Accueil🇫🇷Chercher

Pierre Marc de Voyer de Paulmy d'Argenson

Gaston Marie Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, « comte » d'Argenson (° - Paris VIIe † Mort pour la France[1] le - Pilkem, Boezinge, Ypres (Belgique)[1]), est un militaire et homme politique français des XIXe et XXe siècles.

Pierre d'Argenson
Illustration.
Pierre d'Argenson.
Fonctions
Maire des Ormes (Vienne)
~ 1910 –
Conseiller général de la Vienne
Canton de Dangé-Saint-Romain
~ 1910 –
Député de la Vienne à la Chambre des députés (Troisième République)
–
Élection
LĂ©gislature Xe LĂ©gislature
Prédécesseur Frédéric Godet
Successeur Frédéric Godet
Biographie
Nom de naissance Gaston Marie Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson
Date de naissance
Date de décès Mort pour la France
Lieu de décès Pilkem, Boezinge, Ypres
Drapeau de la Belgique Belgique
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique RĂ©publicain progressiste
Union républicaine
Diplômé de École spéciale militaire de Saint-Cyr
Profession RĂ©serviste
Résidence Château des Ormes

Pierre Marc de Voyer de Paulmy d'Argenson
Liste des conseillers généraux de la Vienne
Liste des députés de la Vienne

Biographie

Pierre d'Argenson en 1894 au Collège Stanislas.

Descendant de la famille d'Argenson, vieille maison de Touraine qui donna à la France nombre de baillis, ambassadeurs, magistrats, hommes politiques, etc., le comte Pierre d'Argenson était fils de Marc-René Marie de Voyer de Paulmy d'Argenson (1836-1897), 6e marquis d'Argenson et de Marie, Elisabeth, Charlotte d'Argout.

Il fait ses études secondaires au collège Stanislas, est présenté au Concours Général en 1894 puis entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1897.

Il était maire des Ormes et conseiller général de la Vienne lorsqu'il fut élu député de Châtellerault aux élections générales du , au 2e tour de scrutin, battant Frédéric Godet, député sortant. Pendant ses quatre années de mandat, son activité politique fut extrêmement réduite, tout au moins en apparence, car il ne participa à aucune discussion. Il était inscrit à l'Union républicaine et siégeait à la Commission de l'administration, des cultes et de la décentralisation.

Aux élections générales de 1914, Frédéric Godet lui reprit son siège.

Lorsqu'éclata la guerre, Pierre d'Argenson, ancien saint-Cyrien (1897-1899, promotion de Bourbaki) qui appartenait à l'armée territoriale en qualité de capitaine de réserve, demanda à passer dans l'armée active et fut affecté au 32e régiment d'infanterie.

Il fut tué en Belgique le au moment où d'après sa citation à l'ordre de l'armée, il venait d'enlever une tranchée fortement organisée.

M. S. Hervieu Ce lien renvoie vers une page d'homonymie a écrit une plaquette intitulée À la Mémoire de M. le Comte de Voyer d'Argenson (Poitiers, 1915) dans laquelle il le présente comme ayant toujours rempli ses fonctions avec un admirable dévouement.

Ascendance et postérité

Fils cadet de Marc René Marie de Voyer de Paulmy (° † ), 6e marquis d'Argenson (1862), et de Marie Elisabeth Charlotte Antoinette d'Argout (° 1837 † ), le comte d'Argenson épousa, le à Paris, avec Marguerite Elisabeth Lanjuinais (1879-1971), fille de Paul-Henri, 3e comte Lanjuinais (1834-1916), député du Morbihan, et de Marie Alexandrine de Boisgelin. Il en eut :

  1. Béatrix de Voyer de Paulmy d'Argenson (1904-1933), mariée en 1928 avec Guy Thibaut de La Rochethulon (1896-1938), dont postérité ;
  2. Marc Pierre Aurélien Jean Henri de Voyer de Paulmy d'Argenson (° † ), saint-Cyrien (1925-1927, promotion de Maroc et Syrie), chef de bataillon (e.r), exploitant agricole, auteur d'ouvrages de politique générale, Chevalier de la Légion d'honneur, marié en 1940 avec la princesse Odette de Polignac (1916-2012), dont postérité.

Notes et références

  1. « Marc-Pierre de VOYER de PAULMY d'ARGENSON », sur gw4.geneanet.org (consulté le )

Annexes

Pierre d'Argenson portant l'uniforme militaire.

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • « Argenson (Gaston Marie Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, comte d') », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [texte sur Sycomore]
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.