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Dictature des colonels

dictature militaire du XXe siĂšcle

La dictature des colonels (grec moderne : ΔÎčÎșÏ„Î±Ï„ÎżÏÎŻÎ± τωΜ ÎŁÏ…ÎœÏ„Î±ÎłÎŒÎ±Ï„Î±ÏÏ‡ÏŽÎœ) est le nom donnĂ© au pouvoir politique en place en GrĂšce du au . Elle est parfois aussi appelĂ©e dictature du 21 avril (ΔÎčÎșÏ„Î±Ï„ÎżÏÎŻÎ± της 21ης ΑπρÎčÎ»ÎŻÎżÏ…). AprĂšs , elle est parfois simplement Ă©voquĂ©e avec le terme de « junte » (Ï‡ÎżÏÎœÏ„Î±) ou « junte des colonels » (Î§ÎżÏÎœÏ„Î± τωΜ ÎŁÏ…ÎœÏ„Î±ÎłÎŒÎ±Ï„Î±ÏÏ‡ÏŽÎœ).

Drapeau du régime militaire de 1970 à 1975.

Cette dictature est issue du coup d'État de la junte, alors dominĂ©e par GeĂłrgios PapadĂłpoulos.

Elle provoqua l’exil du roi Constantin II, montĂ© sur le trĂŽne en 1964.

Les origines

Durant cette pĂ©riode, la vie politique grecque est fortement polarisĂ©e, avec une droite peu libĂ©rale et trĂšs nationaliste, et une gauche volontiers marxiste-lĂ©niniste mais pas forcĂ©ment alignĂ©e sur le bloc de l'Est avec lequel la GrĂšce a une frontiĂšre directe, fortifiĂ©e et Ă©lectrifiĂ©e ; la guerre froide sĂ©vit, et de plus, le pays a aussi des relations tendues avec son voisin turc, membre de l’OTAN lui aussi, mais trĂšs hostile aux Grecs et opposĂ© Ă  l’Énosis chypriote. L’état-major de l’armĂ©e est marquĂ© Ă  droite, avec une idĂ©ologie autoritariste, anti-turque et anticommuniste hĂ©ritĂ©e de la guerre civile grecque.

Une partie de l’électorat craint une nouvelle guerre civile et, en 1963, les Ă©lections lĂ©gislatives sont remportĂ©es par l’Union des Centres de Georges PapandrĂ©ou, vieux routier de la scĂšne politique grecque, qui a Ă©tĂ© ministre de l’Éducation du gouvernement d'ElefthĂ©rios VenizĂ©los, opposant Ă  la dictature de Metaxas, puis chef du gouvernement en exil du roi Georges II, Ă  Alexandrie en 1944.

Fort de sa victoire (53 % des voix), PapandrĂ©ou dĂ©cide d’épurer l’armĂ©e, et notamment l’état-major.

Une vie politique instable

ThĂ©Ăątre d'Épidaure. Photo prise en juillet 1965 avant une reprĂ©sentation. Des militaires entourent la scĂšne et parcourent les gradins.

En juillet 1965, le jeune roi Constantin II pousse GeĂłrgios PapandrĂ©ou Ă  la dĂ©mission[1],[2] sous la pression de l’état-major de l’armĂ©e, aprĂšs la tentative du Premier ministre de se placer Ă  la tĂȘte du ministĂšre de la DĂ©fense.

Ce renversement de l'Union du centre (EKE) fut possible parce que plusieurs membres du parti de Georges PapandrĂ©ou, dont KonstantĂ­nos MitsotĂĄkis et StĂ©fanos StefanĂłpoulos, firent sĂ©cession. On parla d’« apostasie »[3], avec un nombre considĂ©rable des nouveaux Ă©lus qui cherchaient Ă  exercer le pouvoir pour leur propre compte. On assista alors Ă  toute une sĂ©rie de gouvernements plus ou moins Ă©phĂ©mĂšres entre juillet 1965 et avril 1967.

PapandrĂ©ou et PanagiĂłtis KanellĂłpoulos, dirigeants de l’EKE et de l’Union nationale radicale (ERE, parti jusque-lĂ  majoritaire), tentĂšrent de trouver un accord pour sortir de la crise qui menaçait de se prolonger : l’idĂ©e Ă©tait de former un gouvernement qui expĂ©dierait les affaires courantes et organiserait de nouvelles Ă©lections.

Cette solution ne put ĂȘtre mise en place Ă  cause du coup d’État des colonels.

Le coup d’État des colonels

La monarchie est alors soutenue par les États-Unis, bien qu’elle n’ait pas su moderniser le pays. Sur le plan Ă©conomique, la GrĂšce est encore un pays pauvre, exportateur de main d’Ɠuvre et dont les Ă©lites intellectuelles s’exilent. Des troubles se dĂ©veloppent devant le refus du roi de confier le pouvoir Ă  la gauche.

C’est lors de cette pĂ©riode que surviennent les assassinats du dĂ©putĂ© GrigĂłris LambrĂĄkis et de l’étudiant Sotiris Petroulas (en) par des escadrons de la mort, qui font ensuite l’objet d'un livre, puis du film franco-algĂ©rien « Z » de Costa-Gavras.

Dans ce contexte survient le coup d'État des colonels, le . Des officiers emmenĂ©s par le colonel GeĂłrgios PapadĂłpoulos prennent le contrĂŽle avec leurs rĂ©giments de la capitale AthĂšnes. Ils font arrĂȘter les principales personnalitĂ©s politiques et obligent le roi Ă  suspendre la constitution[4].

Un gouvernement constituĂ© d'officiers et dirigĂ© par le colonel PapadĂłpoulos est ensuite mis en place. En dĂ©cembre 1967, le roi Constantin II tente de reprendre la main par un contre-coup d’État avec le soutien de gĂ©nĂ©raux dĂ©mocrates. Son Ă©chec l’oblige Ă  s’exiler avec sa famille Ă  Rome[4],[5].

La monarchie grecque demeure cependant jusqu’en 1973 la forme officielle de l’État, les dirigeants successifs de la junte s’attribuant le titre de rĂ©gents.

En 1968, une nouvelle Constitution est mise en place, modifiĂ©e en 1973 (en). Le , le rĂ©gime organise un rĂ©fĂ©rendum qui aboutit Ă  l’abolition de la monarchie et Ă  la proclamation de la RĂ©publique, dont le colonel GeĂłrgios PapadĂłpoulos prend aussitĂŽt la prĂ©sidence[4].

La junte

Membres de la junte :

La dictature

Pour conserver et consolider leur pouvoir, les colonels cherchent Ă  Ă©liminer, y compris physiquement, toute forme d’opposition et de contestation. DĂšs le dĂ©but du coup d’État, des personnalitĂ©s politiques, principalement de gauche, mais aussi des libĂ©raux et de simples dĂ©fenseurs des droits de l’Homme, sont persĂ©cutĂ©s. Nombre de militaires et de fonctionnaires sont rĂ©voquĂ©s afin de permettre aux colonels de disposer d’instruments de gouvernement idĂ©ologiquement conformes aux « principes du rĂ©gime »[6].

Les opposants politiques sont placĂ©s en rĂ©sidence surveillĂ©e, emprisonnĂ©s, dĂ©portĂ©s[7] sur des Ăźles dĂ©sertes de l’ÉgĂ©e, mais aussi parfois torturĂ©s[8]. Le Parti communiste grec (KKE) est interdit.

Des gouvernements plus ou moins fantoches se succĂšdent afin de laisser croire qu’une vie politique continue Ă  exister et que le pouvoir n’est pas dĂ©tenu par les seuls colonels et principalement par PapadĂłpoulos. La dictature exalte le passĂ© antique dans les stades par des fĂȘtes inspirĂ©es par les pĂ©plums, tout en dĂ©clarant instaurer un ordre moral chrĂ©tien, assĂ©nĂ© par le slogan « GrĂšce des Grecs chrĂ©tiens ». Les minijupes et les cheveux longs sont interdits : cela ne gĂȘne que fort peu de Grecs, mais nuit gravement au tourisme. MalgrĂ© la censure, de nombreuses manifestations contre le rĂ©gime ont lieu et l’humour populaire brocarde le cĂŽtĂ© archaĂŻque, simpliste et grotesque du rĂ©gime[9],[10].

1968 est une annĂ©e difficile pour la dictature. AlĂ©xandros PanagoĂșlis tente d’assassiner le colonel PapadĂłpoulos. Il est condamnĂ© Ă  mort. Une trĂšs forte mobilisation de l’opinion publique internationale permet d’éviter son exĂ©cution. Les obsĂšques de GeĂłrgios PapandrĂ©ou, dĂ©cĂ©dĂ© en rĂ©sidence surveillĂ©e, sont l’occasion de grandes manifestations contre le rĂ©gime. À l’étranger aussi, les Grecs en exil politique organisent des manifestations contre la dictature. En 1969, la GrĂšce est exclue du Conseil de l'Europe. DĂšs 1967, l’accord d'association qui liait la GrĂšce Ă  la CommunautĂ© europĂ©enne avait Ă©tĂ© suspendu.

La fin de la dictature

Article détaillé : ProcÚs de la junte grecque.

La crise chypriote est fatale au rĂ©gime des colonels, dĂ©jĂ  affaibli par une forte protestation, des Ă©tudiants principalement (occupation de l'École polytechnique [Politechnion] Ă  Exarcheia, Ă©vacuĂ©e par les chars le malgrĂ© l’opposition de son recteur Constantin Conophagos).

Les Ă©vĂ©nements du Politechnion ne sont pas seulement une rĂ©volte Ă©tudiante mais une rĂ©volte populaire : dans la rue se trouvaient des gens de toutes les conditions. Le 17 novembre, les dictateurs font marcher les chars sur l’universitĂ©. La rĂ©pression fait plus de cent morts[10]. La crise chypriote, Ă  l’étĂ© 1974 provoque la chute de la junte militaire grecque.

Lors du coup d’État du , l’EOKA B, une organisation paramilitaire chypriote grecque soutenue par le chef de la dictature DimĂ­trios IoannĂ­dis, renverse Mgr Makarios et tente d’instaurer une dictature Ă  Chypre sur le modĂšle de celle des colonels grecs. En rĂ©action Ă  cette rupture du fragile Ă©quilibre qui existait entre les communautĂ©s grecque et turque, cinq jours plus tard, le 20 juillet, les troupes turques envahissent le Nord de l’üle conduisant Ă  la partition de Chypre en deux États, dont celui du nord ne fut reconnu par aucun pays du monde, exceptĂ© la Turquie.

En juillet 1974, KonstantĂ­nos KaramanlĂ­s est nommĂ© Premier ministre d’un gouvernement d’union nationale. MalgrĂ© l’instabilitĂ© et le danger de la situation politique, il agit promptement pour relĂącher la tension entre la GrĂšce et la Turquie qui Ă©taient au bord de la guerre en raison de la partition de Chypre. Il lance Ă©galement le processus de transition de la dictature militaire vers une dĂ©mocratie pluraliste.

Pendant cette pĂ©riode appelĂ©e « metapolĂ­tefsi » (ÎœÎ”Ï„Î±Ï€ÎżÎ»ÎŻÏ„Î”Ï…ÏƒÎ·), KaramanlĂ­s lĂ©galise le Parti communiste grec (KKE). Lors des Ă©lections de 1974, KaramanlĂ­s et son nouveau parti, la Nea Dimokratia (Νέα Î”Î·ÎŒÎżÎșÏÎ±Ï„ÎŻÎ±), obtiennent une majoritĂ© Ă©crasante au Parlement et il reste Premier ministre. Ces Ă©lections sont alors rapidement suivies par le rĂ©fĂ©rendum de 1974 pour une confirmation dĂ©mocratique de l’abolition de la monarchie au profit de la RĂ©publique, puis dĂ©but 1975, par l’arrestation et le procĂšs tĂ©lĂ©visĂ© des anciens dictateurs. Ils sont condamnĂ©s Ă  la peine de mort pour haute trahison et mutinerie, peine commuĂ©e en prison Ă  perpĂ©tuitĂ©. Une nouvelle constitution est rĂ©digĂ©e la mĂȘme annĂ©e.

L’historien Dimitris Kousouris souligne cependant qu’« à la chute des colonels, il y a pratiquement une impunitĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e. L’épuration de l’appareil d’État est trĂšs partielle, et Ă  l’exception de quelques procĂšs, la structure est restĂ©e intacte ». Des personnalitĂ©s issues de la dictature rejoignent des formations de la droite rĂ©publicaine, telles que le parti Nouvelle DĂ©mocratie[11].

Un coup fatal au cinéma grec

Les difficultĂ©s politiques liĂ©es Ă  la dictature puis l’arrivĂ©e de la tĂ©lĂ©vision portĂšrent un coup presque fatal au cinĂ©ma grec. En 1968, il y eut, record absolu, 137 millions d’entrĂ©es au cinĂ©ma dans le pays (soit 15 entrĂ©es par habitant) ; 70 millions en 1973 et 39 millions en 1977. En Attique, en 1969, il y avait 347 salles de cinĂ©ma et 541 cinĂ©mas en plein air ; en 1974, il ne restait que 260 salles et 330 cinĂ©mas de plein air. Les ventes de tickets de cinĂ©ma baissĂšrent de 10 % sur l’ensemble du pays entre 1968 et 1971 ; surtout, elles baissĂšrent de 20 % Ă  AthĂšnes ; la chute pour les films grecs Ă©tait de 30 %. Le cinĂ©ma national s’effaçait face au cinĂ©ma Ă©tranger, en fait surtout amĂ©ricain et italien[12],[13],[14]. En 1974, les spectateurs n’étaient plus qu’un million et demi Ă  frĂ©quenter les salles de cinĂ©ma qui projetaient une quarantaine de films grecs[15].

À ses dĂ©buts, la tĂ©lĂ©vision grecque n’émit que dans la rĂ©gion d’AthĂšnes en 1966-1968. DĂšs ces annĂ©es, la frĂ©quentation des cinĂ©mas baissa de 5 % en moyenne tandis qu’elle continuait Ă  progresser dans le reste du pays. Le rĂ©gime des colonels favorisa le dĂ©veloppement de la tĂ©lĂ©vision et la mise en place de programmes de qualitĂ© afin de fidĂ©liser le tĂ©lĂ©spectateur, tout en interdisant ou censurant de nombreuses Ɠuvres, littĂ©raires ou musicales[16]. Dans ce but, la tĂ©lĂ©vision entreprit de diffuser et rediffuser les grandes comĂ©dies du cinĂ©ma populaire des deux dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes. L’idĂ©e Ă©tait de garder la population grecque chez elle et d’éviter qu’elle se rĂ©unĂźt et discutĂąt, aussi bien dans la salle de cinĂ©ma que dans la file d’attente[12],[17]. Dans le mĂȘme but, la FĂ©dĂ©ration nationale des cinĂ©-clubs fut dĂ©mantelĂ©e[18].

Notes et références

  1. Contogeorgis 1992, p. 429.
  2. Vacalopoulos 1975, p. 292.
  3. Contogeorgis 1992, p. 428-429.
  4. Prévélakis 2011, p. 49.
  5. Vacalopoulos 1975, p. 294.
  6. Vacalopoulos 1975, p. 293.
  7. Notamment les généraux en retraite: «Ioannis Yennimatas, Christos Papadatos, Georges Tsichlis, généraux de corps d'armée en retraite, Constantin Papageorgiou, général de division en retraite, Dimitrios Papadopoulos et Antonios Bouras, généraux de brigade en retraite, Marios Stavridis et Georges Psallidas, commodores en retraite, Dimitrios Papageorgiou, colonel d'aviation en retraite, Panayotis Diakoumakos, général de corps aérien en retraite» (A.F.P., 29 mai 1969).
  8. Françoise Sironi et RaphaĂ«lle Branche, « La torture aux frontiĂšres de l’humain », Revue internationale des sciences sociales, no  174 2002/4, p.  591-600. [lire en ligne] [PDF].
  9. Un exemple : « Quel est le point commun entre un citoyen italien et un citoyen grec ? Les deux peuvent critiquer PapadĂłpoulos. Et quelle est la diffĂ©rence ? L’italien peut continuer le lendemain ! »
  10. « 1967, la dictature des colonels s’installe en GrĂšce », sur L'HumanitĂ©,
  11. « L'extrĂȘme droite grecque ne disparaĂźt pas, elle se recompose », sur Slate.fr,
  12. Constantinidis 2000, p. 6.
  13. Sawas 2008, p. 222.
  14. Démopoulos 1995, p. 66-67.
  15. Démopoulos 1995, p. 24-26.
  16. Marta Ruiz Galbete, « « CinĂ©ma : sĂ©rie Z » : les premiers thrillers politiques en France et l’avant-garde critique des annĂ©es 1970 », La culture progressiste Ă  l’époque de la guerre froide, ILCEA, no 16,‎ (lire en ligne)
  17. Sawas 2008, p. 223.
  18. Démopoulos 1995, p. 27.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Anonyme, VĂ©ritĂ© sur la GrĂšce, L'Âge d'homme - La citĂ©, 1970.
  • (en) Stratos E. Constantinidis, « Greek Film and the National Interest: A Brief Preface », Journal of Modern Greek Studies, vol. 18, no 1,‎ .
  • Georges Contogeorgis, Histoire de la GrĂšce, Paris, Hatier, coll. « Nations d'Europe », , 477 p. (ISBN 2-218-03841-2) .
  • Michel DĂ©mopoulos (dir.), Le CinĂ©ma grec, Paris, Centre Georges Pompidou, coll. « cinĂ©ma/pluriel », , 263 p. (ISBN 2-85850-813-5) .
  • J.F. Chauvel, La GrĂšce Ă  l'ombre des Ă©pĂ©es, Paris, Laffont, 1968, 281 pages.
  • Nathalie Katinakis, MĂ©lina Mercouri et Mikis ThĂ©odorakis : les derniers hĂ©ros grecs, Paris, L'Harmattan, , 272 p. (ISBN 978-2-296-54935-7) .
  • Denis Langlois, Panagoulis, le sang de la GrĂšce, Paris, Maspero, 1969 ; nouvelle Ă©dition complĂ©tĂ©e, Scup, 2018.
  • Constantin PrĂ©vĂ©lakis, La GrĂšce de A Ă  Z, Bruxelles, AndrĂ© Versaille Ă©diteur, coll. « Les AbĂ©cĂ©daires du Voyageur », , 215 p. (ISBN 978-2-87495-136-7) .
  • StĂ©phane Sawas, « GrĂšce (1967-1974) Les Ă©crans grecs sous la dictature des colonels : la grande rupture », dans RaphaĂ«l Muller et Thomas Wieder, CinĂ©ma et rĂ©gimes autoritaires au XXe siĂšcle : Écrans sous influence, Paris, Éditions ENS rue d'ULM et PUF, coll. « Les rencontres de Normale Sup' », , 285 p. (ISBN 978-2-13-055749-4) .
  • (fr) Apostolos Vacalopoulos, Histoire de la GrĂšce moderne, Horvath, , 330 p. (ISBN 2-7171-0057-1) .