Accueil🇫🇷Chercher

Puits des houillères de Lorraine

Les puits des houillères de Lorraine sont une série de charbonnages entrepris par les houillères de Lorraine entre le XIXe siècle et le XXe siècle sur les différentes communes du Bassin houiller lorrain, dans le département de la Moselle et la région historique de Lorraine (Grand Est). Il y a au total 58 puits de mine.

Groupe Faulquemont-Folschviller

Puits Faulquemont n°1 et n°2

Le Siège Faulquemont.

SituĂ© Ă  CrĂ©hange, le puits no 1, puits d'extraction, a Ă©tĂ© foncĂ© en 1933 pour atteindre 720 mètres de profondeur[1]. Le puits no 2 est creusĂ© en 1934 pour atteindre la profondeur de 829 mètres. L'exploitation cesse en 1974 et le puits ferme en 1990. La tour du puits no 2 est dynamitĂ©e le [2].

Puits Alexandre-Dreux n°1 et n°2

SituĂ©s Ă  Folschviller, ces deux puits seront foncĂ©s Ă  partir de 1909. Mais en 1911, une importante venue d'eau mettra fin au creusement des deux puits Ă  220 mètres[3] - [4].

Puits de Folschviller n°1 et n°2

Le Siège Folschviller.

Ces deux puits sont localisĂ©s Ă  Folschviller. Le puits no 1 est foncĂ© Ă  partir de janvier 1931, il sera profond de 907 mètres. L'extraction s'arrĂŞte en mars 1979. Le chevalement est dĂ©moli en 1986. Le puits no 2 est creusĂ© en mĂŞme temps que le puits no 1 jusqu’à 885 mètres sous la surface. Il ferme en mars 1979. Le chevalement est dĂ©montĂ© en 1981[5] - [6].

Puits de Saint-Avold

Ce puits est situé à Saint-Avold. En 1955, après reconnaissance d'un nouveau champ d'exploitation, on fonce un nouveau puits, le puits de Saint-Avold. Le creusement commence le , il cessera en à l'étage 660. En 1965, une bowette est creusée en direction du puits de Sainte-Fontaine. L'extraction prendra fin en 1971[7].

Puits Sainte-Fontaine

SituĂ© Ă  Saint-Avold, il s'agissait d'un puits d'extraction foncĂ© Ă  partir de janvier 1908 jusqu’à 1 037 mètres dans la vallĂ©e de la Merle, appelĂ©e depuis lors la VallĂ©e du Charbon. Il s'appelait Ă  l'origine puits Waldemar MĂĽller. Le puits fermera une première fois en 1972, mais il reprendra du service en 1976, avant de fermer dĂ©finitivement en 1986. Le chevalement est inscrit aux monuments historiques[8].

  • Le bâtiment des vestiaires-bureaux puits Sainte-Fontaine.
    Le bâtiment des vestiaires-bureaux puits Sainte-Fontaine.
  • Le chevalement.
    Le chevalement.
  • Vue gĂ©nĂ©rale avec les terrils.
    Vue générale avec les terrils.
  • La borne du puits.
    La borne du puits.

Groupe Petite-Rosselle

Puits Marienau

Le puits Marienau.

LocalisĂ© Ă  Forbach, ce puits d'extraction est creusĂ© Ă  partir de 1957 pour atteindre une profondeur de 875 mètres. L'exploitation sera toutefois arrĂŞtĂ©e en 1996. Il sera alors Ă©quipĂ© d'un sas de 25 mètres de haut installĂ© dans la tour d'extraction. Il est maintenu uniquement pour l'exhaure et l'aĂ©rage et permettre ainsi une meilleure sĂ©curitĂ© pour l'exploitation de Merlebach[9].

Siège Simon (5 puits)

Situé à Forbach, il fut ouvert à la veille de la Première Guerre mondiale en 1907 par l'administration allemande. Ce fut l'un des premiers sièges à avoir bénéficié de l’électricité au fond, avant sa fermeture en 1997 le puits comportait de nombreuses infrastructures telles que des tours réfrigérantes pour congeler le sol, une forge, un lavoir, une gare de triage, un parc à bois, des ateliers, ainsi que cinq puits de mine.

  • Vestige des puits no 1 et no 2.
  • Puits Simon no 1 et no 2.
    Puits Simon no 1 et no 2.
  • Bâtiment et chevalement du  puits no 4.
    Bâtiment et chevalement du puits no 4.
  • Le puits Simon no 3.
    Le puits Simon no 3.

Puits Saint-Charles n° 1, n° 2 et n° 3

Ces trois puits se trouvaient Ă  Petite-Rosselle. Le puits Saint-Charles no 1 a Ă©tĂ© creusĂ© Ă  partir de mars 1854 avec un cuvelage en fonte de 4 mètres de diamètre, pour s'enfoncer jusqu’à 789 mètres sous terre. Les premiers morceaux de charbon furent extraits le . C'est avec ce puits que l'Ă©popĂ©e de l'exploitation du charbon en Lorraine va rĂ©ellement commencer. Il cessa l'extraction le , et ferma ses portes en 1989. De nos jours, le chevalement est toujours visible, conservĂ© par la municipalitĂ©[10].

Le puits Saint-Charles no 2 est creusĂ© Ă  partir de 1875 et sera achevĂ© Ă  la profondeur de 603 mètres, il est utilisĂ© pour les remblais et l'aĂ©rage. Le puits cessera toute activitĂ© en 1965. Il sera remblayĂ© l'annĂ©e suivante[11]. Le puits Saint-Charles no 3 sera entamĂ© en 1924 pour mesurer 679 mètres de fond. Il a pour fonction l'extraction et l'aĂ©rage jusqu’en 1965. Il sera remblayĂ© en 1989 et le chevalement sera abattu en 1993[12].

  • Le puits Saint-Charles n° 1.
    Le puits Saint-Charles n° 1.
  • Le puits Saint-Charles n° 2.
    Le puits Saint-Charles n° 2.
  • Borne du puits Saint-Charles n° 2.
    Borne du puits Saint-Charles n° 2.

Puits Gargan n°1, n°2 et n°3

Cet ensemble se trouvait Ă  Petite-Rosselle et Ă©tait composĂ© de trois puits. Le puits Gargan no 1 est entrepris en 1883 jusqu’à 611 mètres sous la surface. Il sera exploitĂ© de juillet 1890 Ă  1969. En 1972, le chevalement est dĂ©moli et le puits est remblayĂ©[13]. Le puits Gargan no 2 est foncĂ© Ă  partir de 1891 jusqu’à 613 mètres sous terre. Il sera exploitĂ© de juillet 1892 Ă  1969. En 1983, il subit le mĂŞme sort que le puits no 1[14]. Le puits Gargan no 3 est entamĂ© en 1948 et sera stoppĂ© Ă  seulement 100 mètres de profondeur. AppelĂ© puits de la carrière Est, il sera remblayĂ© en 1989[15].

Puits Saint-Joseph n°1 et n°2

LocalisĂ© Ă  Petite-Rosselle, ce siège d'extraction se compose de deux puits. Le puits no 1 est commencĂ© dès janvier 1857 et sera achevĂ© Ă  718 mètres. Un chevalement d'un vingtaine de mètres en poutrelle Ă  treillis sera Ă©difiĂ© en 1885. L'extraction s'arrĂŞta en 1945. Il fut mis en sĂ©curitĂ© en mars 2006 par Charbonnages de France[16]. Le puits no 2 sera commencĂ© en et sera achevĂ© Ă  718 mètres. Un chevalement d'un vingtaine de mètres en poutrelles Ă  treillis sera Ă©difiĂ© en 1885. L'extraction s'arrĂŞta en 1945. Il fut mis en sĂ©curitĂ© en par Charbonnages de France[17].

Puits Vuillemin n°1 et n°2

Puits Vuillemin n°2.

Ce siège d'extraction se trouve à Petite-Rosselle.

Le puits no 1 est creusĂ© Ă  partir de 1867 pour atteindre la profondeur de 872 mètres. L'exploitation cessera en 1962. Le chevalement sera dĂ©moli en 1990[18].

Le puits no 2 est creusĂ© Ă  partir de 1881 pour atteindre la profondeur de 773 mètres. L'exploitation cessera en 1962. C'est le plus ancien des chevalements mĂ©talliques du bassin houiller lorrain conservĂ©s. Il est classĂ© monument historique. Il est intĂ©grĂ© Ă  la Mine, musĂ©e du carreau Wendel[19].

Puits Wendel n°1, n°2 et n°3

Situé à Petite-Rosselle, il s'agissait d'un siège de trois puits d'extraction.

Puits de Schœneck

Le puits de Schœnek.

C'est le premier puits de mine des Houillères de Lorraine se trouvant à Schœneck. En novembre 1815, le second traité de Paris cause la perte de la région de la Sarre. On prend alors la décision de rechercher un hypothétique prolongement de ce gisement. En mars 1817, un sondage est entrepris sur la commune de Schœneck par l'ingénieur royal Gargan. Finalement, on découvre une couche de houille à une soixantaine de mètres sous terre[20].

Le fonçage du puits dĂ©bute le pour s'achever Ă  143 mètres sous terre. Un chevalement en maçonnerie est Ă©difiĂ© au-dessus du puits en 1819. En 1832, la profondeur de 143 mètres est atteinte malgrĂ© de fortes venues d'eau. L’aĂ©rage se fait par un simple compartiment de planches dans le puits. Le personnel utilise alors des Ă©chelles pour la descente et la montĂ©e. L’extraction est arrĂŞtĂ©e le . Il est laissĂ© Ă  l'abandon en fĂ©vrier de l'annĂ©e suivante. Il est remis au jour en septembre 2005 par charbonnages de France afin de le mettre en sĂ©curitĂ©. On coule alors du bĂ©ton sur une douzaine de mètres, avant de l'entourer d'un mur de sĂ©curitĂ©[20].

Puits Sainte-Marthe n°1 et n°2

Le puits Sainte-Marthe no 1.

Il s'agissait de deux puits implantés sur la commune de Stiring-Wendel. Le puits no 1 était d'abord un sondage entrepris en mars 1847. Après avoir traversé plusieurs couches de charbon, le sondage d’un diamètre de soixante centimètres est élargi avec un cuvelage en bois. Le chevalement, une tour Malakoff, est construit en 1852. Quatre années passèrent et après avoir dépassé une centaine de mètres de profondeur, une forte arrivée d’eau fit rompre le cuvelage et noya le puits qui fut utilisé jusqu'en 1950 comme château d'eau, ce qui le sauva de la destruction, en septembre 1975 il fut remblayé avec du sable. Il s'agit du plus ancien chevalement du bassin houiller lorrain. Il est inscrit aux monuments historiques[21].

Le puits no 2 est creusĂ© depuis le mois d' jusqu’à 200 mètres sous la surface. En 1854, l’eau noya le puits. MĂŞme une pompe de 300 CV n’empĂŞcha pas l'abandon du puits. Celui-ci sera ensuite dissimulĂ© sous une plaque en fonte de 10 centimètres d'Ă©paisseur. Finalement, le puits sera remis au jour en mai 2003 par Charbonnages de France afin de le mettre en sĂ©curitĂ©. Il fut comblĂ© avec du sable et une dalle en bĂ©ton fut coulĂ©e[22].

Puits Sainte-Stéphanie n°1 et n°2

Ces deux puits se trouvaient Ă  Stiring-Wendel. Le fonçage du puits no 1 commence le (on creuse d’abord le puits uniquement Ă  mains d’hommes avant d'opter pour un trĂ©pan), pour atteindre 134 mètres de profondeur Ă  la fin de l'annĂ©e 1862. Le puits est abandonnĂ© en 1865 Ă  la suite de trop fortes venues d'eau.

Le puits no 2 est foncĂ© Ă  partir de , atteignant 144 mètres de profondeur. Les travaux sont arrĂŞtĂ©s et abandonnĂ©s en Ă  la suite d'un accident de sondage au fond.

En mars 2003, les deux puits sont mis en sécurité par charbonnages de France. Ils sont comblés avec un coulis de cendres-ciment avant la mise en place d'une dalle de béton[23] - [24].

  • Puits no 1.
    Puits no 1.
  • Puits no 2.
    Puits no 2.

Groupe Sarre-Moselle

La Houve puits ouest

La Houve-ouest.

Ce puits se trouve Ă  Bisten-en-Lorraine, il s'agit du puits d'aĂ©rage de l'unitĂ© d'exploitation de La Houve. Il a Ă©tĂ© foncĂ© en 1987 pour atteindre 522 mètres de profondeur. Il s'agit du dernier puits foncĂ© dans le bassin houiller lorrain[25].

Puits Max ou Puits n°8

Au dĂ©but de l'annĂ©e 1854, un sondage de reconnaissance est entrepris Ă  Carling. Le , on atteignit une couche de charbon profonde de 184 mètres. Le , on commença Ă  creuser le puits Max. L'extraction dĂ©marra en 1860. En 1864, le puits atteignit 335 mètres de profondeur mais il sera envahi par l'eau et abandonnĂ© dix ans plus tard. En 1908, le puits fut recreusĂ© sur 600 mètres pour servir Ă  l'aĂ©rage des puits de l'HĂ´pital. En 1918, toute activitĂ© Ă©tait finie au puits Max. Le chevalement a Ă©tĂ© abattu en 1963. Une dalle en bĂ©ton est coulĂ©e en 2005 par Charbonnages de France[26].

Puits Barrois

CreusĂ© Ă  Creutzwald Ă  partir de 1935, ce puits d'extraction sera profond de 572 mètres. Il sera exploitĂ© jusqu’en 1986 avant de fermer deux ans plus tard. Le chevalement est dĂ©moli en 1989[27].

Siège La Houve (5 puits)

Le siège de Houve en 2006.

Situé à Creutzwald, ce grand siège d'extraction possédait cinq puits. Il est le dernier à fermer en 2004.

Puits de Falck

SituĂ© Ă  Falck, ce puits est entrepris en avril 1858. Mais il sera laissĂ© Ă  l’abandon en 1860 Ă  70 mètres de profondeur Ă  la suite de fortes arrivĂ©es d'eau. En septembre 1888, un adolescent d'une quinzaine d'annĂ©es pĂ©nĂ©tra dans l’enceinte de la fosse abandonnĂ©e et fera, par la suite, une chute d'un soixantaine de mètres dans le puits noyĂ©. Ce dernier sera finalement mis en sĂ©curitĂ© deux mois plus tard. La cheminĂ©e sera dynamitĂ©e le par l'armĂ©e. Le puits sera remblayĂ© en 1931 Ă  la suite d'un nouvel accident. Les galeries affleurantes seront remblayĂ©es dĂ©but 2002 par charbonnages de France[28].

Puits Cuvelette Nord et Sud

Le chevalement du puits Cuvelette Nord en 2011.

Les deux puits seront creusĂ©s Ă  Freyming-Merlebach Ă  partir de janvier 1930, ils dĂ©passeront les 600 mètres de fond. Le puits Nord servait Ă  l'extraction jusqu'en 1966. Il sera ensuite intĂ©grĂ© Ă  l'unitĂ© d'exploitation de Merlebach pour l'aĂ©rage des chantiers. En 1991, le puits Nord reçoit un nouveau chevalement mĂ©tallique « moderne Â» de type porte-Ă -faux Ă  la suite d'un approfondissement jusqu’à 1 289 mètres de profondeur. De nos jours, la quasi-totalitĂ© du carreau est conservĂ©e vide mais en relativement bon Ă©tat, le chevalement du puits Sud est le dernier chevalement en bĂ©ton armĂ© du bassin Ă  ĂŞtre toujours debout, c'est ainsi qu'il a Ă©tĂ© inscrit aux monuments historiques[29] - [30].

  • La borne du puits Cuvelette Nord.
    La borne du puits Cuvelette Nord.
  • La borne du puits Cuvelette Sud.
    La borne du puits Cuvelette Sud.

Puits de Freyming

SituĂ© Ă  Freyming (ou puits Hugo Stinnes), ce puits d'extraction est entrepris en janvier 1905 jusqu’à 772 mètres au nord-ouest du puits no 5. Il Ă©tait employĂ© pour l'extraction de l'ensemble des charbons de l'unitĂ© de Merlebach grâce Ă  quatre skips[31].

Puits Hochwald ou puits n°4

Entrepris Ă  partir de 1855 Ă  Freyming-Merlebach pour atteindre la profondeur de 267 mètres. L'extraction stoppa soudainement en 1924 Ă  cause d'une importante arrivĂ©e d'eau. Le second chevalement a Ă©tĂ© construit en bĂ©ton armĂ© en 1936 et sera dĂ©moli en 1982. Le puits a Ă©tĂ© comblĂ© avec du bĂ©ton en 2002 par charbonnages de France. Une dalle en bĂ©ton est coulĂ©e en 2005[32].

Puits Peyerimhoff

ImplantĂ© Ă  Freyming-Merlebach, ce puits appelĂ© Ă  l'origine puits August Thyssen sera foncĂ© dès 1909-1910, atteignant une profondeur de 800 mètres. L'extraction dans ce puits cessa en 1972 avant de reprendre en 1976 puis stoppĂ© Ă  nouveau dix ans plus tard. Le chevalement est dĂ©moli en 1994[33].

Puits Reumaux


Ce puits se trouve Ă  Freyming-Merlebach. Le fonçage commence en 1921 et s’arrĂŞtera Ă  1 138 mètres de profondeur. Au milieu du XXe siècle, un grand bâtiment remplace l’ancien chevalement en bĂ©ton, ce grand bâtiment est actuellement dĂ©moli. La recette se situe Ă  55 mètres sous la surface et est desservie par une galerie affleurante[34].

Puits Vouters n°1 et n°2

Le puits Vouters no 2 avant démolition.

Ce siège composĂ© de deux puits se trouve Ă  Freyming-Merlebach. Le puits no 1 est creusĂ© depuis 1872 jusqu’à 756 mètres. Il sera dĂ©mantelĂ© de 1962 Ă  1963[35]. Le puits no 2 est creusĂ© depuis janvier 1958 jusqu’à 1 327 mètres (le plus profond de Lorraine). La tour d'extraction du puits no 2 a Ă©tĂ© dĂ©molie par dynamitage le [36].

Puits de Hombourg (ou puits Merlebach sud)

Le fonçage de ce puits commence en janvier 1950 et s'achèvera Ă  528 mètres sous terre. On entreprend des liaisons avec les puits Sainte-Fontaine et Cuvelette afin d'assurer l'exhaure. Une forte arrivĂ©e d'eau sonnera le glas du puits et il fut remblayĂ© en 1961[37].

Puits n°1 de L'Hôpital

Ce puits est entrepris dès 1862 pour atteindre 522 mètres de profondeur. L'extraction stoppa en 1918. Il sera alors utilisĂ© en tant que puits d'aĂ©rage du puits no 2 de l'HĂ´pital. Il ferma en 1971[38].

Puits n°2 de L'Hôpital

Le fonçage dĂ©bute en 1862 pour s’arrĂŞter Ă  la profondeur de 616 mètres. Il ferma en 1971. De nos jours, le site des puits no 1 et no 2 est occupĂ© par un centre de formation[39].

Puits n°3 de L'Hôpital (ou puits neuf)

Le puits est creusĂ© depuis 1874 jusqu’à 420 mètres de profondeur. Il est remblayĂ© en 1979[40].

Puits n°3 bis de L'Hôpital (ou puits n°7)

Le puits est foncĂ© depuis 1874 jusqu’à 182 mètres de fond. Il ferma en 1879. Il sera rĂ©exploitĂ© de 1911 Ă  1912[41].

Puits n°6 de L'Hôpital

Le puits no 6 de l'HĂ´pital.

Le fonçage du puits commence le et s'enfoncera jusqu’à la profondeur de 716 mètres. Une veine de houille de 90 centimètres est trouvĂ©e le . Le puits sera achevĂ© en et l'extraction commence. En 1902, la tour en bois est dĂ©molie au profit d'un chevalement en mĂ©tal. Le puits est abandonnĂ© au dĂ©but de la Première Guerre mondiale avant de fermer ses portes en 1991[42]. Le puits est adjacent Ă  la Cokerie de L'HĂ´pital-Carling.

Puits de Vernejoul

Ce puits est localisĂ© Ă  Porcelette. Le fonçage est entrepris en septembre 1954 et se poursuivra sur 570 mètres. Il est Ă©quipĂ© d'un skip et d'un chevalement mĂ©tallique « moderne Â» de type porte-Ă -faux assurant ainsi l'extraction globale de l'unitĂ© d'exploitation de La Houve[43].

Sarre

Le puits Merlebach-Nord en 2019.

Puits Merlebach Nord

SituĂ© Ă  Saint Nikolaus, en Sarre. Ce puits de service et d'aĂ©rage de l'UE Merlebach est entrepris en dĂ©cembre 1948 pour atteindre une profondeur de 1 069 mètres. Il possède un chevalement identique Ă  celui du puits Saint-Charles no 4[44].

Puits Saint-Charles n°4

Ce puits est situĂ© Ă  Grande-Rosselle en Sarre. Le fonçage du puits dĂ©bute en 1948 pour s'achever en 1952 Ă  737 mètres de profondeur. Ce puits est destinĂ© au service et Ă  l'aĂ©rage[45].

Notes et références

  1. « Le puits Faulquemont 1 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  2. « Le puits Faulquemont 2 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  3. « Le puits Alexandre Dreux 1 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  4. « Le puits Alexandre Dreux 2 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  5. « Le puits Folschviller 1 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  6. « Le puits Folschviller 2 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  7. « Le puits Saint-Avold », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  8. « Le puits Sainte-Fontaine », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  9. « Le puits Marienau », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  10. « Le puits Saint Charles 1 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  11. « Le puits Saint Charles 2 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  12. « Le puits Saint Charles 3 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  13. « Le puits Gargan 1 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  14. « Le puits Gargan 2 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  15. « Le puits Gargan 3 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  16. « Le puits St Joseph 1 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  17. « Le puits St Joseph 2 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  18. « Le puits Vuillemin 1 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  19. « Le puits Vuillemin 2 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  20. « Le puits Schœneck », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  21. « Le puits Sainte-Marthe », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  22. « Le puits Sainte-Marthe 2 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  23. « Le puits Sainte-Stéphanie 1 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  24. « Le puits Sainte-Stéphanie 2 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  25. « Le puits Ouest de La Houve », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  26. « Le puits Max ou puits 8 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  27. « Le puits Barrois », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  28. « Le puits de Falck », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  29. « Le puits Cuvelette Nord », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  30. « Le puits Cuvelette Sud », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  31. « Le puits Freyming », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  32. « Le puits Hochwald (ou puits 4) », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  33. « Le puits Peyerrimhoff », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  34. « Le puits Reumaux », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  35. « Le puits Vouters 1 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  36. « Le puits Vouters 2 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  37. « Le puits Hombourg », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  38. « Le puits 1 de l'Hôpital », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  39. « Le puits 2 de l'Hôpital », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  40. « Le puits 3 de l'Hôpital », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  41. « Le puits 3 bis de l'Hôpital », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  42. « Le puits 6 de l'Hôpital », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  43. « Le puits De Vernejoul », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  44. « Le puits Merlebach Nord », sur http://lorraine.charbon.free.fr/
  45. « Le puits Saint Charles 4 », sur http://lorraine.charbon.free.fr/

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.