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Réserve naturelle régionale du Bois des Roches

La réserve naturelle régionale du Bois des Roches (RNN125[1]) anciennement dénommée « réserve naturelle volontaire de Pouligny-Saint-Pierre » est une réserve naturelle régionale (RNR) située dans la région naturelle du Blancois, dans le département de l'Indre (région Centre-Val de Loire).

Réserve naturelle régionale
du Bois des Roches
Géographie
Pays
Région
Département
Coordonnées
46° 40′ 21″ N, 1° 00′ 09″ E
Ville proche
Superficie
12,23 ha
Administration
Type
Catégorie UICN
IV
WDPA
Création
Administration
Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire
Localisation sur la carte d’Indre
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Localisation sur la carte du Centre-Val de Loire
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Localisation sur la carte de France
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Créée le [2] - [3] - [4] - [1] sous forme d'une réserve naturelle volontaire[3] - [4], elle a été classée en RNR en 2012[3] - [1] - [4] pour une superficie de 12,2 hectares[1] - [4].

Géographie

Situation

La réserve naturelle est située dans l’Indre (ouest du département), en région Centre-Val de Loire.

Elle se trouve intégré dans une très petite partie du parc naturel régional de la Brenne[4].

Elle est implantée au sud-ouest de la commune de Pouligny-Saint-Pierre[5], près du lieu-dit dit « Les Roches[1] ». Son altitude est comprise entre 74 m et 126 m. Le site est situé à proximité de la zone RAMSAR Brenne[4].

Périmètre de la réserve naturelle.

Toponymie

Géologie

Le Bois des Roches, sur les hauteurs de la vallée de Creuse présente un intérêt écologique et paysager exceptionnel, notamment pour ses pelouses calcicoles[4]. Le site est situé à la croisée de deux domaines biogéographiques (atlantique et continental[4]). Son intérêt paysager et écologique est renforcé par deux ensembles de falaises calcaires sèches (exposées au sud), de 12 à 40 m[1] - [4] de hauteur. 34[1] grottes y sont présentes, creusées par l’eau dans le substrat calcaire.

La réserve naturelle elle-même n'est pas fragmentée par des infrastructures, mais la partie nord du boisement l'est (au nord du lieu-dit « Les Groujets[4] »), par une infrastructure qui coupe le bois sur une longueur d'km[4] environ.


  • Le point de vue depuis la réserve en 2018.
    Le point de vue depuis la réserve en 2018.

Milieu naturel

Flore

L'intérêt botanique du site est lié au boisement thermophile[1] (chênaie pubescente[4]) et aux pelouses calcicoles[4] relictuelles d’anciens pâturages (caprins[4] notamment) (0,63 ha) qui parsèment le boisement, ainsi qu'à la flore des falaises et entrées de grottes ou cavités.

La réserve abritent 356[1] espèces végétales (89[1] bryophytes et 267[1] plantes vasculaires) dont 7[1] plantes protégées (Épipactis à petites feuilles, Digitale jaune) et 33[1] espèces rares (Campanule érine, Mélique ciliée, Doradille à tige épaisse).

Faune

De très nombreux oiseaux fréquentent le site qui est situé au sud de la Brenne, zone riche en étangs, et sur un axe majeur de migration aviaire et à l'aplomb d'une vallée qui est elle-même un corridor écologique.

Pour les mammifères, le site a notamment été protégé pour son intérêt pour la faune cavernicole, dont les chauves-souris[1] notamment présentes dans les grottes, avec des colonies reproductrices et d'hivernage. On trouve ainsi le grand rhinolophe dans la « grotte Chabot inférieur » qui constitue un site d’intérêt régional pour cette espèce.

Le site pourrait devenir d’intérêt national si le rhinolophe euryale[1], espèce menacée au niveau mondial, s’y reproduisait. Cette espèce a en effet été recensée en 2004 durant les petites migrations d'automne dans les grottes du Puits et de « Chabot supérieur ». La population de rhinolophe euryale[4] en transit semble stable avec 200 à 250 individus (soit 4 % de la population française). Des individus de rhinolophe euryale ont été suivis sur le réseau de Chabot supérieur mais sans trace de reproduction. Veiller à la tranquillité de la grotte du Puits (autrefois connue comme site de mise-bas) est donc une priorité pour le gestionnaire, mise en œuvre depuis avril 2006[4].

La vallée de la Creuse (corridor majeur pour la trame verte[4] régionale et nationale, et pour le réseau écologique paneuropéen) en contrebas de la réserve, est fréquentée par le castor[4] et la loutre[4].

Histoire

Cette zone, et notamment les falaises et leurs grottes ont connu une occupation par l’Homme dès le Paléolithique supérieur (60 000 ans à 13 000 ans[4] av. J.-C.), ce qui confère un grand intérêt historique et pédagogique au site et a partiellement justifié son classement en réserve naturelle.

Le site a été acquis par le conservatoire d'espaces naturels du Centre en 1992[1] - [4].


  • Le panneau d'entrée de la réserve en 2018.
    Le panneau d'entrée de la réserve en 2018.

Gestion

Le plan de gestion vise à restaurer et entretenir les milieux ouverts, par pâturage ovin sur 0,8 ha depuis 2000[4] et par des moutons berrichons de l’Indre[4], du parc naturel régional de la Brenne.

Sur ce site, les principales menaces pour la biodiversité sont l’enfrichement des pelouses calcicoles[4] et la surfréquentation. Le débroussaillage peine cependant à contenir l’embuissonnement par le Cornouiller[4] et le Prunellier[4]. Des chèvres pourraient donc être appelées à le faire.

Outils et statut juridique

Une réserve naturelle volontaire a été créée par une délibération du [4]. Le classement en réserve naturelle régionale est intervenu le [1] - [4].

Le conservatoire dans le cadre de son partenariat avec la SAFER a entamé en 2006[4], des prospections et négociations en vue d'acquérir d'autres parcelles en plus de celle acquise au « Bois des Roches » en 1993[4], et des parcelles communales gérées au « Bois du Roi » depuis 1995[4] ; il s'agit de parcelles situées en pied des falaises et sur les accès au plateau de la réserve naturelle régionale, ainsi que des parcelles relictuelles de pelouses ouvertes sur le « Bois du Roi ».

Le site fait partie de zonages Natura 2000[4] :

Elle et a fait l'objet de nombreux inventaires écologiques.


Tourisme

Le site abrite un riche patrimoine archéologique notamment mis au jour par des campagnes de fouilles de 1885 à 1978 (sur 5 sites). Des sentiers de visites sont entretenus par le conservatoire. De la falaise le visiteur découvre la vallée et la commune de Sauzelles.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Projet coordonné pour la préservation des espaces naturels et ruraux, 2007-2013.

Articles connexes

Liens externes

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