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Pyrrhocoridae

Les Pyrrhocoridae forment une famille qui regroupe plus de 450 espÚces d'insectes du sous-ordre des hétéroptÚres, c'est-à-dire des punaises. En France, 3 espÚces sont présentes[3].

Description

Punaises de taille moyenne Ă  grande (8 Ă  30 mm), de coloration souvent vive, Ă  antennes de 4 articles, Ă  tĂȘte sans ocelles. Le pronotum est explanĂ© latĂ©ralement, et ses marges latĂ©rales sont tranchantes (Ă©moussĂ©es chez les Largidae). Les hĂ©mĂ©lytres sont sans cunĂ©us, et les membranes (partie membraneuse des ailes supĂ©rieures) ont 2 cellules basales et 7 Ă  8 veines. Les tarses ont 3 articles. L'ouverture de la glande odorante mĂ©tathoracique est rĂ©duite[4]. Elles ressemblent Ă  des Lygaeidae, Ă  des Serinethinae (Rhopalidae), ou aux Largidae. Chez les juvĂ©niles, les glandes odorantes s'ouvrent entre les tergites 3 et 4, 4 et 5 et 5 et 6[5] - [6].

En France, les espĂšces sont rouges Ă  taches noires ou entiĂšrement noires et mesurent entre 6 et 10 mm[3].

RĂ©partition et habitat

Elles se rencontrent dans toutes les zones biogĂ©ographiques, mais principalement dans les rĂ©gions tropicales et subtropicales[7]. Certaines atteignent les zones tempĂ©rĂ©es holarctiques. Un seul genre, Dysdercus, est prĂ©sent Ă  la fois dans les hĂ©misphĂšres Est et Ouest. Une espĂšce mĂ©diterranĂ©enne, Scantius aegyptius, a Ă©tĂ© introduite dans le Sud de la Californie, oĂč elle est bien Ă©tablie et est devenue invasive[6].

Biologie

La plupart des espĂšces Ă©tudiĂ©es se nourrissent de graines et de fruits, surtout de Malvales, mais elles peuvent complĂ©ter leur alimentation en s'alimentant sur des charognes (petits lĂ©zards, insectes) si la ressource d'alimentation vĂ©gĂ©tale devient insuffisante[3]. Probergrothius angolensis se nourrit sur la cĂ©lĂšbre Welwitschia de Namibie[8]. Toutefois, certaines espĂšces sont connues pour ĂȘtre prĂ©datrices[7], comme Dindymus pulcher, des Philippines, malacophage, alors que Antilochus coqueberti[9], A. russus et Raxa nishidai s'en prennent Ă  d'autres Pyrrhocoridae[6]. La majoritĂ© des espĂšces vit dans des plantes basses, mais d'autres comptent parmi la faune de la litiĂšre du sol, se nourrissant de graines mĂ»res tombĂ©es[6].

Le mimétisme entre les juvéniles de Scantius aegyptius avec ceux de Pyrrhocoris apterus, qui produisent des répulsifs à prédateurs, les aide à échapper aux attaques des araignées sauteuses, qui tendent à les éviter aprÚs les avoir goutées[10]. D'ailleurs, de nombreuses espÚces ont des couleurs aposématiques, rouge, jaune, ou noir[11].

Des études menées en Afrique de l'Ouest ont montré que certaines espÚces vivent en grandes colonies comptant plus d'une espÚce. Elles y ont associé des Reduviidae du genre Phonoctonus[7]. Le regroupement de plusieurs individus sur des fruits, qui s'opÚre sur la base de repÚres visuels, olfactifs et tactiles, permet d'optimiser l'alimentation, par la génération d'un "pool enzymatique" qui rend l'alimentation plus profitable pour tout le groupe[12].

Certaines espĂšces de Dysdercus de Malvales arborescentes, se nourrissant de graines riches en huile, sont migratrices, leur permettant une meilleure survie pour la diapause. Les femelles gravides absorbent les muscles du vol, ce qui ne leur permet plus de migrer d'un hĂŽte Ă  un autre[6].

Beaucoup d'espĂšces de Dysdercus se nourrissent de graines de Malvales dont la pĂ©riode de maturation est trĂšs courte. Les Ɠufs sont pondus dans un temps trĂšs court afin de permettre aux juvĂ©niles de maturer avant que les graines soient Ă©puisĂ©es. Chez certaines espĂšces, les femelles, probablement Ă©puisĂ©es par la ponte en grand nombre, ont une durĂ©e de vie beaucoup plus courte que celle des mĂąles. Chez d'autres, les femelles vivent plus longtemps que les mĂąles[6] - [13] - [14] - [15].

Lors de la copulation, qui se fait en position « cul Ă  cul », le mĂąle reste accrochĂ© souvent longtemps Ă  la femelle, jusqu'Ă  peu avant la ponte, pour empĂȘcher d'autres mĂąles de fĂ©conder la femelle[16]. Chez Pyrrhocoris apterus, la copulation est frĂ©quente, car les rĂ©serves de sperme sont Ă©puisĂ©es aprĂšs la ponte de 3 Ă  5 groupes d’Ɠufs[17].

Des études ont été menées sur leur microbiote intestinal, montrant que celui-ci se serait adapté pour leur permettre de se nourrir des graines de Malvales, souvent toxiques, leur permettant ainsi de se diversifier pour en tirer profit dans une niche avec peu de concurrence[18] - [19].

Impact sur l'agriculture

Quelques espÚces de Dysdercus ont un impact sérieux sur les cultures de coton, en leur inoculant un champignon lorsqu'elle piquent les graines, impact augmenté du fait qu'elles tentent à former de grandes colonies. On peut les retrouver également sur des cultures de Malvaceae comme les Hibiscus ou les Ceiba[6].

Études

Le gendarme, ou cordonnier (Pyrrhocoris apterus), ainsi que Dysdercus koenigii[20] sont des espĂšces trĂšs Ă©tudiĂ©es en laboratoire, oĂč elles sont faciles Ă  Ă©lever et Ă  conserver, en particulier pour des Ă©tudes sur le mĂ©tabolisme des insectes, l'endocrinologie, et la digestion[21].

Systématique

Le statut de famille a été reconnu en 1843 par Amyot et Audinet-Serville, mais est souvent attribué à Fieber, 1860[6]. Pendant longtemps, les Largidae ont été compris à l'intérieur de cette famille, comme une sous-famille, mais sont aujourd'hui reconnu par tous les auteurs modernes comme une famille séparée, groupe-frÚre des Pyrrhocoridae avec lesquels ils forment ensemble la superfamille des Pyrrhocoroidea, au sein des Pentatomomorpha.

Cette famille ne comprend pour l'instant pas de subdivisions infĂ©rieures (sous-familles, tribus), bien que des sous-groupes monophylĂ©tiques aient pu ĂȘtre identifiĂ©s[6].

Elle compte 46 genres et plus de 450 espÚces[6], les genres les plus diversifiés étant Antilochus, Dysdercus, Dindymus et Ectatops.

En anglais, elles sont souvent appelées « firebugs », « punaises de feu », « red bugs », « punaises rouges », ou « cotton stainers », les « teinturiers du coton ».

Des espÚces fossiles ont été classées dans les Pyrrhocoridae, dans les genres actuels Dysdercus et Pyrrhocoris et dans le genre fossile Mesopyrrhocoris[22]. Mais une révision de 2021 a contesté cette attribution, si bien qu'à ce jour, aucun fossile de Pyrrhocoridae n'aurait été trouvé[23].

  • Dysdercus decussatus, Mozambique
    Dysdercus decussatus, Mozambique
  • Dysdercus koenigii, Ăźle Maurice, agrĂ©gation avec adultes et juvĂ©niles.
    Dysdercus koenigii, ßle Maurice, agrégation avec adultes et juvéniles.
  • Dysdercus nigrofasciatus, Afrique du Sud, adulte avec des juvĂ©niles de diffĂ©rents stades.
    Dysdercus nigrofasciatus, Afrique du Sud, adulte avec des juvéniles de différents stades.
  • Melamphaus faber, ThaĂŻlande.
    Melamphaus faber, ThaĂŻlande.
  • Probergrothius varicornis, Sri Lanka
    Probergrothius varicornis, Sri Lanka
  • Accouplements de Gendarmes.
    Accouplements de Gendarmes.
  • « Gendarmes » se nourrissant sur un insecte mort.
    « Gendarmes » se nourrissant sur un insecte mort.
  • Scantius aegyptius, Espagne
    Scantius aegyptius, Espagne
  • Dysdercus cingulatus en train de manger, Inde
    Dysdercus cingulatus en train de manger, Inde
  • Roscius sp., Afrique du Sud
    Roscius sp., Afrique du Sud

Liste des genres

Selon BioLib (30 juillet 2022)[2], complété de divers travaux[24] - [25] - [26] :

  • genre Aderrhis Bergroth, 1906
  • genre Antilochus StĂ„l, 1863
  • genre Armatillus Distant, 1908
  • genre Australodindymus StehlĂ­k & Jindra, 2012
  • genre Brancucciana Ahmad & Zaidi, 1986
  • genre Callibaphus StĂ„l, 1868
  • genre Cenaeus StĂ„l, 1861
  • genre Dermatinus StĂ„l, 1853
  • genre Dindymus StĂ„l, 1861
  • genre Dynamenais Kirkaldy, 1905
  • genre Dysdercus GuĂ©rin-MĂ©neville, 1831
  • genre Ectatops Amyot & Audinet-Serville, 1843
  • genre Euscopus StĂ„l, 1870
  • genre Gromierus Villiers, 1951
  • genre Guentheriana StehlĂ­k, 2006
  • genre Heissianus StehlĂ­k, 2006
  • genre Jourdainana Stehlik 2007
  • genre Melamphaus StĂ„l, 1868
  • genre Myrmoplasta GerstĂ€cker, 1892
  • genre Neodindymus Stehlik, 1965
  • genre Neoindra Stehlik, 1965
  • genre Odontopus Laporte, 1832
  • genre Paradindymus StehlĂ­k, 1966
  • genre Paraectatops StehlĂ­k, 1965
  • genre Probergrothius Kirkaldy, 1904
  • genre Pyrrhocoris FallĂ©n, 1814, dont le « gendarme » (Pyrrhocoris apterus)
  • genre Pyrrhopeplus StĂ„l, 1870
  • genre Raxa Distant 1919
  • genre Roscius StĂ„l, 1866
  • genre Scantius StĂ„l, 1866
  • genre Schaeferiana StehlĂ­k, 2008
  • genre Schmitziana Stehlik, 1977
  • genre Sericocoris Karsch, 1892
  • genre Siango Blöte, 1933
  • genre Sicnatus Villiers & Dekeyser, 1951
  • genre Silasuwe StehlĂ­k, 2006
  • genre Stictaulax StĂ„l, 1870
  • genre Syncrotus Bergroth, 1895

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 30 juillet 2022
  2. BioLib, consulté le 30 juillet 2022
  3. Pierre Moulet, HémiptÚres Coreoidea, Pyrrhocoridae, et Stenocephalidae Euro-Méditerranéens,
  4. (en) VladimĂ­r Hemala, Petr Kment, Eva TihlaƙíkovĂĄ et VilĂ©m Neděla, « External structures of the metathoracic scent gland efferent system in the true bug superfamily Pyrrhocoroidea (Hemiptera: Heteroptera: Pentatomomorpha) », Arthropod Structure & Development, vol. 63,‎ , p. 101058 (DOI 10.1016/j.asd.2021.101058, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. Henri-Pierre Aberlenc (coordination), Les insectes du monde : biodiversitĂ©, classification, clĂ©s de dĂ©termination des familles, Plaissan & Versailles, Museo Éditions & Éditions Quae, (ISBN 978-2-37375-101-7 et 2-37375-101-1, OCLC 1250021162, lire en ligne), tome 1, p. 517, tome 2 pp. 211 et 254
  6. (en) Randall T. Schuh et Christiane Weirauch, True bugs of the world (Hemiptera, Heteroptera) : classification and natural history., Manchester, Siri Scientific Press, , 800 p. (ISBN 978-0-9957496-9-6 et 0-9957496-9-8, OCLC 1125224106, lire en ligne), p. 523-527
  7. (en) « Australian Faunal Directory - Family PYRRHOCORIDAE », sur biodiversity.org.au (consulté le )
  8. (en) Adam Javier Martinez, Thomas Ogao Onchuru, Chantal Selina Ingham et Mario Sandoval‐CalderĂłn, « Angiosperm to Gymnosperm host‐plant switch entails shifts in microbiota of the Welwitschia bug, Probergrothius angolensis (Distant, 1902) », Molecular Ecology, vol. 28, no 23,‎ , p. 5172–5187 (ISSN 0962-1083 et 1365-294X, DOI 10.1111/mec.15281, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (en) M. Muthupandi, Bertrand Horne, G. Evangelin et S. John William, « Biology of pyrrhocorid predator, Antilochus conqueberti Fabr. (Hemiptera: Pyrrhocoridae) and its predatory potential on Dysdercus cingulatus Fabr. (Hemiptera: Pyrrhocoridae) » [PDF], sur www.entomoljournal.com, (consulté le )
  10. (en) Jan RaĆĄka, Jan Krajíček, Zuzana BosĂĄkovĂĄ et Pavel Ć tys, « Larvae of pyrrhocorid true bugs are not to spiders’ taste: putative MĂŒllerian mimicry », Biological Journal of the Linnean Society,‎ , blz174 (ISSN 0024-4066 et 1095-8312, DOI 10.1093/biolinnean/blz174, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. (en) Jan Zrzavy et Oldrich Nedved, « Phylogeny of the New World Dysdercus (Insecta: Hemiptera: Pyrrhocoridae) and Evolution of their Colour Patterns », Cladistics, vol. 13, nos 1-2,‎ , p. 109–123 (ISSN 0748-3007 et 1096-0031, DOI 10.1111/j.1096-0031.1997.tb00245.x, lire en ligne, consultĂ© le )
  12. (en) Anthony Youdeowei, « Laboratory studies on the aggregation of feeding Dysdercus intermedius Distant (Heteroptera: Pyrrhocoridae) », Proceedings of the Royal Entomological Society of London. Series A, General Entomology, vol. 41, nos 4-6,‎ , p. 45–50 (DOI 10.1111/j.1365-3032.1966.tb00341.x, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. Janice A. Derr, Beth Alden et Hugh Dingle, « Insect Life Histories in Relation to Migration, Body Size, and Host Plant Array: A Comparative Study of Dysdercus », The Journal of Animal Ecology, vol. 50, no 1,‎ , p. 181 (DOI 10.2307/4039, lire en ligne, consultĂ© le )
  14. F. K. Kasule, « A Comparison of the Reproductive Strategies of Three Species of Dysdercus from Africa (Hemiptera, Pyrrhocoridae) », Oecologia, vol. 65, no 2,‎ , p. 260–265 (ISSN 0029-8549, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. W. S. Tavares, J. E. Serrao et J. C. Zanuncio, « The Biology and Descriptions of Immature of Dysdercus Stehliki in Two Environments », International Journal of Environmental Research, vol. 10, no 2,‎ (DOI 10.22059/ijer.2016.57724, lire en ligne, consultĂ© le )
  16. (en) Scott P. Carroll et Jenella E. Loye, « Male-Biased Sex Ratios, Female Promiscuity, and Copulatory Mate Guarding in an Aggregating Tropical Bug, Dysdercus bimaculatus », Journal of lnsect Behavior, vol. 3, no 1,‎ , p. 33-48 (lire en ligne [PDF])
  17. Alois Honek, Zdenka Martinkova et Marek Brabec, « Mating activity of Pyrrhocoris apterus (Heteroptera: Pyrrhocoridae) in nature », European Journal of Entomology, vol. 116,‎ , p. 187–193 (DOI 10.14411/eje.2019.020, lire en ligne, consultĂ© le )
  18. (en) Sailendharan Sudakaran, Evolution of mutualistic microbiome in firebugs and cotton stainers (Hemiptera; Pyrrhocoridae). Characterizing the role of bacterial symbionts in diversification and niche expansion of Pyrrhocoridae. PhD Dissertation., Jena, Friedrich Schiller University of Jena, , 234 p. (lire en ligne)
  19. (en) Sailendharan Sudakaran, Hassan Salem, Christian Kost et Martin Kaltenpoth, « Geographical and ecological stability of the symbiotic mid-gut microbiota in European firebugs, Pyrrhocoris apterus (Hemiptera, Pyrrhocoridae) », Molecular Ecology, vol. 21, no 24,‎ , p. 6134–6151 (DOI 10.1111/mec.12027, lire en ligne, consultĂ© le )
  20. (en) Waqar Jaleel, Shafqat Saeed et Muhammad Nadir Naqqash, « Biology and Bionomics of Dysdercus koenigii F. (Hemiptera: Pyrrhocoridae) under laborytory Conditions », Pak. J. Agri. Sci., vol. 50, no 3,‎ , p. 373-378 (lire en ligne [PDF], consultĂ© le )
  21. (en) K.S. Vinokurov et I. Koloniuk, « Discovery and characterization of a novel alphavirus-like RNA virus from the red firebug Pyrrhocoris apterus L. (Heteroptera) », Journal of Invertebrate Pathology, vol. 166,‎ , p. 107213 (DOI 10.1016/j.jip.2019.107213, lire en ligne, consultĂ© le )
  22. « Pyrrhocoridae », sur paleobiodb.org (consulté le )
  23. Petr Kment, « A review of the fossil taxa originally assigned to Pyrrhocoridae (Hemiptera: Heteroptera) », Zootaxa, vol. 5081, no 4,‎ , p. 579–586 (ISSN 1175-5334 et 1175-5326, DOI 10.11646/zootaxa.5081.4.8, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. Petr Kment, Jaroslav L Stehlik et Zdenek Jindra, « Schaeferiana (Gaboniella subgen. n.) incompleta sp. n. from Gabon, with notes on its relationships and new records from the Central African Republic (Hemiptera, Heteroptera, Pyrrhocoridae) », ZooKeys, vol. 126,‎ , p. 49–56 (ISSN 1313-2970 et 1313-2989, PMID 21998541, PMCID PMC3175134, DOI 10.3897/zookeys.126.1723, lire en ligne, consultĂ© le )
  25. (en-GB) Clarivate Analytics, « ION: Index to Organism Names - Jourdainana annulata Stehlik 2007 », sur www.organismnames.com (consulté le )
  26. (en) Carl W. Schaefer, « Review of Raxa (Hemiptera: Pyrrhocoridae) », Annals of the Entomological Society of America, vol. 92, no 1,‎ , p. 14–19 (ISSN 1938-2901 et 0013-8746, DOI 10.1093/aesa/92.1.14, lire en ligne, consultĂ© le )
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