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RĂ©gis de Gouttes

Régis de Gouttes, né le à Palleville (Tarn), est un ancien magistrat, depuis 2009 premier avocat général honoraire à la Cour de cassation.

RĂ©gis de Gouttes
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Il était membre de le la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) où il est cosignataire en 2013 d'un avis minoritaire contre le mariage pour tous[1], vice-président de l’institut de formation en droits de l’homme du Barreau de Paris, membre de la commission europeenne contre le racisme, et ancien membre du Comité d’éthique du ministère des Affaires étrangères.

Le , Régis de Gouttes Lastouzeilles a eu la charge de conclure, en qualité de premier avocat général, dans l'affaire qui a donne lieu à l’arrêt de l’assemblée plénière de la Cour de cassation du , sur le statut pénal du chef de l’État, en l'occurrence Jacques Chirac. Les principes de deux points principaux de ses conclusions ont été retenus dans ledit arrêt[2].

Études

Licencié en droit à l'université de Toulouse et diplômé de l'Institut d'études politiques de Toulouse (promotion 1962)[3], Régis de Gouttes Lastouzeilles obtient le diplôme d'études supérieurs en droit privé, en sciences criminelles et en droit privé comparé à la faculté internationale pour l'enseignement du droit comparé de Strasbourg ; il obtient également le diplôme de l'Institut d'études politiques de Toulouse. Ancien élève du CNEJ (devenu École nationale de la magistrature en 1970), il est sorti major de la promotion CNEJ en 1968[4].

Parcours

  • 1969 - 1972 : Magistrat dĂ©tachĂ© au Ministère de la Justice.
  • 1974 - 1978 : Magistrat dĂ©tachĂ© au Ministère de la Justice.
  • 1978 - 1981 : Conseiller juridique au Ministère des Affaires Ă©trangères (Direction des affaires juridiques).
  • 1981 - 1983 : Chef du Bureau du droit pĂ©nal international et europĂ©en au Ministère de la justice.
  • 1983 : Directeur adjoint du cabinet, chargĂ© des affaires pĂ©nales internes et internationales[5], de Robert Badinter, garde des Sceaux et ministre de la Justice (dĂ©missionnaire)[6].
  • 1984 - 1985 : Sous-directeur de la justice criminelle au Ministère de la Justice
  • 1985 - 1989 : Directeur adjoint des affaires juridiques au Ministère des Affaires Étrangères.
  • 1990 - 1992 : Avocat gĂ©nĂ©ral Ă  la cour d'appel de Paris (chef du service des droits de l'homme, de la prĂ©vention et de la protection judiciaire de la jeunesse en 1992, puis dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Cour de cassation).
  • 1992 - 2000 : Avocat gĂ©nĂ©ral Ă  la Cour de cassation (affectĂ© Ă  la chambre commerciale et, depuis 1996, Ă  la chambre criminelle).
  • 2000 - 2009 : Premier avocat gĂ©nĂ©ral Ă  la Cour de cassation.

Activité internationale

  • 1985 - 1989 : Membre Ă©lu du ComitĂ© directeur europĂ©en pour les problèmes criminels.
  • 1990 - : Membre Ă©lu de la Commission nationale consultative française des droits de l'homme.
  • 1990 - 1993: Membre Ă©lu du ComitĂ© directeur europĂ©en pour les droits de l'homme du Conseil de l'Europe (CDDH).
  • 1990 - 1994 : Membre Ă©lu du Conseil d'administration de l'Institut interrĂ©gional de recherche des Nations unies sur la criminalitĂ© et la justice (UNICRI).
  • 1990 - 2014 : Membre Ă©lu du ComitĂ© pour l'Ă©limination de la discrimination raciale (CERD) des Nations unies[7].
  • 1994 - : Vice PrĂ©sident du ComitĂ© directeur europĂ©en pour les droits de l'homme du Conseil de l'Europe (CDDH).
  • 1995 - 1996 : PrĂ©sident du ComitĂ© directeur europĂ©en pour les droits de l'homme du Conseil de l'Europe (CDDH).
  • 1999 - 2001 : PrĂ©sident de l'AutoritĂ© centrale pour l'adoption internationale de France.
  • 2014 - : Membre de la Commission EuropĂ©enne contre le racisme et l’intolĂ©rance.

Enseignement

  • 1976 - 1977 : ChargĂ© de confĂ©rences Ă  l’École nationale d'administration sur la coopĂ©ration judiciaire pĂ©nale internationale.
  • 1981 - 1997 : ChargĂ© de confĂ©rences Ă  l’École nationale de la magistrature (formation initiale Ă  Bordeaux et formation continue Ă  Paris) sur la Convention europĂ©enne des droits de l'homme, la coopĂ©ration judiciaire europĂ©enne et internationale, les organes de contrĂ´le universels des droits de l'homme (ComitĂ© pour l'Ă©limination de la discrimination raciale de l'ONU). ChargĂ© de diverses confĂ©rences sur les droits de l'homme par le Conseil de l'ordre des avocats de Paris, la cour d'appel de Paris, la Cour de cassation, les universitĂ©s de Rouen, OrlĂ©ans, Montpellier, Paris et la Commission nationale consultative des droits de l'homme. ChargĂ© par le Centre pour les droits de l'homme de l'ONU (Genève) de plusieurs confĂ©rences de formation aux conventions internationales des droits de l'homme Ă  l'intention des pays africains (SĂ©minaires d'Abidjan et de LomĂ©).
  • 1995 - : ChargĂ© d'enseignement Ă  l'UniversitĂ© de Paris I pour le DESS de droit humanitaire et de droits de l'homme.

DĂ©corations

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. CNCDH, Avis sur le projet de loi ouvrant le mariage  aux couples de personnes de mĂŞme sexe, https://www.cncdh.fr/sites/default/files/13_01_24_avis_mariage_des_couples_de_personnes_de_meme_sexe_0.pdf
  2. « Immunité pénale du chef de l’État », de Régis de Gouttes, Le Monde daté du 12 janvier 2012.
  3. Annuaire des diplômés : Édition du cinquantenaire 2007-2009, Association des diplômés de l'Institut d'études politiques de Toulouse, 3e trimestre 2009, 488 p., p. 146
  4. CERD - Élection de neuf membres cu comité pour l'élimination de la discrimination raciale - Renseignements biographiques concernant les candidats, fournis par les États parties.
  5. « Dans les cabinets ministériels », Le Monde, 4 mai 1983.
  6. Nommé à ce poste en avril 1983, Régis de Gouttes Lastouzeilles démissionne en juillet de la même année. Cette démission, qui prend effet au mois d'août, ne résulte pas d'un désaccord avec le garde des Sceaux, mais de la volonté de l'intéressé d'être déchargé de fonctions trop " sensibles " à son goût. « Une démission au cabinet de M. Badinter », Le Monde, 14 juillet 1983.
  7. « Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (le CERD) face aux nouveaux défis et les pistes pour aller de l’avant », 26 NOVEMBRE 2015
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