. Pavet de Courteille. Introduction de Eva de Vitray Meyerovitch), Le mĂ©morial des saints, Paris, Seuil, coll. « Points Sagesses », , 309 p. (ISBN 978-2-020-04468-4), p. 82-100 (« Sentences de RĂąbi'a Adaviyeh »). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Traductions

  • Chants de la recluse , traduction de l'arabe par Mohammed Oudaimah et GĂ©rard Pfister , postface de Louis Massignon , Arfuyen, 1988.
  • Salah StĂ©tiĂ©, RĂąbi'a de feu et de larmes, Paris, Albin Michel, coll. « SpiritualitĂ©s vivantes », , 144 p. (ISBN 978-2-226-32019-3)

Études

  • Jean Annestay, Une femme soufie en Islam : Rabi'a Al-'Adawiyya, Entrlelacs, (1re Ă©d. 2001), 461 p. (ISBN 978-2-908-60658-4)
  • Margaret Smith, Rābi’a the mystic and her fellow-saints in Islām : Being the life and teachings of Rābi’a al-’Adawiyya Al-Qaysiyya of Basra together with some account of the place of the women saints in Islām, Cambridge, 1928
  • Jamal-Eddine Benghal, La vie de Rabi‘a al-‘Adawiyya : une sainte musulmane du VIIIe siĂšcle , Ă©d. Iqra, 2000
  • Nadira Khayyat, « L’amour gratuit chez RabiÊża al-ÊżAdawiya et Jean de Dalyata », in Alain Desreumaux (dir.), Les mystiques syriaques , Paris, Geuthner, coll. « Études syriaques », vol. 8, 2011, p. 79‐86.
  • Jad Hatem, L'amour pur hyperbolique en mystique musulmane, Paris, Éditions du Cygne, , 166 p. (ISBN 978-2-849-24138-7, prĂ©sentation en ligne)
  • Jad Hatem, Trois Saintes : RĂąbi‘a al-‘Adawiyya, Marie des VallĂ©es, MĂą Ananda MoyĂź, Beyrouth, Saer al Machrek, 2021 (Ă  paraĂźtre).
  • Pierre Lory, « RĂąbi'a al-'Adawiyya », dans Audrey Fella (Dir.), Dictionnaire des femmes mystiques, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », , 1087 p. (ISBN 978-2-221-11472-8), p. 805-810. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Claude-Brigitte Carcenac, « Essai de recherche d’une typologie de la sainte mystique dans l’islam et le christianisme Ă  partir de l’étude de cas de Rabia Adawiyya », Conserveries mĂ©morielles, no 14 « Les saints et la saintetĂ© »,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Abdelwahab Meddeb , « Entretien avec Salah StĂ©tiĂ© sur son livre RĂąbi'a de feu et de larmes », France culture, « Culture d'Islam », , sur youtube.com [Écouter en ligne (page consultĂ©e le 12 novembre 2020)] / 49 min.
  • Le film Rabea el adawaya sur youtube.com [(ar) voir en ligne (page consultĂ©e le 2020-11-12)] / 1h35
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