Quantité
La quantitĂ© est un terme gĂ©nĂ©rique de la mĂ©trologie (compte, montant) ; un scalaire, vecteur, nombre dâobjets ou dâune autre maniĂšre de dĂ©nommer la valeur dâune collection ou un groupe de choses.
Câest habituellement reprĂ©sentĂ© comme un nombre (valeur numĂ©rique) dâunitĂ© ensemble avec le type de ces unitĂ©s (si demandĂ©) et un rĂ©fĂ©rent dĂ©finissant la nature de la collection. Les deux parties sont nĂ©cessaires.
Des exemples sont :
- une pomme, deux pommes, trois pommes, oĂč le nombre est un entier relatif aussi ne requiert pas un type
- 1,76 litre de lait
- 500 personnes
Un nombre par lui-mĂȘme nâest pas une quantitĂ©, ni une simple mesure. Quand le compte dâunitĂ© est un alors lâarticle indĂ©fini peut ĂȘtre utilisĂ© (par exemple, une voiture) et des options similaires existent pour dâautres comptes particuliers (par exemple, un couple pour deux, une douzaine dâĆufs).
La quantification dans son sens le plus simple peut ĂȘtre trouvĂ©e dans des formules comme A est plus grand que B. Dans lâexemple citĂ©, une expression est faite que A a une plus grande quantitĂ© de quelque chose (comme un volume ou charisme) que B ; et que si A et B Ă©taient placĂ©s dans un ensemble ordonnĂ©, alors A viendrait aprĂšs B si lâordre est arrangĂ© dans une Ă©chelle croissante (plutĂŽt que dĂ©croissante).
Linguistique
En linguistique, la quantitĂ© indique la durĂ©e relative dâun phonĂšme. Au degrĂ© non-marquĂ© [C, V], on oppose les contoĂŻdes et vocoĂŻdes qui subissent un allongement [CË, VË] ou un semi-allongement [CË, VË]. Il convient de ne pas confondre les consonnes longues ([CË]) avec les consonnes gĂ©minĂ©es ([CC]). En français, la quantitĂ© ne permet pas Ă elle seule dâoppositions phonologiques mais le finnois a deux degrĂ©s de quantitĂ© (bref et long) et lâestonien trois : bref, long et surlong (en fait une combinaison des degrĂ©s bref et long).
Sciences physiques
Le fait d'Ă©tablir des relations quantitatives (c'est-Ă -dire permettant de calculer des grandeurs chiffrĂ©es) est un des fondements des sciences physiques modernes. Les progrĂšs de celles-ci ont Ă©tĂ© en grande partie obtenus par la traduction des qualitĂ©s abstraites des entitĂ©s matĂ©rielles en des quantitĂ©s physiques primaires en postulant que tous les corps matĂ©riels sont marquĂ©s par des propriĂ©tĂ©s physiques ou des dimensions physiques quantifiables, qui sont sujets Ă des mesures et/ou Ă des observations. En fixant les unitĂ©s de mesure, les sciences physiques couvrent des quantitĂ©s fondamentales telles que l'espace (longueur, hauteur, profondeur), le temps, la masse et la force, la tempĂ©rature, l'Ă©nergieâŠ
Traditionnellement, une distinction a été faite entre les quantités intensives et les quantités extensives. La valeur associée à une propriété intensive ne dépend pas des dimensions de l'objet auquel elle est associée, tandis que les quantités extensives sont additives pour les différentes parties d'un objet : ainsi, leur valeur dépend de l'extension du systÚme. Par exemple, la densité et la pression sont des quantités intensives alors que l'énergie, le volume et la masse sont des quantités extensives.
Voir aussi
Bibliographie
- René Guénon, Le rÚgne de la quantité et les signes des temps, Paris, Gallimard, coll. « Tradition », (1re éd. 1930), 304 p. (ISBN 978-2-07-014941-4, OCLC 933776683).