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Projet Saint-Michel

Le projet Saint-Michel vise à restaurer le caractère maritime du Mont Saint-Michel. Appelé jusque dans les années 1990 « désensablement du Mont », il est rebaptisé « restauration du caractère maritime du Mont Saint-Michel » car le désensablement est un projet irréalisable au regard des 3 millions de mètres cubes de sédiments supplémentaires charriés chaque année dans la baie[1] qui se comble de cm/an selon un processus naturel, la marée montante (vitesse du courant de flot : 1 m/s par coefficient de marée moyen, soit 3,6 km/h) ayant un flux plus élevé que celui de la marée descendante (vitesse du courant de jusant : 0,75 m/s, soit 2,7 km/h)[2]. « L'action menée libérera le Mont de l'emprise des herbus qui l'enserrent. Grâce aux forces conjuguées de la mer et du Couesnon, les sédiments seront chassés au large du Mont-Saint-Michel dont les abords resteront longtemps hors d'atteinte des herbus. »[3] À la suite d'une enquête d'utilité publique en 2002, les travaux ont commencé en 2005 et se sont terminés en 2015.

Le pont-passerelle en 2014.

Le site

Travaux au Mont-Saint-Michel, 1er août 2013.
Construction d'un nouveau barrage sur le Couesnon.
Pont-promenade avec « balcon maritime » du barrage.

Histoire

En 1878-1879[4], une digue-route est crĂ©Ă©e pour accĂ©der au Mont. Une ligne de chemin de fer de Pontorson au Mont est installĂ©e en 1872, avec comme matĂ©riel un tramway Ă  vapeur[5]. Ces infrastructures favorisent le tourisme au mont Saint-Michel qui passe de 100 000 en 1908 Ă  150 000 en 1930, ce qui n'empĂŞche pas le Conseil gĂ©nĂ©ral de la Manche de fermer la ligne, devenue dĂ©ficitaire, en 1938[6]. Plus tard, des parkings seront construits en contrebas de la digue, Ă  l'est principalement, pour le stationnement des nombreux vĂ©hicules de tourisme.

Au XIXe siècle, pour amĂ©liorer l'irrigation des terres agricoles, des canaux sont creusĂ©s, dĂ©viant l'eau du Couesnon. Cette pratique conduit Ă  une « poldĂ©risation Â» de la Baie, favorisant son ensablement. La digue-route, brisant le flux de la marĂ©e qui tournait autour du Mont, accentue aussi le phĂ©nomène naturel d'ensablement des baies. En effet, le flux de la marĂ©e montante Ă©tant plus important que le flux de la marĂ©e descendante : les sĂ©diments se dĂ©posent au fond des baies.

Un premier projet visant à déraser la digue reliant l’île au continent a été lancé en 1938 à la suite de débats ouverts en 1910 entre la direction des Beaux-Arts et le ministère des Travaux publics. Le chemin de fer a été supprimé avant que la Seconde Guerre mondiale n’arrête le projet[7].

Par ailleurs, un barrage sur le Couesnon a été construit de 1966 à 1969 pour protéger Pontorson principalement des montées de niveau rapides. Ce barrage, équipé de 6 portes-à-flot qui s'ouvraient manuellement, a contribué à l'envasement du Couesnon, en amont et à l'aval des portes. Avant son édification, deux millions de m3 pouvaient remonter le Couesnon au flot dans son chenal canalisé d'une centaine de mètres de largeur et de quatre kilomètres de long[8].

On pourrait citer d'autres raisons qui ont conduit Ă  l'ensablement du Mont, mais ce sont les principales.

Depuis les années 1970, de nombreuses études, concertations, relevés, tests et modélisations ont été réalisés (notamment les prévisions établies à partir des études sur maquette du Laboratoire SOGREAH de Grenoble entre 1997 et 2001[9], selon lesquelles le Mont devrait avoir perdu tout caractère maritime en 1995 et qu'il serait entièrement entouré d’herbus en 2042), preuves de l'intérêt que l'État portait au projet. Ces documents visaient à déterminer les moyens d'assurer la restauration du paysage maritime autour du Mont.

En 1979, le site du Mont-Saint-Michel est inscrit patrimoine mondial de l'UNESCO, et la baie en 2007.

Plusieurs premiers ministres ont soutenu le projet mais ce n'est qu'en 1995 que le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel a officiellement été lancé par le Premier Ministre Édouard Balladur.

Le projet a été déclaré d'utilité publique en 2003, après étude d'impact et 2 mois d'enquête publique. Seul concepteur du projet, l'État participe au financement du projet à hauteur de 85 millions d'euros sur un total de 184 millions d'argent public, mais il s'est désengagé en 2006 de la réalisation opérationnelle des travaux qui ont été confiés exclusivement aux collectivités locales regroupées depuis 1997 dans le syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel[10].

De juin 2006 Ă  juin 2009 est construit un nouveau barrage (piles, radier, Ă©quipement des huit vannes[11] et de l'Ă©cluse Ă  deux passes Ă  poissons, pont-promenade avec « balcon maritime »[12], l'ancien barrage (Ă  20 mètres en aval de l'actuel) Ă©tant dĂ©truit en novembre 2008) sur le Couesnon. Conçu par l'architecte Luc Weizmann, il est mis en service en septembre 2009 et permet un effet chasse[13] Ă  la marĂ©e descendante avec un dĂ©bit maximum de 100 m3/s, soit dix fois le dĂ©bit naturel moyen du Couesnon[14]. Des travaux hydrauliques sont rĂ©alisĂ©s en aval de 2012 Ă  2015 pour permettre la divagation Ă©rosive du Couesnon : crĂ©ation de deux chenaux sĂ©parĂ©s par un seuil de partage en enrochements, munis d'Ă©pis[15], dĂ©mantèlement des cordons d’enrochements historiques[16]. Les travaux hydrauliques amont consistent, après le nettoyage[17] et l’élagage prĂ©alables des berges, Ă  draguer le Couesnon[18] et creuser l’anse de Moidrey de neuf kilomètres de canaux[19].

Le rapport 2013 de la Cour des comptes trouve ce projet « mal conduit » et s'interroge sur sa pertinence[20]. La précarisation des nouvelles conditions d'accès au site et le déménagement des parkings au littoral sont par ailleurs jugés par les professionnels de la restauration et les commerçants, « inadaptés à l'offre touristique »[21].

Après 9 ans d'étude, 3 ans de travaux et de nombreuses polémiques, le pont-passerelle du Mont-Saint-Michel est inauguré : le 22 juillet 2014, les visiteurs peuvent désormais se rendre au Mont par cet ouvrage d'accès créé par l'architecte Dietmar Feichtinger. Une nouvelle digue et une passerelle sur pilotis laissant passer l'eau en dessous desserviront désormais l'ile. L'ancienne digue-route sera démolie au fur et à mesure de la construction de la nouvelle[22].

Le 29 octobre 2015, le président de la République François Hollande inaugure officiellement le barrage sur le Couesnon, élément essentiel de la reconquête maritime du Mont-Saint-Michel[23].

Situation actuelle

L'effet de chasse du barrage sur le Couesnon a pour résultat qu'entre 2009 et 2014 près de 40 hectares d’espaces maritimes sont reconquis dans un cercle de km autour du rocher[24].

Selon Romain Pilon, guide assermenté dans la baie, ce projet n'a un impact que sur 1,5 % de la surface de la baie, celle autour du Mont, mais ne fait que déplacer l'ensablement naturel sur les autres secteurs[25]. De plus, si le nouveau barrage a bien un effet « balayette » au nord du Mont, au sud, aux abords du pont-passerelle et de l'esplanade piétonne, « les herbus commencent déjà à réapparaître. Les travaux n'ont fait que retarder l'échéance »[26].

Le projet

Objectifs

Les activités humaines ont accéléré le processus naturel d'ensablement de la Baie, au pied du Mont, depuis le XIXe siècle. Pour des raisons patrimoniales et touristiques, il a été jugé nécessaire de rétablir et pérenniser le caractère maritime du Mont sur son pourtour (1 à km autour du Rocher) et de restaurer ce grand paysage.

Pour ce faire, le Syndicat s'est aussi fixé comme objectifs de :

  • revaloriser l'accueil et l'approche des visiteurs en rendant Ă  la marĂ©e l'espace proche du Mont,
  • remettre le Mont dans son Ă©crin historique fait de sable, d'eau et de... dĂ©marche piĂ©tonne.

Solutions

Pratiquement, les objectifs du Syndicat vont se décliner en plusieurs « chantiers » thématiques.

Barrage

Le barrage long de 80 mètres, rĂ©alisĂ© par l’architecte Luc Weizmann, a un rĂ´le fonctionnel et esthĂ©tique : couvert d'un platelage bois Ă©voquant le pont d'un navire, surmontĂ© sur le cĂ´tĂ© d'un pupitre de 60 cm de large, il offre d’ailleurs une vue panoramique inĂ©dite sur la baie et le rocher. Les visiteurs peuvent Ă©galement « se promener et s’asseoir pour s’adonner Ă  la contemplation ».

Pour pallier les dysfonctionnements induits par l'ancien barrage, le Syndicat Mixte a dĂ©cidĂ© d'en rĂ©aliser un nouveau dotĂ© d'Ă©cluse de chasse. Sa fonction n'est plus de protĂ©ger uniquement les communes situĂ©es Ă  l'amont des inondations, mais aussi de rĂ©guler la cote du Couesnon et de dĂ©sensabler l'amont et l'aval immĂ©diat du barrage par un effet de vidange. Ce nouveau barrage est situĂ© Ă  l'aval immĂ©diat de l'ancien, qui a Ă©tĂ© dĂ©truit en novembre 2008[27]. Le nouveau barrage a Ă©tĂ© mis en eau au printemps 2009[27], mis en service en mai 2009[28], et il est ouvert au public depuis juin 2010[28]. Il est conçu diffĂ©remment : on y trouve 8 passes au lieu de 6 prĂ©cĂ©demment. Chaque vanne mesure 9 m sur 7,40 m et pèse 30 tonnes et est de type « secteur », au lieu de portes-Ă -flot actionnĂ©es par la poussĂ©e de l'eau. Ce nouvel ouvrage est automatisĂ©, avec plusieurs modes de pilotage. Le barrage fonctionne selon les horaires des marĂ©es, la hauteur d'eau au pied du barrage et la turbiditĂ© de l'eau. Il permet un dĂ©bit de 100 m3/s.

Le barrage est conçu pour optimiser l'effet de chasse de la marĂ©e descendante et ainsi « nettoyer » l'estuaire immĂ©diat du Couesnon des 570 000 m3 de sĂ©diments qui l'encombrent. Le principe de fonctionnement est le suivant :

Vue partielle des vannes et des organes hydromécaniques de manœuvre associés (vérins et bras).
  • Ă€ marĂ©e montante : les vannes se ferment (en se levant au maximum), l'eau de la marĂ©e est bloquĂ©e au pied des vannes et dĂ©cante au fur et Ă  mesure. Une fois la marĂ©e haute atteinte, les vannes s'abaissent progressivement et l'eau dĂ©cantĂ©e rentre par le haut des vannes dans le Couesnon. Les sĂ©diments se dĂ©posent au pied des vannes. Cette eau va se rĂ©pandre dans le Couesnon et remplir (suivant le coefficient de la marĂ©e) l'Anse de Moidrey. Ce stockage d'eau de mer clarifiĂ©e peut atteindre jusqu'Ă  1,2 million de mètres cubes[29].
  • Ă€ marĂ©e descendante : lorsque le flux s'inverse et que la marĂ©e basse s'amorce, les vannes se ferment. La marĂ©e descendante commence Ă  enlever les sĂ©diments qui se sont dĂ©posĂ©s au pied des vannes. Lorsque la force du flot commence Ă  faiblir, les vannes sont relevĂ©es et l'eau du Couesnon, stockĂ©e prĂ©cĂ©demment, est libĂ©rĂ©e et s'Ă©coule dans l'estuaire, par le bas des vannes cette fois, crĂ©ant un effet de chasse sous les vannes qui va amplifier le travail de dĂ©sensablement amorcĂ© par la marĂ©e.

Ouvrages d'accès

« Passeur Â», nom de la navette Ă  poste de conduite rĂ©versible.

La digue-route qui vient jusqu'au pied des remparts et les parkings situĂ©s dans la Baie (Ă  l'Est) et au pied des remparts (Est et Ouest) seront supprimĂ©s. Un autre parking est construit au sud du barrage de la Caserne sur le Couesnon (la Caserne Ă©tant une zone commerciale) Ă  2,5 km du mont. PlantĂ© de 45 000 arbres et arbustes, ce parking propose plus de 4 000 places de stationnement. L'accès au Mont par des navettes spĂ©ciale (Ă  bus rĂ©versible[30] appelĂ© « Passeur Â» ou tirĂ©e par des chevaux, type maringotte[31]) est entièrement revu et s'effectue, depuis le Continent, par les ouvrages successifs suivants :

  1. tronçon de digue-route conservé,
  2. digue-route nouvelle s'Ă©cartant plus Ă  l'Est (levĂ©e de terre empierrĂ©e longue de 1 085 m et haute de 9,50 m),
  3. pont-passerelle long de 756 m, large de 11 Ă  17 m, cette « jetĂ©e » sur 134 piles en acier de 25 cm de diamètre enfoncĂ©s dans des pieux de bĂ©ton de (35 m) de profondeur jusqu'Ă  la roche, Ă©tant scindĂ©e en 3 branches : deux cheminements piĂ©tonniers recouverts d’un platelage de chĂŞne et une chaussĂ©e centrale en bĂ©ton armĂ© rĂ©servĂ©e Ă  la circulation de navettes[32],
  4. terre-plein d'ancrage au pied du Mont, permettant l'accès aux secours,
  5. guĂ© en bĂ©ton submersible lors des grandes marĂ©es (120 m), permettant au mont de conserver son insularitĂ© 20 jours par an lors des grandes marĂ©es.

Autres mesures

  • Protection de l'environnement (une passe Ă  poissons doit permettre aux poissons migrateurs de remonter ou descendre le cours de l'eau).
  • Transports
  • Ouvrages d'accueil
  • AmĂ©nagements hydrauliques

Travaux

Intervenants

L'État français a lancé le projet dès les années 1995. Différents premiers ministres ont relancé le sujet :

Actuellement, l'État participe au projet à travers plusieurs ministères :

  • Ministère de l'IntĂ©rieur,
  • Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du DĂ©veloppement durable et de l'AmĂ©nagement du territoire,
  • Ministère de la Culture et de la Communication.

Par ailleurs, l'État, seul concepteur du projet, se désengage de sa réalisation opérationnelle à partir de 2006. Les travaux sont alors confiés exclusivement aux collectivités territoriales locales, déjà regroupées depuis 1997 dans un syndicat mixte, le syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel[33]. Ce syndicat est dirigé par des représentants d'instances territoriales :

Le président du syndicat mixte est à l'origine Laurent Beauvais, également président du Conseil régional de Basse-Normandie. Hervé Morin, président du Conseil régional de la Normandie, lui a succédé. La mission du Syndicat est pérenne : elle comprend le suivi de l'investissement, en tant que maître d'ouvrage, mais aussi l'exploitation future des ouvrages construits. Pour le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont, le Syndicat a constitué une équipe d'environ 12 personnes.

Financement

Le financement du projet a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© dans un protocole d'accord avec l'État, arrĂŞtĂ© en 2006. Le coĂ»t public du projet est de 164 millions d'euros.

Le projet est financé par différents partenaires ainsi que par le Syndicat mixte :

  • l'Europe, via le fonds FEDER, qui participe Ă  hauteur de 21,15 millions d'euros,
  • l'État, Ă  hauteur de 75,43 millions d'euros,
  • l'Agence de l'Eau Seine-Normandie, Ă  hauteur de 3,80 millions d'euros,
  • l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, Ă  hauteur de...,
  • le Syndicat Mixte, via ses adhĂ©rents, les collectivitĂ©s territoriales, Ă  hauteur de 59,62 millions d'euros dont :
    • 31,30 millions d'euros pour la RĂ©gion Basse-Normandie,
    • 13,45 millions d'euros pour la RĂ©gion Bretagne,
    • 10,43 millions d'euros pour le DĂ©partement de la Manche,
    • 4,44 millions d'euros pour le DĂ©partement d'Ille-et-Vilaine,
  • le Syndicat, Ă  travers ses recettes d'exploitation, Ă  hauteur de 4 millions d'euros.

Ă€ ce coĂ»t public du projet s'ajoute un montant prĂ©visionnel de dĂ©penses de 40 millions d'euros financĂ©es par le futur dĂ©lĂ©gataire qui construira et gĂ©rera les futurs Ă©quipements d'accueil et de transport vers le Mont. Le projet de rĂ©tablissement du caractère maritime de 200 millions d'euros, notamment le stationnement et le transport des visiteurs attribuĂ© Ă  l’automne 2009 Ă  la dĂ©lĂ©gation de service public Veolia Transdev, suscite de vives polĂ©miques, tant au niveau de son suivi financier que de ses choix techniques et Ă©conomiques (prix du parking, suppression de la navette gratuite « Montoise » qui transporte les habitants du Mont et les 600 employĂ©s saisonniers), comme le rĂ©vèle un rapport de la chambre rĂ©gionale des comptes de Normandie[34] - [33].

Notes et références

  1. (en) J.-C. Lefeuvre et V. Bouchard, « From a civil engineering project to an ecological engineering project. An historical perspective from the Mont-Saint-Michel bay (France) » dans Ecological Engineering, no 18, 2002, pp. 593-606
  2. Jean-François Deconinck et Hervé Chamley, Bases de sédimentologie, Dunod, , p. 179
  3. Projet Mont Saint Michel, site officiel du Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel
  4. Rétablir le caractère maritime du Mont Saint-Michel, sur le site du CRDP de Bretagne
  5. La ligne de Pontorson au Mont Saint-Michel
  6. Michel Harouy, Le petit train du Mont Saint-Michel, Cheminements, , p. 112
  7. Le Monde illustré, 15 janvier 1938
  8. Luc Drévès et Marcel Chaussepied, Restauration des écosystèmes côtiers, Editions Quae, , p. 351
  9. Le laboratoire de la SOGREAH, Ă  Pont-de-Claix, abrite l'unique bassin Ă  houle de gĂ©nie littoral de France dans un hangar de 1 000 m2. Il a permis de rĂ©aliser les Ă©tudes hydro-sĂ©dimentaires modĂ©lisant l'ensablement de la baie du mont Saint-Michel.
  10. « Finances publiques : la Cour des comptes remet en cause le désensablement du Mont-Saint-Michel », sur Le Point,
  11. Composées de tabliers de 20 tonnes, de bras sextant de 10 tonnes et de vérins.
  12. Balcon constitué de gradins en bois - du chêne de Normandie - faisant référence à l’univers des bateaux.
  13. Lâcher d'eau en sousverse par montée progressive des tabliers par paliers de 30 min.
  14. Danielle Birck, « Vers le désensablement du Mont Saint-Michel », sur rfi.fr,
  15. Épis déflecteurs afin de mieux guider l'action des lâchers d'eau et épis écarteurs au niveau du terre-plein du Mont pour le protéger de l'érosion.
  16. Le projet de Rétablissement du Caractère Maritime du Mont-Saint-Michel (RCM)
  17. Faucardage des roselières, cet habitat d'espèces protégées étant recrées dans la baie mais aussi dans les deux départements du Mont Saint-Michel.
  18. Le dragage de la tangue permet d'augmenter le volume d'eau de stockage en amont du barrage, évalué à un million de m3 pour une marée moyenne de coefficient 95.
  19. Aménagements hydrauliques Amont
  20. Valérie Mazuir, « Rapport de la Cour des comptes 2013 : priorité aux économies », sur Les Échos,
  21. Thomas Féat, « Mont-Saint-Michel : nouvelle polémique autour d'un projet d'aménagement », sur Le Figaro,
  22. Christine Ducros, « Quand on est sur la passerelle du Mont-Saint-Michel, on marche presque sur l'eau », sur Le Figaro,
  23. « Au Mont-Saint-Michel, François Hollande rappelle la vocation touristique de la France », sur lexpress.fr,
  24. « 2015, une année exceptionnelle et des promesses tenues pour le Mont Saint-Miche », sur manche.fr, .
  25. Intervention de Romain Pilon sur France culture, documentaire « Le Mont Saint-Michel, du sable au clocher. Dans les sables du Mont-Saint-Michel Â», 13 septembre 2017, 45 min 30 s.
  26. Arnaud Bouillin, « Le Mont-Saint-Michel en eaux troubles », sur marianne.net, .
  27. Remplacement du barrage du Couesnon.
  28. Mise en service du barrage du Couesnon.
  29. Marie-Douce Albert, « 1995-2015 : la libération du Mont-Saint-Michel », Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment, no 5823,‎ , p. 50-54 (ISSN 0026-9700, lire en ligne).
  30. VĂ©hicule de 14,50 mètres de longueur, exploitĂ© par Transdev.
  31. Cette navette hippomobile est lancĂ©e avec un an de retard le 3 juin 2013. Ce système de transport est arrĂŞtĂ© le 9 dĂ©cembre 2013, Ă  la suite d'un litige entre la compagnie de transport (la CPPMSMS, Compagnie des parcs et des passeurs du Mont-Saint-Michel Transdev) et le propriĂ©taire des chevaux de trait (percherons, cobs normands et postiers bretons), Norbert Coulon, un Ă©leveur de Beauvoir qui rompt son contrat après avoir accusĂ© la compagnie de transport de ne pas bien s'occuper des chevaux et de ne pas avoir de cochers compĂ©tents pour les mener (par dĂ©cision de justice le 30 juin 2014, le tribunal de commerce de Paris condamne la CPPMSMS pour « absence de formation ou de qualification des meneurs Â»). Ce service reprend le 14 avril 2014 avec un autre dĂ©lĂ©gataire. Source : « Meneurs des maringottes du Mont : une formation reconnue », sur lamanchelibre.fr, .
  32. « Passerelle du Mont Saint-Michel », sur eiffageinfrastructures.com, .
  33. Claire Bommelaer, « Mont-Saint-Michel : un projet « mal conduit » », sur lefigaro.fr,
  34. Rapport 2012 de la chambre régionale des comptes de Normandie : Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel (Manche)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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