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RĂ©giment des chevaliers-gardes

Les chevaliers-gardes sont une unité de cavalerie de la Garde impériale russe, formée uniquement de nobles, et qui recrute les plus grands noms de l’aristocratie de Russie.

Officier des chevaliers-gardes
Revue des chevaliers-gardes devant le Palais Éliaguine à Saint-Pétersbourg

Créations

  • 1724 : crĂ©ation d’une unitĂ© d’escorte de Catherine Ire, formĂ©e de nobles, et nommĂ©e les Chevaliers Gardes.
  • De 1724 Ă  1740 : reformations Ă  l’occasion des couronnements, dissolution ensuite
  • 1742 : les chevaliers-gardes forment une compagnie de cavalerie, intĂ©grĂ©e au rĂ©giment PrĂ©obrajensky. Sous le règne de Catherine II, ils sont affectĂ©s Ă  la garde du palais
  • 1799 : le l’unitĂ© devient permanente sous l'appellation de Garde-du-Corps (= Kavalergardia )
  • 1800 : le , l'unitĂ© devient le rĂ©giment des Chevaliers-Gardes Ă  3 escadrons
  • Ă€ partir de 1805 : beaucoup d'anciens de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem prennent du service dans les chevaliers-gardes
  • 1881 : le l'impĂ©ratrice Maria Feodorovna, Ă©pouse de Alexandre III de Russie, est nommĂ©e commandant-en-chef du rĂ©giment
  • 1894 : le l'unitĂ© est renommĂ©e: rĂ©giment des Chevaliers-Gardes de Sa MajestĂ© l'ImpĂ©ratrice

Chefs de corps

Faits d’armes célèbres

  • : charge Ă  Austerlitz commandĂ©e par le prince Repnine : l’escadron est dĂ©truit par une contre-charge des grenadiers Ă  cheval et des mamelouks de la Garde impĂ©riale du gĂ©nĂ©ral Rapp, et Repnine est fait prisonnier. Il est prĂ©sentĂ© Ă  NapolĂ©on qui lui dit « Vos hommes se sont bien battus », ce Ă  quoi le prince rĂ©pond « C'est un grand compliment venant d'un si grand homme ». Après cette conversation, l'Empereur ordonne que le prince soit conduit Ă  son bivouac et que le baron Larrey inspecte ses blessures.
Lithographie russe représentant l'affrontement entre les chevaliers-gardes de Repnine et la cavalerie française de la Garde impériale à Austerlitz.

Membres célèbres

Nicolas Chipov

Autres

Les chevaliers-gardes avaient leur caserne à Saint-Pétersbourg, ainsi qu’un boulevard. Le tsar était le colonel en chef du régiment. Lors d'une revue, l'un d'eux jeta son casque à terre alors que le régiment arrivait au galop : ce dernier s'arrêta à la hauteur du casque impérial et le commandant, descendant de son cheval, remit le casque au tsar. À partir de 1826, leur marche est la Dame blanche, de François-Adrien Boieldieu (dame blanche signifiant arme blanche dans leur argot). Les instruments de la fanfare régimentaire, actuellement conservée au musée royal de l'armée et de l'histoire militaire de Bruxelles, avaient une sonorité particulière car ils étaient faits dans du métal argenté.

Uniformes d'officiers en 1851 (lithographie).

Particularités régimentaires

Un chevalier-garde (1817-1820).

Les engagés se devaient être de haute taille, blonds et sans barbe et avoir les yeux bleus.

La couleur de la robe des chevaux dépendait de l'escadron auquel ils appartenaient :

  • 1° escadron : robe baie claire ;
  • 2° escadron : robe baie plus prononcĂ©e avec taches ;
  • 3° escadron : robe baie plus prononcĂ©e sans taches ;
  • 4° escadron : robe baie noire ;
  • les montures des trompettes avaient une robe grise.



Récompenses régimentaires

Uniforme de chevalier-garde.

En outre les banderoles arborent les dates « 1799-1899 ».

Voir aussi

Iconographie historique

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