Plecia foersteri
Plecia oviformis, Plecia splendida
- â Plecia oviformis ThĂ©obald, 1937
- â Plecia splendida ThĂ©obald, 1937
Plecia foersteri est une espÚce éteinte et fossile de mouche ou diptÚre de la famille des Bibionidae ou « mouches de Saint-Marc » (ou mouches noires), et du genre Plecia.
Classification
L'espÚce Plecia foersteri est publiée par Nicolas Théobald en 1937[1]. Cet holotype C84 de l'Úre Cénozoïque, et de l'époque MiocÚne et OligocÚne (37,2 à 23,3 Ma) fait partie de la collection Mieg du musée de Bùle et vient de Kleinkembs dans le pays de Bade en Allemagne[2].
RĂ©partition
Selon Paleobiology Database en 2023, il a treize collections rĂ©fĂ©rencĂ©es dont deux de l'ĂocĂšne supĂ©rieur ou Priabonien en France et onze de l'OligocĂšne, soit RupĂ©lien et Chattien, dont neuf en France et deux en Allemagne[1].
Synonymes
Les deux espÚces Plecia oviformis et Plecia splendida sont aussi décrites par Nicolas Théobald en 1937[3] - [4] - [1]. Ces deux espÚces sont déclarées synonymes en 2017 par John Skartveit et André Nel[5], et confirmé en 2021 par John Skartveit et Sonja Wedmann[6].
Deux cotypes de Plecia splendida sont conservés au Muséum national d'histoire naturelle de Paris[7]. L'échantillon B23563 est aussi déclaré « figuré » de Plecia foersteri[8].
Confirmation du genre Plecia
Cette espÚce est confirmée dans le genre Plecia en 2017 par John Skartveit et André Nel[5] et en 2021 par John Skartveit et Sonja Wedmann[6].
Ătymologie
L'épithÚte spécifique foersteri est un hommage au paléoentomologiste allemand Bruno Förster (1852-1924).
L'Ă©pithĂšte spĂ©cifique oviformis signifie en latin « en forme d'Ćuf ».
Description
CaractĂšres
Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[2] - [note 1] :
« Insecte au corps noir brunĂątre, ailes jaunes, pattes brunes. TĂȘte courte arrondie, lĂ©gĂšrement Ă©tirĂ©e en pointe ; deux yeux composĂ©s latĂ©raux, sĂ©parĂ©s ; antennes courtes, cordiformes, on voit neuf segments courts. Thorax de forme ovale, plus large que la tĂȘte ; mĂ©sonotum renflĂ©, dĂ©pression en « U » bien marquĂ©e ; scutellum arrondi, mĂ©tanotum court. Abdomen ovale, allongĂ© en forme de fuseau, armure gĂ©nitale reprĂ©sentĂ©e par deux pointes courtes. Pattes allongĂ©es, velues, fĂ©murs renflĂ©s, tibias II et III avec 2 cils Ă l'extrĂ©mitĂ© ; tarses de cinq articles. le 1er est le plus long, les 2e et 4e courts, le 5e un peu plus long. Balanciers courts, massue sphĂ©rique, ailes dĂ©passant longuement l'abdomen, jaunes, nervation de Plecia. »[2].
Dimensions
La longueur du corps est de 7,5 mm ; les ailes ont une longueur de 6,5 mm[2].
Affinités
Pour P. foersteri :
« P. foersteri est une espÚce bien caractérisée à laquelle il faut rapporter l'Insecte de Brunnstatt que Förster a décrit sous le nom de P. cf stygia[note 2]. P. Försteri existe aussi dans le Sannoisien du Gard. »[2].
Pour P. oviformis :
« P. Oviformis se rapproche par son aspect de P. cf lapidaria Heyd. du mĂȘme gisement. mais il en diffĂšre par les ailes plus longues et l'extrĂ©mitĂ© de l'abdomen qui est obtuse. Il rappelle aussi P. formicoides Oust. de Corent. »[3].
Pour P. splendida :
« Cette espÚce se distingue de P. Försteri par le thorax et l'abdomen plus étroits, ses ailes plus larges et plus longues par rapport au corps.
P. cf exposititia, décrit par Förster du gisement de Brunnstatt, appartient à cette espÚce.
P. incerta Oustalet de Corent appartient peut-ĂȘtre Ă cette espĂšce.
P. splendida existe aussi dans le Sannoisien du Gard. »[9].
Galerie
- Plecia foersteri de la formation de CĂ©las.
- Plecia oviformis de Kleinkembs.
- Plecia splendida Holotype de CĂ©las.
- Plecia splendida cotype C81 de CĂ©las.
- Plecia splendida Holotype femelle.
- Plecia splendida Cotype femelle.
- Plecia oviformis Holotype femelle.
- Plecia heteroptera.
- Plecia imperialis.
- Plecia nearctica.
- Plecia nearctica.
- Plecia ruficollis.
- Plecia ruficollis.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles
- [Skartveit et Nel 2017] (en) John Skartveit et AndrĂ© Nel, « Revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from French Oligocene deposits », Zootaxa, Magnolia Press (d), vol. 4225, no 1,â , p. 1â83 (ISSN 1175-5334 et 1175-5326, OCLC 49030618, PMID 28187637, DOI 10.11646/ZOOTAXA.4225.1.1).
- [Skartveit et Wedmann 2021] (en) John Skartveit et S. Wedmann, « A revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from the Oligocene of Germany », Zootaxa, vol. 4909,â , p. 1-77 (DOI 10.11646/zootaxa.4909.1.1).
Publication originale
- [Nicolas ThĂ©obald 1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocĂšnes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,â , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547).
Voir aussi
- Kleinkembs
- la famille Mieg
- le Musée d'histoire naturelle de Bùle
- le parc naturel régional du Luberon dans les Alpes de Haute-Provence et le Vaucluse
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
Notes
- La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait ĂȘtre en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisĂ©e en anglais.
- Plecia stygia von Heyden et von Heyden 1865 est toujours une espĂšce fossile distincte selon Paleobiology Database en 2023.
Références
- (en) RĂ©fĂ©rence Paleobiology Database : â Plecia foersteri Theobald 1937 (love bug) (consultĂ© le ).
- Nicolas Théobald 1937, p. 230-231.
- Nicolas Théobald 1937, p. 229.
- Nicolas Théobald 1937, p. 137.
- Skartveit et Nel 2017, p. 42.
- Skartveit et Wedmann 2021, p. 25.
- « Plecia splendida THĂOBALD, 1937 - Paratypes B23563 & B24416 », sur MusĂ©um national d'histoire naturelle - Paris.
- « Plecia splendida THĂOBALD, 1937 - Paratype B23563 », sur MusĂ©um national d'histoire naturelle - Paris.
- Nicolas Théobald 1937, p. 231.