Accueil🇫🇷Chercher

Philippe Mathy

Philippe Mathy est un poète belge d'expression française né le à Manono au Congo belge (actuelle République démocratique du Congo). Depuis ses débuts poétiques en 1978, il a obtenu de nombreuses récompenses.

Philippe Mathy
Description de cette image, également commentée ci-après
Philippe Mathy à Épinal, mars 2016
Naissance
Manono, Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Activité principale
Enseignant, Écrivain
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Ĺ’uvres principales

  • Sous la robe des saisons

Biographie

Ă‚gĂ© de quatre ans, Philippe Mathy rejoint la Belgique, le pays de ses parents. Son enfance se dĂ©roule Ă  Saint-Denis (Mons), petit village entourĂ© de bois et d’étangs. C’est lĂ  qu’il rencontre Ă  l’âge de quinze ans le peintre et poète Yvon Vandycke qui lui ouvre les portes de la crĂ©ation contemporaine. Son premier recueil, Promesse d’île, saluĂ© par une prĂ©face de Norge, est Ă©crit pour une bonne part Ă  Alger durant un voyage chez son père qui y est en poste. De formation littĂ©raire, il enseigne au Collège Notre-Dame de Tournai. En 1983, il acquiert une maison pourvue d'un grand jardin et d'un verger Ă  Guignies, petit village de la Picardie belge. En parallèle de sa carrière d'enseignant, il Ă©crit et publie de la poĂ©sie, voyage et se passionne de peinture sans toutefois la pratiquer. C'est ainsi qu'il fonde avec son Ă©pouse, en 1983, une galerie d'art, d'exposition et de rencontre, Le Front aux vitres (appellation empruntĂ©e Ă  Paul Éluard), oĂą il accueille poètes et plasticiens[1]. Il anime cette galerie jusqu'en 2005[2] .

De 2015 à 2020, il est le rédacteur en chef de la revue poétique belge francophone Le Journal des poètes[2].

Vie privée

Avec son épouse, Véronique, il a trois filles : Aline (1981), Mathilde (1983) et Charlotte (1985)[1]. Il partage aujourd’hui sa vie entre Brunehaut en Belgique et Pouilly-sur-Loire en Bourgogne nivernaise[3].

Distinctions

Ĺ’uvres

  • Promesse d'Ă®le : poèmes 1975-1978, prĂ©f. Norge, Bruxelles, Maison internationale de la poĂ©sie, 1980.
  • CĂ©lĂ©brer silence prĂ©cĂ©dĂ© de Oiseaux et de Chablis : poèmes, Tournai : P. Mathy, 1980.
  • Le Sable et l'Olivier : notes algĂ©riennes, lettre-prĂ©face de J. M. G. Le ClĂ©zio, ill. Yvon Vandycke, Mons, La Valise est dans l'atelier, coll. «Haute folie», 1984.
  • L'Annibestiaire, ill. Aline Claus, Guignies, Le Front aux vitres, 1986.
  • Rue brisĂ©e : poème 1981-1986, bois de Bernard Rinchon, Guignies, Le Front aux vitres, 1987.
  • Rogue nuit : notes de mes nuits rauques, Lompret, Le DĂ©pli amoureux, coll. «Plis», 1987.
  • L'Atelier des saisons, ill. de Martine Mellinette, Le Chambon-sur-Lignon, Cheyne, coll. « Poèmes pour grandir », 1992.
  • Debout sur un brin d'herbe, frontispice d'AndrĂ© Ruelle, Charlieu, La Bartavelle, coll. «Le Manteau du berger », 1992.
  • Monter au monde, Mortemart, Rougerie, 1994.
  • Invisible passant, prĂ©face d'AndrĂ© Schmitz, frontispice d'AndrĂ© Ruelle, Soumagne, Éd. TĂ©tras Lyre, coll. «Bilingue» (traduction en basque par Irantzu Bustinza), 1995.
  • Les Liens, poèmes, gravures originales de Bernard Rinchon, La Louvière, R.A. Ă©d., coll. « X² », 1997.
  • Le Temps qui bat, Châtelineau, Le Taillis PrĂ©, 1999.
  • Jardin sous les paupières, Châtelineau, Le Taillis PrĂ©, 2002.
  • Barque Ă  Rome, Tournai, Éd. Les Pierres, coll. « aei eau u », 2003.
  • Une eau simple, frontispice d'Elio de Gregorio, Châtelineau, Le Taillis PrĂ©, 2005.
  • Un automne au creux des bras, illustrations AndrĂ© Ruelle, Paris, Éd. L'herbe qui tremble, 2009.
  • Une barque, gravure sur bois d'Albert Guidolin, Soumagne, Éd. TĂ©tras Lyre, coll. «Lettrimage», 2010.
  • Barque Ă  Rome : notes romaines, prĂ©cĂ©dĂ© de Le Sable et l'olivier : notes algĂ©riennes, peintures d'AndrĂ© Ruelle, Paris, Éd. L'herbe qui tremble, 2011.
  • Chemins du vent, dessins Irène Philips, trad. Christophe Bruneel, Tervuren, Medusa, 2012.
  • Jardin d’attente prĂ©cĂ©dĂ© de Nul ne sait, enluminĂ©s par Serge Chamchinov, coll. Reflets, Ă©d. Laboratoire du livre d’artiste, Granville, 2013.
  • Sous la robe des saisons, peintures d'Agnès Arnould, Paris, Éd. L'herbe qui tremble, 2013.
  • Les Soubresauts du temps, frontispice de Sabine Lavaux-MichaĂ«lis, Châtelineau, Le Taillis PrĂ©, 2015.
  • Veilleur d'instants : poèmes de Pouilly-sur-Loire, peintures de Pascale Nectoux, Paris, L'Herbe qui tremble, 2017.
  • Battements crĂ©pusculaires : six poèmes en hommage Ă  Salvatore Quasimodo (1901-1968), ill. AndrĂ© Ruelle, Liège, Éd. TĂ©tras-Lyre, coll. «AccordĂ©on», 2019.
  • Étreintes mystĂ©rieuses, illustrations Sabine Lavaux-Michaelis, Mercin et Vaux, Éd. L’Ail des ours, n°5, 2020[7].
  • Dans le vent pourpre, gouaches AndrĂ© Ruelle, Paris, Éd. L'herbe qui tremble, 2021.

Références

  1. « Phillippe Mathy », sur Objectif plumes (consulté le )
  2. « Philippe Mathy », sur lherbequitremble.fr (consulté le )
  3. « Philippe Mathy », sur users.skynet.be (consulté le )
  4. « Prix Georges Lockem », sur arllfb.be (consulté le )
  5. « Prix Charles Vildrac », sur sgdl.org (consulté le )
  6. « Lauréats du Prix Mallarmé », sur academie-mallarme.fr (consulté le )
  7. Hervé Martin, « Philippe Mathy, Étreintes mystérieuses », sur revue-traversees.com, (consulté le )

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.