Pierrelongue
Pierrelongue est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pierrelongue | |||||
Pierrelongue et sa chapelle Notre-Dame-de-Consolation. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Gilles Ravoux 2020-2026 |
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Code postal | 26170 | ||||
Code commune | 26236 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pierrelonguais, Pierrelonguaises | ||||
Population municipale |
220 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 14′ 47″ nord, 5° 13′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 293 m Max. 960 m |
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Superficie | 5,13 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Buis-les-Baronnies (avant mars 2015) |
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Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Localisation
Pierrelongue est situé à 7 km au sud-ouest de Buis-les-Baronnies (chef-lieu du canton) et à 16 km à l'est de Vaison-la-Romaine.
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- l'Ouvèze ;
- canal de Bluyes ;
- canal du Moulin ;
- ravin de Charillianne ;
- ravin de la Plaine ;
- ravin de Saint-Brice ;
- ravin du Roux ;
- ravin du Vallon.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la route départementale D5[1].
De 1907 à 1952, la ville possédait une gare sur la ligne d'Orange à Buis-les-Baronnies. Un tunnel de 147 m fut construit en sortie de ville ; il sert aujourd'hui de cave à vin[2]. Il était suivi d'un pont à cage sur l'Ouvèze, aujourd'hui disparu.
Urbanisme
Typologie
Pierrelongue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,5 %), zones agricoles hétérogènes (37,5 %), cultures permanentes (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestations anciennes
Étymologie
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale composée de l'occitan pèira (autrement noté pèiro) « pierre » et de longa (longo) « long »[11], francisée par la suite.
Il fait référence au piton (ou aiguille rocheuse[12]) de 25 mètres de haut sur lequel était construit le castrum médiéval et aujourd'hui la chapelle Notre-Dame-de-Consolation.
Homonymie avec les Peyrelongue des pays d'Oc et les Longuepierre d'OĂŻl[9] - [11].
Histoire
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La seigneurie[10] :
- Au point de vue féodal, Pierrelongue était une terre (ou seigneurie) du fief des barons de Mévouillon.
- Vers 1234 : elle est inféodée aux Martinel.
- 1254 : recouvrée par les Mévouillon.
- 1293 : léguée aux dauphins.
- 1323 : inféodée aux Morane.
- 1329 : possession des Adhémar de la Garde (qui la possède encore en 1487).
- La terre passe aux Bachon.
- 1515 : vendue aux Papaille.
- Vers 1602 : passe aux Eurre.
- Passe (par héritage) aux Vincent.
- Vers 1609 : vendue aux Joannis.
- 1707 : passe (par mariage) aux Quiqueran, derniers seigneurs.
Aux XIIe et XIIIe siècles, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait l'église, dont elle percevait les revenus[13].
En 1428, Louis Adhémar fait ériger, sur le piton, un donjon et une première chapelle dédiée à saint Joseph. Le château fort sera détruit en 1789[12].
Avant 1790, Pierrelongue était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison dont l'église, dédiée à saint Brice, dépendait du prieuré de Notre-Dame-des-Aspirants (voir ce nom sur la commune de La Penne-sur-l'Ouvèze)[10].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2020, la commune comptait 220 habitants[Note 2], en diminution de 7,95 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Agriculture
En 1992 : pâturages (ovins), vergers, vignes[12].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges du château (sur le piton)[12].
- En 1428, Louis Adhémar avait fait ériger un donjon et une première chapelle dédiée à saint Joseph. Le château fort sera détruit en 1789[12].
- Église Saint-Brice de Pierrelongue : petite basilique : un ange de bois doré[12].
- Chapelle Notre-Dame-de-Consolation : elle a été édifiée au XIXe siècle sur un piton rocheux de 25 mètres de haut à la place du castrum médiéval. Elle est accessible par un escalier monumental de 75 marches.
- Elle contient un musée d'art sacré (belles pièces d’orfèvrerie et autres objets religieux) et une crypte qui renferme le tombeau de l'abbé Pascaly.
- En 1894-1905, le curé de Pierrelongue, Jules Joseph Pascaly, remplace les vestiges de l'ancien château fort par une chapelle dédiée à la Vierge. Le chanoine Pau s'appuie sur le modèle de la basilique Notre-Dame de Lourdes.
- La statue de la Vierge, sur le parvis, a été édifiée en mémoire des victimes de 1870. C'est une réalisation et un don de la duchesse d'Uzès en 1907.
- Le curé Pascaly meurt en 1910. La chapelle passe sous l'autorité des curés de Mollans.
- L'Association Culturelle de la Sauvegarde de la Chapelle est créée en 1978.
- Une sculpture, moitié pierre moitié acier, est installée à l'entrée du village. Elle commémore la soupe au pistou dont la commune se targue d'être la capitale, et pour laquelle est organisée chaque année une fête où l'on en déguste.
Patrimoine naturel
- Le rocher, qui a donné son nom à la commune, se découpe au centre du village. Il est visible depuis la départementale toute proche.
HĂ©raldique, logotype et devise
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Pierrelongue possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Bibliographie
- Mireille Brébion et Marc Devaux, Tel un Phénix ... Pierrelongue, éd. Patrimoine, histoire et cultures des Baronnies, 2008.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Pierrelongue sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Domaine Pierre Amadieu, « Notre histoire », sur pierre-amadieu.com (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 410a
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 271 (Pierrelongue).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. III : Formations dialectales et françaises, Librairie Droz, Genève, , 704 p. (ISBN 978-2-600-02883-7), p. 1439
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Pierrelongue.
- Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, Liste des établissements religieux relevant de l'abbaye Saint-André du Xe siècle au XIIIe siècle, dans Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 224.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.