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Portunus pelagicus

Étrille bleue

Portunus pelagicus
Description de cette image, également commentée ci-après
Étrille bleue, spécimen mâle.

Espèce

Portunus pelagicus
(Linnaeus, 1758)[1]

Synonymes

  • Cancer cedonulli Herbst, 1794[1]
  • Cancer pelagicus ForskĂĄl, 1775[1]
  • Cancer pelagicus Linnaeus, 1758[1]
  • Lupa pelagica (Linnaeus, 1758)[1]
  • Neptunus pelagicus (Linnaeus, 1758)[1]
  • Neptunus pelagicus[2]
  • Portunus (Portunus) pelagicus var. sinensis Shen, 1932[1]
  • Portunus (Portunus) pelagicus (Linnaeus, 1758)[1]
  • Portunus denticulatus Marion de ProcĂ©, 1822[1]

Portunus pelagicus, communément appelé l’Étrille bleue[3], est une espèce de crabes de la famille des Portunidae. Cette espèce a été redéfinie en 2010.

Description

Description historique

Décrite en 1758 par Linnée sous le nom de Cancer pelagicus sur la base de trois spécimens différents décrits respectivement par Osbeck (en 1757), Browne (en 1756) et Rumphius (en 1705)[4] - [5].

RĂ©vision de 2010

Une nouvelle description de l'espèce a été établie en 2010 sur des bases morphologiques, fonctionnelles et génétiques. Devant la disparition des souches décrites par Linnée, une nouvelle souche type prélevée à Singapour (no ZRC 2007.0235) a été désignée comme néotype de référence[5].

Morphologie

La carapace est 2,2 Ă  2,3 fois plus large que longue. La taille maximale observĂ©e est celle d'un mâle de 155,7 mm et 73,4 mm. Les dents mĂ©dianes du bord frontal Ă©pineux sont petites mais visibles. Les chĂ©lipèdes avec bord antĂ©rieur du mĂ©rus ont en gĂ©nĂ©ral 3 Ă©pines. Ces chĂ©lipèdes sont Ă©troits, allongĂ©s, avec des mĂ©rus jusqu'Ă  4,6 fois plus longs que larges. Les jambes ambulatoires sont allongĂ©es, minces, avec un rapport de longueur de propode du quatrième pĂ©rĂ©iopode Ă  une largeur allant de 3,7 Ă  4,5 (mĂ©diane 4,1). La natatoire en forme de pagaie ovale est allongĂ©e, Ă  angle distal obtu, et environ 1,7 fois plus longue que large. Le sixième somite abdominal masculin est relativement allongĂ© et effilĂ©[5].

Par rapport aux espèces P. armatus, P. reticulus, ses méri sont proportionnellement plus fins et longs. Contrairement à P. armatus, P. reticulus et P. Segni, la partie branchiale de la carapace de P. pelagicus est proéminente et enflée[5].

Apparence et couleur

Les mâles ont une carapace de couleur bleu-vert très foncée avec des chelipèdes bleus à bleu-mauve avec des pointes de couleur rouge rouille. Les femelles ont une carapace de couleur brunâtre-vert uniforme avec des chelipètes à pointes rouges. Chez les mâles, les motifs sur la carapace consistent en taches et un large réseau réticulé de bandes, pas forcément de motifs de taches sur les femelles même si elles peuvent en avoir par contre, elles ont souvent une marque noire sur région postéro-branchiale. Les Mérus, carpus et manus des chélipèdes sont tachetés de points blancs pâles[5].

RĂ©partition

Portunus pelagicus est une espèce marine et d'eau saumâtre qui se rencontre dans les ocĂ©ans Indien et Pacifique ouest, depuis la Chine, le Japon et la CorĂ©e du Sud jusqu'aux Philippines et vers l'Ouest jusqu'au dĂ©troit de Malacca[3]. Elle est Ă©galement prĂ©sente dans le Nord de l'Australie oĂą elle est sympatrique de l'espèce Portunus armatus[5]. Elle est prĂ©sente depuis le niveau de la mer jusqu'Ă  une profondeur de 65 m[3]. Sa zone de confort se situe aux environs de 26 °C[3].

Portunus pelagicus aurait été transporté en Méditerranée dans des ballasts.

Publication originale

  • (la) Linnaeus, Systema naturae per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis, (lire en ligne).

Notes et références

  1. World Register of Marine Species, consulté le 2 septembre 2021
  2. BioLib, consulté le 2 septembre 2021
  3. SeaLifeBase, consulté le 2 septembre 2021
  4. Linnaeus 1758.
  5. (en) Joelle C. Y. Lai, « A revision of the Portunus pelagicus (Linnaeus, 1758) species complex (Crustacea: Brachyura: Portunidae), with the recognition of four species », The Raffles Bulletin of Zoology, vol. 58, no 2,‎ , p. 199-237 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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