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Pouillot oriental

Phylloscopus orientalis

Le Pouillot oriental (Phylloscopus orientalis) est une espèce de passereaux de la famille des Phylloscopidae.

Description

Le pouillot oriental mesure 11 Ă  12 cm pour une envergure de 18 - 19 cm ; il pèse entre 5,5 et 10,5 g[1]. Ses parties supĂ©rieures sont brun-gris, avec une croupe verdâtre-jaune. Les plumes de ses ailes sont brun sombre, avec des bords verdâtre-jaune et un bout plus sombre. Ses parties infĂ©rieures sont blanches, lĂ©gèrement grisâtres ou chamois sur le cĂ´tĂ©. Sa queue est jaunâtre et relativement longue. Sa tĂŞte est plutĂ´t pâle, et il prĂ©sente un sourcil blanc mat. Son iris est brun sombre et son Ĺ“il entourĂ© d'un fin cercle blanc. Son bec est sombre avec des bords roses et ses pattes sont brun terne[1].

Les deux sexes ont le même plumage ; les juvéniles ont un plumage similaire à celui des adultes[1].

Il peut être distingué des autres pouillots par sa croupe pâle, ses dessous blancs, son cercle oculaire blanc, ses joues pâles et les bords jaune-vert des plumes de sa queue et de ses ailes. Il diffère de son proche cousin le Pouillot de Bonelli par le fait qu'il est légèrement plus brun-gris, et par ses ailes légèrement différentes ; il est cependant plus simple de le distinguer par ses vocalisations[2].

Chant et vocalisations

Son chant est un trille rapide, entre 1 et 2 s, ressemblant Ă  celui du Bruant zizi et du Pouillot siffleur. Il est très proche de celui du Pouillot de Bonelli, bien que lĂ©gèrement plus court et moins fort[1].

Ses appels sont forts, courts et abrupts ; il s'agit de chip, chirp, khip ou encore chirrip, avec un ton relativement sec, rappelant les appels du Moineau domestique. Il les émet généralement lorsqu'il se nourrit, et fréquemment pendant la saison de reproduction[1].

RĂ©partition et habitat

RĂ©partition

  • zone de reproduction
  • zone d'hivernage

Le pouillot oriental vit dans le sud-est de l'Europe et au Moyen-Orient. En particulier, on le retrouve en Croatie, en Serbie, en Bosnie-Herzégovine, au Monténégro, en Grèce, en Macédoine du Nord, en Bulgarie, dans certaines zones de la Turquie et de la Syrie, et au Liban. Il en existe aussi une population en Iran[1].

Durant l'hiver, on le retrouve dans une partie du Soudan, et dans une petite fraction du Soudan du Sud, de l'Érythrée et du Tchad[1].

Migration

Toutes les populations du pouillot oriental sont migratrices. Il quitte sa zone de reproduction en juillet, traversant la Méditerranée pour arriver à partir d'août et au plus tard en octobre. Il repart vers le nord entre la mi-mars et la mi-mai[1].

Habitat

Il vit majoritairement dans les forĂŞts de feuillus, avec une vĂ©gĂ©tation au sol assez fournie. Ses arbres favoris incluent le chĂŞne, le hĂŞtre, et le pin. On le trouve entre 200 et 1 800 m d'altitude, gĂ©nĂ©ralement au-dessus de 800 m[1].

Dans ses quartiers d'hiver, il cherche le mĂŞme genre d'environnement, y ajoutant la savane et les acacias[1].

Écologie et comportement

Alimentation

Le pouillot oriental consomme surtout des invertébrés, bien qu'il puisse également se nourrir de fruits à l'automne[1].

Il attrape les insectes sur les feuilles et les branches des arbres ou des buissons, parfois au vol ; il peut ĂŞtre seul, en couple ou avec d'autres passereaux[1].

Reproduction

La reproduction du pouillot oriental est mal connue. La saison de reproduction dure d'avril Ă  aoĂ»t. Il construit son nid au sol, qui est en forme de dĂ´me avec des herbes, des feuilles, de la mousse et des poils. Il pond entre 4 et 6 Ĺ“ufs.

Systématique

Le pouillot oriental a été décrit pour la première fois par Christian Ludwig Brehm en 1855[2]. Il était auparavant considéré comme formant une seule espèce avec le Pouillot de Bonelli. Il ne possède aujourd'hui qu'une seule sous-espèce[1].

Le pouillot oriental et l'humain

Conservation

Le pouillot oriental est classĂ© comme "prĂ©occupation mineure" par l'UICN, en raison de sa large aire de rĂ©partition et sa population situĂ©e entre 30 000 et 80 000 individus[3].

Notes et références

  1. (en) Peter Clement, « Eastern Bonelli's Warbler (Phylloscopus orientalis), version 1.0 », Birds of the World,‎ (DOI 10.2173/bow.eabwar1.01, lire en ligne, consulté le )
  2. Lars Svensson, Handbook of Western Palearctic birds : Passerines. Volume I, Larks to Phylloscopus warblers, (ISBN 978-1-4729-6057-3 et 1-4729-6057-2, OCLC 1055160592, lire en ligne)
  3. « Eastern Bonelli's Warbler (Phylloscopus orientalis) - BirdLife species factsheet », sur datazone.birdlife.org (consulté le )

Liens externes

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