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Prise d'Alexandrie

La prise d'Alexandrie est la première opération sur le sol égyptien lors de l'expédition d'Égypte. Le 14 messidor an VI (), l'armée française débarque et enlève la place d'Alexandrie aux mains des janissaires.

Prise d'Alexandrie
Description de cette image, également commentée ci-après
La prise d'Alexandrie, bas relief de l'arc de triomphe à Paris.
Informations générales
Date 14 messidor an VI ()
Lieu Alexandrie
Issue Victoire française
Forces en présence
4 000 à 5 000 hommes500 hommes[1]
Pertes
de très légères[1] - [2] à 300 hommes[3]inconnues

Campagne d'Égypte

Batailles

Guerre de la Deuxième Coalition


Campagne de Hollande


Campagne de Suisse


Campagne d'Égypte


2e Campagne d'Italie

Coordonnées 31° 11′ 53″ nord, 29° 55′ 09″ est
Géolocalisation sur la carte : Égypte
(Voir situation sur carte : Égypte)
Prise d'Alexandrie
Géolocalisation sur la carte : Moyen-Orient
(Voir situation sur carte : Moyen-Orient)
Prise d'Alexandrie

Contexte

Après avoir pris l'île de Malte, la flotte française fait voile vers l'Égypte. Le général en chef Bonaparte et l'amiral Brueys savent que la flotte anglaise de l'amiral Nelson est à leur recherche. Le , la flotte anglaise dépasse la flotte française sans la voir[4], reconnait la côte égyptienne le 26[5] puis reprend ses recherches en direction de la Grèce.

Ignorant le passage de l'escadre de Nelson, Bonaparte arrive en vue d'Alexandrie le . Pour éviter toutes mauvaises surprises venant de la mer, la décision est prise de débarquer immédiatement[6].

Déroulement

Kléber blessé devant Alexandrie, gravure de Pannemaker.
Plan de la ville d'Alexandrie et de ses deux ports.

Dans la nuit du 1er au , 7 000 hommes[6] sont débarqués dans l'anse du Marabout à 13 km de la ville[3]. Sans attendre l'artillerie ou la cavalerie dont la houle retarde le débarquement, Bonaparte marche de nuit[2] sur la ville à la tête de 4 000[2] - [7] à 5 000 hommes[3].

La tentative de pourparlers française est accueillie par une fusillade[2]. Devant le très mauvais état des fortifications, Bonaparte décide d'ordonner l'assaut sans attendre l'artillerie[2].

Les français se répartissent en trois colonnes. À gauche[7], Menou attaque le « fort triangulaire »[3] et y reçoit sept blessures[8]. Kléber au centre et Bon à droite[7] attaquent les portes de la ville[3]. Kléber reçoit une balle au front mais n'est que blessé et après une assez vive fusillade dans la ville, les français prennent le contrôle d'Alexandrie.

Conséquences

Après la prise de la ville, le corps expéditionnaire français bénéficie d'une base d'opérations. Cependant, l'état de délabrement de la ville ainsi que l'aspect désertique des environs pousse l'armée française à s'engager rapidement vers l'intérieur des terres. Tandis qu'il marche vers le Nil, Bonaparte laisse à Alexandrie une garnison de 2 000 hommes sous les ordres de Kléber, convalescent, tandis que Menou va prendre le commandement de Rosette[7].

Notes et références

  1. Smith 1998, p. 140.
  2. Bainville 1997, p. 31.
  3. Tulard 1999, p. 64.
  4. Brégeon 1998, p. 106.
  5. Fleury 2004, p. 346.
  6. Brégeon 1998, p. 107.
  7. Brégeon 2002, p. 180.
  8. Tulard 1999.

Bibliographie

  • Jacques Bainville, Bonaparte en Égypte : poème, Paris, Balland, , 185 p. (ISBN 2-7158-1135-7)
  • Jean-Joël Brégeon, L'Égypte de Bonaparte, Perrin, , 441 p. (ISBN 2-262-01392-6)
  • Jean-Joël Brégeon, Kléber : Le dieu Mars en personne, Paris, Perrin, , 281 p. (ISBN 2-262-01674-7)
  • Georges Fleury, Nelson : Le héros absolu, Paris, Flammarion, , 486 p. (ISBN 2-08-068090-0)
  • (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9)
  • Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. A-H, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1)
  • Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. I-Z, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1)
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