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Protomelas taeniolatus

Protomelas taeniolatus est une espèce de poissons d'eau douce de la famille des cichlidae endémique du lac Malawi[3] en Afrique. Cette espèce est appelé « Haplochromis fire blue »[4] ou « Haplochromis red empress »[4] en anglais, nom commun parfois encore utilisé en France. Aux abords de son milieu naturel l'espèce est notamment appelé « Kambuzi » en Nyanja au Malawi[4].

Protomelas taeniolatus
Description de l'image Protomelas taeniolatus by Derek Ramsey.jpg.

Espèce

Protomelas taeniolatus
(Trewavas, 1935)

Synonymes

  • Haplochromis taeniolatus Trewavas, 1935
  • Cyrtocara taeniolata (Trewavas, 1935)
  • Cyrtocara taeniolatus (Trewavas, 1935)
  • Haplochromis cancellus Greenwood, 1963[1] - [2]

Statut de conservation UICN

( LC )
LC : Préoccupation mineure

Répartition géographique

Description de cette image, également commentée ci-après
Le lac Malawi seul endroit où réside à l'état sauvage Protomelas taeniolatus

Taille

Cette espèce mesure adulte une taille maximale avoisinant les 11,3 cm[5], parfois un peu plus en aquarium pour les plus vieux spĂ©cimens. Selon Aquabase[6] (France): 15 cm et 13 cm pour la femelle[2].

Dimorphisme

Adulte cette espèce de cichlidae est très simplement différentiable. En effet, le mâle est clairement plus grand et plus coloré avec notamment le corps complètement orange vif presque rouge, la tête, le haut du corps et la nageoire dorsale bleu/vert électrique. Il possède également la terminaison des nageoires impaires plus effilées. La femelle est de coloration blanche à grise avec un damier noir sur tout le corps. La nageoire dorsale est liseré claire et très finement sur-liseré orangé.

Maintenance

Cette espèce relativement grande Ă  l'âge adulte devra ĂŞtre impĂ©rativement maintenu en aquarium d'une contenance suffisamment importante pour une aisance adĂ©quate. Principalement avec une longueur de façade d'au moins 1,20 m. Dans le cas contraire des malformations de croissance apparaissent.

Reproduction

Cette espèce est incubatrice buccale maternelle, les femelles gardent les œufs, larves et tout jeunes alevins environ 3 semaines, protégés dans leur gueule (sans manger ou en filtrant très légèrement les micro-détritus). Les mâles peuvent se montrer très insistants dès les premières maturités sexuelles des femelles, il est préférable de maintenir cette espèce en groupes de plusieurs individus (au moins en « trio » : 1 mâle pour 2 femelles), de manière à diviser l'agressivité d'un mâle dominant sur plusieurs individus. Les jeunes sont de couleur similaire à la femelle jusqu'à leurs 6/8 centimètres.

Statut IUCN

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) place dans la catégorie « Préoccupation mineure » (LC) l'espèce : « répandu sans grandes menaces généralisées connus »[3].

Croisement, hybridation, sélection

Il est impératif de maintenir cette espèce et le genre Protomelas seul ou en compagnie d'autres espèces, d'autres genres, mais de provenance similaire (lac Malawi), afin d'éviter toute facilité de croisement. Le commerce aquariophile a également vu apparaitre un grand nombre de spécimens provenant d'Asie notamment et aux couleurs des plus farfelues ou albinos. En raison de la sélection, hybridation et autres procédés chimiques et barbares de laboratoires.

Galerie

Bibliographie

  • Guide to Malawi Cichlids, par Ad Konings; Aqualog Verlag GmbH (); (ISBN 3-9805605-3-8); (ISBN 978-3-9805605-3-5)
  • Konings' Book of Cichlids and All the Other Fishes of Lake Malawi, par Ad Konings; Publications (); (ISBN 0-86622-527-7); (ISBN 978-0-86622-527-4)

Liens Externes

Notes et références

  1. « Synonyms of Protomelas taeniolatus (Trewavas, 1935) », sur fishbase.org (consulté le ).
  2. « Aquabase : Site d'aquariophilie, de poissons et d'animaux aquatiques », sur Aquabase (consulté le ).
  3. « The IUCN Red List of Threatened Species », sur IUCN Red List of Threatened Species (consulté le ).
  4. (en) « Common Names List - Protomelas taeniolatus », sur fishbase.org (consulté le ).
  5. « Protomelas taeniolatus summary page », sur FishBase (consulté le ).
  6. « Aquabase : Site d'aquariophilie, de poissons et d'animaux aquatiques », sur Aquabase (consulté le ).

Références taxinomiques

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