Pseudoboletia indiana

L'espèce Pseudoboletia indiana a été initialement décrite en 1862 par le paléontologue et malacologiste français Jean-Louis Hardouin Michelin de Choisy (1786-1867) sous le protonyme de Toxopneustes indianus[1]

C'est un oursin régulier sphérique, dont le test très clair (souvent blanc perle) peut mesurer jusqu'à 11 cm de diamètre. Il est très uniformément couvert de radioles (piquants) assez courtes, disposées en dix méridiens souvent visibles, et généralement claires (de blanc à verdâtre, avec parfois l'extrémité violette ou blanche). Cet oursin se camoufle parfois avec des débris qu'il porte au-dessus de lui avec ses podia[2].

Cette espèce ne doit pas être confondue avec Salmacis virgulata.

Cet oursin vit dans la partie tropicale du bassin indo-pacifique, notamment dans les lagons des récifs de corail en bonne santé. Il est relativement rare, mais se rencontre occasionnellement en Nouvelle-Calédonie, à La Réunion, Maurice, Madagascar, Hawaii et en Australie occidentale[2]. On le rencontre entre la surface et 25 m de fond[2], mais il est signalé jusqu'à 100 mètres[3].

• (en) Référence BioLib : Pseudoboletia indiana (Michelin, 1862) (consulté le 7 septembre 2021)
• (en) Référence Catalogue of Life : Pseudoboletia indiana (Michelin, 1862) (consulté le 22 décembre 2020)
• (en) Référence NCBI : Pseudoboletia indiana (Michelin, 1862) (taxons inclus) (consulté le 7 septembre 2021)
• (fr) Référence SeaLifeBase : espèce Pseudoboletia indiana (Michelin, 1862) (+ noms communs)
• (en) Référence World Register of Marine Species : espèce Pseudoboletia indiana (Michelin, 1862) (consulté le 7 septembre 2021)
• (en) « Photographies de Pseudoboletia indiana », sur MarineLifePhotography.com.