Pour la République sociale
Pour la République sociale (PRS) est une ancienne association politique française d'éducation populaire fondée en , ayant vocation à replacer les valeurs républicaines au cœur de l'union des gauches. Autrefois présidée par Jean-Luc Mélenchon, elle s'est dissoute dans le Parti de gauche (PG) lors de sa création le .
Pour la République sociale | |
Situation | |
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Création | mai 2004 |
Dissolution | février 2009 |
Type | Association politique française |
Siège | Paris |
Langue | Français |
Organisation | |
Membres | Adhérents directs |
Président | Jean-Luc Mélenchon |
Présentation
Son délégué général était François Delapierre. Le Bureau national de PRS était notamment composé de René Revol, Jérôme Guedj, Catherine Picard, Raquel Garrido, Audrey Galland, Jacques Serieys, Marie-Pierre Oprandi, Gabriel Amard, Charlotte Girard, Danielle Simonnet, Nathanaël Uhl, Alexis Corbière et Grégory Chigolet.
Opposé à la vision de la République « ni droite ni gauche », prônée par Jean-Pierre Chevènement lors de l'élection présidentielle de 2002, et à l'union des républicains des deux rives, PRS défendait comme son nom l'indique l'établissement d'une République sociale, c'est-à -dire d'une alliance des combats socialistes et républicains.
L'association était organisée en structures départementales tournées vers l'action militante et l'éducation populaire. Localement, les associations se fixaient comme objectif de refonder une alternative de gauche à la domination matérielle et culturelle du capitalisme de notre époque, en militant de façon active pour une nouvelle union des gauches. PRS a lancé une campagne d'affichage et de vente de badges début 2006 avec le slogan « gauche unis-toi, le peuple a besoin de toi ! »
Ce n'était pas un courant du Parti socialiste (PS), puisqu'il fédérait aussi des membres d'autres partis politiques (Parti communiste français, Verts, Ligue communiste révolutionnaire, Parti radical de gauche, etc.) ou des membres non encartés dans d'autres partis[1]. Par exemple, dans les manifestations anti-CPE, PRS défilait séparément du PS.
Pour ce qui est de sa composante socialiste, elle doit être appelée par le nom de la contribution déposée pour le Congrès du Mans : Trait d'union.
PRS s'impliqua fortement dans la campagne du non au référendum sur la constitution européenne en 2005 au côté des collectifs unitaires pour le non, campagne qu'elle poursuivit après la victoire du non avec le slogan « Respectez notre non ». Elle accueillit entre autres Marie-George Buffet, Olivier Besancenot et José Bové lors de son université d'été de 2005 à Arles sur le thème « Une nouvelle union des gauches est-elle possible ? ».
Le , Jean-Luc Mélenchon annonça qu'il quittait le Parti socialiste pour se consacrer à la construction du Parti de gauche (PG) et appela à la « constitution d'un front de forces de gauche pour les élections européennes ». Il fut rejoint dans cette démarche par le député socialiste du Nord, Marc Dolez. PRS fait ainsi partie des organisations politiques fondatrices du PG.
Bibliographie
PRS a repris l'édition de l'hebdomadaire Données et arguments, À gauche, autrefois hebdomadaire de la Gauche socialiste puis de Nouveau Monde, anciens courants du Parti socialiste, devenu hebdomadaire du Parti de gauche.
L'organisation éditait également une revue théorique tournée vers l'action intitulée Pour la République sociale.
Revue no 1 :
- Actualité de la République sociale, par Jean-Luc Mélenchon
- Capitalisme et barbarie, par René Revol
- La crise européenne a commencé, par François Delapierre
Revue no 2 :
- La publicité, la culture de masse et la gauche, par François Delapierre
- Le nouvel ordre globalitaire, par Jean-Luc Mélenchon
- Concepts républicains, par Denis Collin et René Revol
Revue no 3 :
- Peut-on dire non au référendum sur la constitution européenne ? par Dominique Rousseau
- Cette méthode est un piège pour la gauche, par François Delapierre
- Pourquoi, comment, il faut dire non à la constitution européenne ? par Paul Alliès
- Les bonnes intentions à l’épreuve du texte, par Michel Soudais
- Oui, la laïcité est mise en cause ! par Laurent Maffeïs
- Sociaux-démocrates ou sociaux-républicains ? par Jean-Luc Mélenchon
- Pour une politique de l’émancipation, par Henri Peña-Ruiz
Revue no 4 :
- De la République à la République Sociale, histoire et dynamique par René Revol
- La République Sociale, pas un slogan, un projet cohérent, une alternative émancipatrice par Denis Collin
- Refuser le constitutionalisme économique par Alain Dontaine
- Droit social et République par Emmanuel Girod
- Guéret et la défense des services publics en Creuse, naissance d'un Porto Alegre républicain par Jacques Serieys
- Mouvement social et politique, un entretien avec Jean-Luc Mélenchon par Michel Vakaloulis
Revue no 5 : Le Manifeste pour la république sociale
- Prologue par François Delapierre, Jean-Luc Mélenchon et Élodie Vaxelaire
- Le manifeste pour la république sociale
Revue no 6 : La gauche d'après (texte adopté lors de la Convention nationale de 2007)
- Notes éditoriales par Laurent Maffeïs
- La gauche d'après, le document
- La gauche d'après, l'exposition
Revue no 7 : La stratégie religieuse de Sarkozy
- Le nouvel horizon des religions par Jean-Luc Mélenchon
- Europe et Religions: la nouvelle donne par Laurent Maffeïs
- Le projet de reconfessionalisation de la France par Audrey Galland
- La religion n'est pas un service public par Henri Peña-Ruiz
- Vigilance laïque face aux sectes par Catherine Picard
PRS a aussi publié un carnet de chants : Chantons la République sociale.
Notes et références
- « Parti de Gauche », sur pourlarepubliquesociale.org via Wikiwix (consulté le ).