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Pierre Debray

Sadi Louis Victor Couhé, connu sous le nom de plume Pierre Debray (né le à Paris et mort le à La Roche-sur-Yon[1]) est un écrivain français, essayiste catholique et monarchiste, passé du compagnonnage du Parti communiste français à l'école de pensée de Charles Maurras.

Pierre Debray
Pierre Debray en 1963.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
Sadi Louis Victor Couhé
Pseudonyme
Pierre Debray
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique
Front national pour l'Algérie française (d) ()
Genre artistique

Biographie

Bleu de Vendée

De son vrai nom Sadi CouhĂ©, il naĂźt de parents appartenant Ă  deux vieilles familles rĂ©publicaines de VendĂ©e. D'oĂč sa constante revendication d’ĂȘtre un « bleu de VendĂ©e »[2]. ÉlevĂ© pauvrement Ă  La Roche-sur-Yon par une grand-mĂšre d'un anticlĂ©ricalisme rĂ©publicain fanatique et un grand-pĂšre ouvrier-maçon[3], anarcho-syndicaliste et secrĂ©taire de l'Union locale de la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale du travail unitaire (C.G.T.U.) et libre penseur[4]. Tout enfant, il assiste Ă  une grĂšve trĂšs dure menĂ©e par Charles Tillon, le cĂ©lĂšbre mutin de la mer Noire. À six ans, il chante le refrain de la Jeune Garde. Il fait ses Ă©tudes secondaires au lycĂ©e de La Roche-sur-Yon. La lecture de Voltaire fait de lui un anti-clĂ©rical Ă  vie.

Le Front populaire de 1936 le déçoit fortement et il reporte son admiration sur Staline en applaudissant aux procĂšs de Moscou, reprĂ©sentatifs d'une volontĂ© impitoyable. En 1938, les accords de Munich l’accablent et il va jusqu'Ă  traiter son grand-pĂšre pacifiste, d'agent de l'Allemagne. Il est militariste dans le droit fil de la gauche patriote incarnĂ©e en 1917 par le « bleu de VendĂ©e », Georges Clemenceau.

QuĂȘte spirituelle

En classe de terminale, sa soif d'absolu trouve refuge dans l'Ă©picurisme, tandis que la lecture de RenĂ© GuĂ©non et de Romain Rolland l’entraĂźne vers les spiritualitĂ©s orientales et la mĂ©taphysique hindouiste. En 1939, il entre en classe de philosophie. Son professeur le met en rapport avec un jĂ©ciste qui lui fait lire Emmanuel Mounier, Henri de Lubac et Humbert ClĂ©rissac qui l’attire vers la liturgie. Il entreprend de lire la Bible de bout en bout, ce qui lui donne le goĂ»t des psaumes. AprĂšs sa conversion initiale Ă  Épicure et malgrĂ© une lecture approfondie de Marx, Engels, sa quĂȘte d'absolu le dĂ©cide de devenir chrĂ©tien.

Conversion catholique

TrÚs impliqué dans la résistance catholique Pierre Debray s'y fera un réseau d'amitié à vie.

RĂ©sistance

MontĂ© Ă  Paris pour poursuivre ses Ă©tudes en classe prĂ©paratoire au lycĂ©e Louis le Grand, il participe activement Ă  la manifestation des lycĂ©ens[5] patriotes de l'arc de Triomphe du . Il y brandit deux gaules et se considĂšre gaulliste. RenvoyĂ©, il entre Ă  la Sorbonne oĂč il passe un D.E.S d’histoire et gĂ©ographie et acquiert des licences de sociologie et de droit.

Il rejoint le groupe des Ă©tudiants catholiques de lettres qui Ă  la rentrĂ©e 1941 voit arriver un nouvel aumĂŽnier, le futur cardinal Jean Danielou dont il restera un ami. Il envoie Debray suivre les cours de la chaire d'histoire du christianisme dispensĂ©s par Henri-IrĂ©nĂ©e Marrou qui l'initie aux PĂšres de l'Église. De 1941 Ă  1942, il participe aux activitĂ©s de la Jeunesse Etudiante ChrĂ©tienne. Les militants catholiques de son groupe ont une mentalitĂ© de premiers chrĂ©tiens. Ils font le vƓu de planter la croix sur le monde et organisent la reprise du PĂšlerinage Ă©tudiant Ă  Chartres. Pierre Debray se lance Ă  corps perdu dans l'aventure missionnaire. Il se passionne pour les missions mises en place par le cardinal Suhard, particuliĂšrement celle des premiers prĂȘtres ouvriers de 1943 car il admire ceux qui veulent sauver le monde prolĂ©taire du dedans.

Entre-temps, il est trĂšs choquĂ©[6] en , par le dĂ©cret allemand qui impose en zone occupĂ©e le port de l’étoile jaune. Il commence avec ses camarades catholiques Ă  cacher des juifs dans les couvents pour les faire passer en zone sud, puis des aviateurs et des prisonniers Ă©chappĂ©s. De 1943 Ă  1944, il est membre du ComitĂ© directeur de la FĂ©dĂ©ration française des Ă©tudiants catholiques dont il dirige le bulletin Étudiant-Étudiantes publiĂ© en zone sud, grĂące Ă  la bienveillance du directeur du Service de la Censure de Vichy, l'anticonformiste RenĂ© Vincent. Ce journal, diffusĂ© en zone sud, est remontĂ© clandestinement en zone occupĂ©e par des membres de la Jeunesse agricole chrĂ©tienne. Sous le pseudonyme de Debray, il peut y faire paraĂźtre l'Ă©loge de Malraux et Aragon. Cette entrĂ©e en journalisme lui vaut une perquisition de la Gestapo. Il passe Ă  la rĂ©sistance en participant Ă  la crĂ©ation des jeunes chrĂ©tiens combattants et prend les armes.

Journalisme

À la LibĂ©ration du territoire en 1944-1945, il est rĂ©dacteur en chef de Nouvelle Jeunesse[7], organe des jeunes chrĂ©tiens combattants, qui doit rapidement s’arrĂȘter car il condamne l'Ă©puration. Il dĂ©cide d’arrĂȘter sa thĂšse d'histoire sur le monothĂ©isme paĂŻen pour entrer dans le journalisme et il se marie avec une Ă©tudiante en philosophie, Marie-Antoinette Allain.

Il collabore ensuite de 1945 à 1948 à l'hebdomadaire La France catholique qui est animé par un ancien "non-conformiste des années 1930", Jean de FabrÚgues. En 1946, il publie deux romans. De 1947 à 1948, il intervient également à la revue Esprit[8], dirigée par Emmanuel Mounier qui est passé du non-conformisme au progressisme.

Debray prend ensuite en charge la critique littĂ©raire au trĂšs progressiste TĂ©moignage chrĂ©tien de 1948 Ă  1949. La nuit, il est dĂ©bardeur aux halles de Paris. Pendant quinze ans, il habite le secteur missionnaire de « La Boucle »[9] qui va de Courbevoie Ă  Saint-Denis et connaĂźt de l’intĂ©rieur les milieux progressistes qui organisent le travail des « nouveaux prĂȘtres » analysĂ©s par Michel de Saint Pierre.

Stalinisme

Militant d'Action catholique, lancé dans le journalisme puis dans la politique, il fréquente les milieux progressistes. Son témoignage au procÚs Kravtchenko l'amÚne à travailler avec les communistes et à fréquenter Maurice Thorez. Il devient membre de la Commission Nationale du Mouvement de la Paix, membre du Comité mondial de la Jeunesse démocratique, membre du Comité directeur des Anciens F.F.I.-F.T.P., secrétaire général de l'association France-URSS, mais demeure à l'écart de l'Union des chrétiens progressistes.

Il visite l'Union soviĂ©tique et les dĂ©mocraties populaires[10]. De cette expĂ©rience, il tirera ultĂ©rieurement ses analyses de « la lutte des classes en Union soviĂ©tique » ou de la bureau-technocratie qui seront largement pillĂ©es et plagiĂ©es[11]. Certaines thĂ©matiques communistes, comme l'importance du travailleur, l‘engagement politique et la prĂ©dominance des conditions socio-Ă©conomiques dans l‘existence des sociĂ©tĂ©s exercent un trĂšs fort attrait sur Debray.

L'Europe allemande

Il devint Ă©ditorialiste d' Action, l'une des principales courroies de transmission du P.C.F. Or, l'un de ses Ă©ditoriaux d' Action fut remarquĂ© en 1952 par Pierre Boutang qui le reproduit dans Aspects de la France, journal hebdomadaire fondĂ© par Georges Calzant. Debray s’intĂ©ressa Ă  l’hebdomadaire royaliste Ă  l'occasion de la campagne communiste, gaulliste et royaliste contre la CommunautĂ© EuropĂ©enne de DĂ©fense.

MĂ©decine du corps social

Réunion de l'Union Royaliste Provençale à Marseille. L'extrÚme-gauche tentera de l'interdire et Pierre Debray y fera le "coup de poing" avant de terminer sa conférence.
RĂ©union de l'Union Royaliste Provençale Ă  Marseille. L’extrĂȘme-gauche tentera de l'interdire et Debray fera le coup de poing pour terminer sa confĂ©rence.

À partir de 1955, il collabore rĂ©guliĂšrement Ă  Aspects de la France. Lorsque Pierre Boutang quitte la direction de l'hebdomadaire, Pierre Debray en assure la chronique du Combat des idĂ©es[12] jusqu'en 1970. Sa collaboration progressive y suscite d'abord certaines rĂ©serves; mais, soutenu par Maurice Pujo, il y assume rapidement un rĂŽle intellectuel prĂ©dominant. Au maurrassisme, il apporte sa maĂźtrise du marxisme et la sociologie amĂ©ricaine, en particulier Lewis Mumford dont il se rĂ©clame. De 1955 Ă  1962, c'est lui qui, avec Yves Lemaignen, encadre les Camps Maxime Real de Sarte, l'Ă©cole de formation d'Ă©tĂ© des jeunes de la R.N.

L'Ordre français

En 1956, il fonde la revue L'Ordre français dont trois pĂ©riodes sont Ă  considĂ©rer. Tout d’abord, jusqu’à la fin de 1962, la revue Ă  couverture verte, en second lieu, une revue Ă  couverture blanche et enfin une revue Ă  couverture orange Ă  partir de 1966. La fin dramatique de l’AlgĂ©rie française tua la revue. Un nombre important de ses abonnĂ©s Ă©tait constituĂ© par des officiers d’active servant en AlgĂ©rie et la quasi-totalitĂ© Ă©tait victime, Ă  des degrĂ©s divers, de l'Ă©puration militaire, poursuivis ou en fuite ou quittant l’armĂ©e.

Rupture de civilisation

En 1962, la nouvelle direction de la Restauration Nationale refusa de lui laisser la responsabilitĂ© de l'Ă©ditorial d' Aspect de la France pourtant accordĂ© par l'ancien PrĂ©sident des ComitĂ©s directeurs, Louis-Olivier de Roux, dĂ©cĂ©dĂ©. Pierre Debray fonda alors le Club RĂ©alitĂ©s nouvelles avec Jean-Marc Varaut et le Centre culturel Sainte GeneviĂšve qui groupait des catholiques d'opinions diverses. Pierre Debray transforma l’esprit de L'Ordre français (sĂ©rie blanche) en insistant sur le culturel plus que sur le politique et la revue devenait en somme le bulletin de liaison du club RĂ©alitĂ©s nouvelles ou du Centre culturel Sainte GeneviĂšve. De nouvelles collaborations apparaissaient, certes talentueuses, Michel de Saint Pierre par exemple, mais celles de la pĂ©riode 1956-1962 disparaissaient pour la plupart. Pierre Debray, toujours collaborateur rĂ©gulier d’Aspects de la France, mais qui jugeait la disparition de L’Ordre français inĂ©luctable, se retira au bout de quelques annĂ©es.

Il est considĂ©rĂ© comme un hĂ©ritier majeur de la mĂ©thode maurrassienne, l'empirisme organisateur. Debray fut l'intellectuel[13] du Mouvement royaliste, le plus perspicace, le plus novateur, dans Aspects de la France, mais aussi dans L'Ordre français, une revue-laboratoire de rĂ©flexion maurrassienne ; mais encore dans les Camps Maxime Real del Sarte de l'Ă©tĂ© et de multiples confĂ©rences de l' Institut de Politique Nationale, sĂ©minaires de recherche ou grands rassemblements royaliste[14] populaires comme celui des Baux-de-Provence. Il a ainsi formĂ© plusieurs gĂ©nĂ©rations de jeunes hommes et femmes de l'Action française.

Prise de conscience

Pierre Debray fut un des premiers Ă  se dresser contre ce que le pape Paul VI devait appeler le processus d'autodestruction de l'Église. Pour Debray l'aggiornamento de l'Église n'Ă©tait qu'une adaptation Ă  la sociĂ©tĂ© capitaliste, bureaucratique, qui est la plus opaque au christianisme. C'est de cette pĂ©riode que datent les ouvrages religieux de Pierre Debray, Dossiers des nouveaux prĂȘtres, (1965), Schisme dans l'Église, (1966) et A bas la calotte rouge (1968). Pour Debray, l'Église officielle se compromet avec la sociĂ©tĂ© de consommation dĂ©noncĂ©e dans Les Technocrates de la Foi (1968).

En 1966, il lança son Courrier hebdomadaire de Pierre Debray qui va durer jusqu'en 1999.

Respectueux mais inquiet

À partir de 1969, Pierre Debray se tourna davantage vers les dĂ©bats religieux qui connaissaient un regain d'intensitĂ© avec les suites du concile Vatican II.

Il fonde[15] le Rassemblement des silencieux de l'Église avec le soutien d'Edmond Michelet. Ce Rassemblement comprend un Ă©vĂȘque et plus de 900 prĂȘtres. L'Ă©piscopat a organisĂ© aprĂšs le concile un large rassemblement des mouvements catholiques qui dĂ©signent une Équipe de Liaison des LaĂŻcs (ELL) pour les reprĂ©senter et pendant quelques annĂ©es elle devient le lieu d'affrontement entre le Rassemblement des Silencieux de l'Église et les mouvements de gauche regroupĂ©s derriĂšre La Vie nouvelle. Ces derniers finissent par la quitter. En 1972, le Rassemblement conduit cinq mille pĂšlerins Ă  Rome. Pierre Debray patronne Radio TĂ©lĂ© familles oĂč il s'exprime rĂ©guliĂšrement.

Alertes aux Ă©vĂȘques

Le Mouvement des Silencieux de l'Église fut alors victime de son succĂšs car il ne put mettre Ă  profit l'Ă©lan important qu'il avait suscitĂ©. Pierre Debray prit alors ses distances, prĂ©fĂ©rant militer par sa lettre privĂ©e. C'est Pierre Debray qui dĂ©nonca le premier de toute la presse Ă  quelles fins Ă©taient utilisĂ©es les quĂȘtes faites pendant le carĂȘme pour le ComitĂ© catholique contre la faim et pour le dĂ©veloppement (C.C.F.D), alors inspirĂ© par la ThĂ©ologie de la libĂ©ration.

Il collabora réguliÚrement à Je suis Français, organe de l'Union Royaliste Provençale paraissant de 1977 à 1986. Pierre Debray y publia une analyse prospective sur une politique pour l'Action française de l'an 2000.

Principales publications

  • Le Dieu des violents, prĂ©face de Daniel-Rops, Paris, Le Portulan, 1946.
  • Meurtre en 1900 sous le pseudonyme d'AndrĂ© AllĂšgre, Le Portulan, 1946.
  • Rimbaud, le magicien dĂ©sabusĂ©, post-face de Daniel-Rops, Paris, Julliard, 1949.
  • Un catholique, retour de l'URSS, prĂ©face de l'abbĂ© Jean Boulier, Paris, Éditions du Pavillon, 1951, 141 p.
  • Les Raisons françaises du pacte de Paix , Paris, Conseil National du Mouvement de la Paix, 1951, 16 p.
  • La TroisiĂšme Guerre mondiale est commencĂ©e?, Paris, Presses Continentales, 1958, 221 p.
  • La CathĂ©drale effondrĂ©e, Paris, Les cahiers de l'Ordre Français, 1962, 95 p.
  • Que faire, Paris, Le courrier de l'Ordre Français, 1962, 14 p.
  • Le Portugal entre deux rĂ©volutions, Paris, Au fil d'Ariane, 1963, 111 p.
  • Pour un humanisme planĂ©taire, Paris, Courrier du Centre culturel Sainte GeneviĂšve, 1963, 12 p.
  • Dossier des nouveaux prĂȘtres, Paris, La Table Ronde, 1965, 227 p.
  • Schisme dans l’Église ?, Paris, La Table Ronde, 1965, 243 p.
  • Pour ou contre le Tour de France, avec J. MARCHAND, Ed. Berger-Leurault, 1967, 160 p.
  • Les Technocrates de la Foi, Paris, Club de la culture française, 1968, 195 p.
  • A bas la calotte rouge..., Paris, La table ronde, 1968, 183 p.
  • Canards sauvages ou enfants du bon Dieu, Paris, Beauchesne, 1968, 144 p.
  • Comment peut-on ĂȘtre royaliste, Paris, Restauration Nationale, 1970 tirĂ© d'Aspect de la France n°1090 du .
  • StratĂ©gie nationaliste, Paris, Restauration Nationale, 1970.
  • Le Sentier du Royaume, Paris, ChrĂ©tiens pour un Monde Nouveau, 1980, 223 p.
  • Lettre Ă  nos Seigneurs, sur le socialisme, le racisme et quelques autres questions d'actualitĂ©, Paris, ChrĂ©tiens pour un Monde Nouveau, 1986, 86 p.
  • Une politique pour l'an 2000, Marseille, in Je suis Français, 1986.
  • Le DĂ©tournement de la charitĂ©, Paris, Éditions Kyrios, 1987, 347 p.
  • La RĂ©volte des exclus, une analyse du phĂ©nomĂšne Le Pen, Paris, ChrĂ©tiens pour un Monde Nouveau, 1988, 77 p.
  • Pour en finir avec la crise de l’Église, Paris, ChrĂ©tiens pour un Monde Nouveau, 1988, 130 p.
  • Êtes-vous encore catholique Monseigneur ?, Paris, ChrĂ©tiens pour un Monde Nouveau, 1990, 78 p.
  • La Conspiration des sectes, Paris, Le Crapouillot nouvelle sĂ©rie n°111, 1992.
  • L’Europe assassinĂ©e, Paris, in Courrier Hebdomadaire de Pierre Debray, supplĂ©ment au n° 1144, 1993, 63 p.
  • Lettre Ă  un jeune EuropĂ©en sur le suicide de l'Occident, Paris, Les cahiers de Pierre Debray n° 1, 1998.
  • La Shoah, l'Église et le MystĂšre d’IsraĂ«l, Paris, Les cahiers de Pierre Debray n° 2, 1998, 217 pages.
  • De l'art et de la maniĂšre de fabriquer des intouchables, Paris, Les cahiers de Pierre Debray n° 3, 1999.
  • Nos enfants seront-ils encore chrĂ©tiens en 2020 ?, Paris, Les cahiers de Pierre Debray n° 4, 1999, 96 p.
  • Une politique pour le XXIeme siĂšcle, Paris, Edition de Flore, collection stratĂ©gie, 2019, 273 p.

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Pierre Debray, « Un "bleu" de VendĂ©e Ă  l'A.F. », Action Française Hebdo - Aspects de la France,‎ 12 juin 1997 n°2479, p. 9
  3. Florence Regourd, La Vendée ouvriÚre : 1840-1940, Le cercle d'or, , 353 p. (ISBN 2-7188-0098-4), p. 16-17
  4. Pierre Debray, Le Sentier du Royaume, Paris, Ă©ditions Kyrios, , p. 5 Ă  27
  5. « Le 11 novembre 1940 par ceux qui l'on fait : Témoignage André Pertuzio », .
  6. Pierre Debray, « La gauche antisĂ©mite », L'insurgĂ©,‎ avril 1996 - n°1, p. 3.
  7. sous la direction de Henry Coston, Dictionnaire de la politique française, Paris, Publications Henry Coston, , p. 338
  8. Il est possible de se procurer tous les articles de Pierre Debray dans la revue Esprit sur son site Web. On note qu'avant René Rémond, il fut le premier à faire le rapprochement De Gaulle-Boulanger-Bonaparte.
  9. Pierre Debray, Dossier des Nouveaux PrĂȘtres, La Table Ronde, collection "l'ordre du jour", , 231 p., p. 9
  10. Pierre Debray (préf. abbé Boulier), Un catholique de retour de l'U.R.S.S., Paris, éditions du Pavillon,
  11. Pierre Debray, « En souvenir d'un Ordre Français », Nouvelle Action Française,‎ 2 fĂ©vrier 1972 n°40, p. 12
  12. Pierre Pujo, Un demi siÚcle d'Action française, Paris, éditions Godefroy de Bouillon, , 142 p. (ISBN 2-84191-084-9), p. 26
  13. GĂ©rard Leclerc, Un autre Maurras, Paris, Institut de Politique Nationale - Agora, , p. 29
  14. « intervention audio de Pierre Debray réalisée par U.R.P »,
  15. Olivier Landron, A la droite du Christ : les catholiques traditionnels en France depuis le concile Vatican II, 1965-2015, Paris, Ă©ditions du Cerf, , 262 p. (ISBN 978-2-204-10383-1), p. 70 Ă  75

Voir aussi

Bibliographie

  • GĂ©rard Leclerc, In memoriam : Pierre Debray, France Catholique, n° 2713, .
  • Pierre Pujo, Pierre Debray notre ami, Action française 2000, .
  • Christian Tarente, Pierre Debray, un passeur considĂ©rable, Politique Magazine, n°183, .
  • Collectif, Pierre Debray est de retour - numĂ©ro spĂ©cial, Nouvelle Revue Universelle, n°56, second trimestre 2019, 207 pages.

Articles connexes

Liens externes

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