Régiment de tirailleurs sénégalais du Niger
Le régiment de tirailleurs sénégalais du Niger (ou RTSN) est un régiment des troupes coloniales françaises, stationné au Niger pendant les années 1940 et 1950.
Régiment de tirailleurs sénégalais du Niger | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment renforcé de tirailleur sénégalais |
Rôle | Défense coloniale |
Garnison | Zinder, Niamey |
Ancienne dénomination | Bataillon de tirailleurs sénégalais no 3 |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Création et différentes dénominations
- : création du bataillon de tirailleurs de Zinder, avec trois compagnies du 2e régiment de tirailleurs sénégalais[1]
- : le bataillon de tirailleurs de Zinder est renommé bataillon de tirailleurs sénégalais no 3[1]
- : le BTS no 3 prend le nom de 3e bataillon mobile de tirailleurs sénégalais jusqu'en [1]
- : création du régiment de tirailleurs sénégalais des confins nigériens à partir du bataillon de tirailleurs sénégalais no 3[2]
- : changement de nom en régiment de tirailleurs sénégalais du Niger[1]
- : redevient régiment de tirailleurs sénégalais des confins nigériens[3] - [4]
- : dissolution, création de deux bataillons autonomes et d'un groupe nomade
- : devient régiment de tirailleurs sénégalais du Niger[1]
- : forme le bataillon autonome du Niger est (BANE) et le bataillon autonome du Niger ouest (BANO)[1]
- : création du bataillon autonome du Niger nord (BANN), à partir du groupement saharien du Niger est, créé en [1]
- : le BANO, le BANE et le BANN deviennent respectivement les 2e, 3e et 22e bataillons d'infanterie de marine[1].
Organisation
Il est formé en 1940[5] :
- état-major régimentaire, compagnie hors-rang, compagnie de pionniers et compagnie de transport à Zinder
- bataillon porté
- bataillon mobile : peloton d'accompagnement et trois compagnies de fusiliers-voltigeurs à Zinder
- unités statiques non organiques
- une autre compagnie de garnison
Insigne
L'insigne, inspiré de celui du bataillon de tirailleurs sénégalais no 3, est une croix d'Agadez chargée de l'ancre de marine. Le premier insigne est réalisé fin 1947, en cuivre chromé[1].
Trop gros, l'insigne est modifié. La croix d'Agadez reçoit sur la nouvelle version un anneau, chargé de l'inscription RTS. Entretemps, le régiment du Niger ayant été dissous en deux bataillons, l'inscription RTS change en BTS. La couleur de fond de la croix est verte, une des couleurs traditionnelles associées aux Touaregs. Le BANO choisit plus tard la couleur rouge, le BANE restant fidèle au vert. Le BANN adopte en 1958 un insigne semblable à fond bleu[1].
Personnalités ayant servi au régiment
BTS no 3
- Henri Amiel, compagnon de la Libération, au BTS no 3 de 1934 à 1937
- Lucien Thuilliez, compagnon de la Libération, au BTS no 3 (compagnie portée du Niger) de 1938 à 1940
- Jacques Langlois de Bazillac, compagnon de la Libération, au BTS no 3 de 1939 à 1940
RTSN
- Jean Deuve, officier de renseignement, au RTSN de 1941 à 1943[6]
- Louis Le Puloch, futur chef d'état-major de l'armée de terre, au RTSN de 1941 à 1943[7]
- Amadou Gaoh (de), futur député de l'Assemblée nationale du Niger indépendant, au RTSN en 1947[8]
Références
- Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, no 115, , p. 46-51
- Carlier 2006, p. 152.
- « GANOAGA Kaboré (1917-1945) Mort pour la France », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
- « Les unités sahariennes », sur www.3emegroupedetransport.com (consulté le )
- Carlier 2006, p. 78.
- Christophe Carichon, Jean Deuve, Artège Editions, , 304 p. (ISBN 978-2-36040-188-8, lire en ligne)
- « Le général Le Puloch est mort », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- André Salifou, Biographie politique de Diori Hamani, premier président de la république du Niger, Paris, KARTHALA Editions, , 374 p. (ISBN 978-2-8111-0202-9, lire en ligne), p. 303
Liens
Liens externes
- Marc Carlier, La drôle de guerre au Sahara : confins nigériens, 1938-1940, Paris, KARTHALA Editions, , 190 p. (ISBN 978-2-84586-847-2, lire en ligne)