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Philippe Marchand

Philippe Marchand, né le à Angoulême et mort le à Saintes, est un homme politique français.

Philippe Marchand
Illustration.
Philippe Marchand en 1980.
Fonctions
Conseiller général de la Charente-Maritime
–
(25 ans et 4 jours)
Circonscription canton de Saintes-Nord
Prédécesseur André Maudet
Successeur Christophe Dourthe
Ministre de l'Intérieur
–
(1 an, 2 mois et 4 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Rocard II
Cresson
Prédécesseur Pierre Joxe
Successeur Paul Quilès
Ministre délégué chargé des collectivités locales et de la Sécurité civile
–
(5 mois et 25 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Rocard II
Prédécesseur Jean-Michel Baylet
Successeur aucun
Ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur
–
(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Rocard II
Prédécesseur poste créé
Successeur poste supprimé
Député français
–
(11 ans, 3 mois et 28 jours)
Réélection 21 juin 1981
16 mars 1986
12 juin 1988
Circonscription 4e de la Charente-Maritime
Législature VIe, VIIe, VIIIe et IXe (Cinquième République)
Prédécesseur Louis Joanne
Successeur Pierre-Jean Daviaud
Président du conseil général
de la Charente-Maritime
–
(2 ans, 11 mois et 25 jours)
Élection 16 mars 1982
Prédécesseur Josy Moinet
Successeur François Blaizot
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Angoulême (Charente)
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Saintes (Charente-Maritime)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Avocat
Conseiller d'État

Membre du PS, il a été ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur du au avant d'être ministre de l'Intérieur du au .

Biographie

Carrière en Charente-Maritime

Licencié en droit[1], avocat de profession, Philippe Marchand est élu conseiller général du canton de Saintes-Nord de 1976 à 2001, devient président du conseil général de la Charente-Maritime de 1982 à 1985[2], député de la Charente-Maritime (élu à quatre reprises du au ) ; vice-président de l'Assemblée nationale (en 1985). Il a aussi été conseiller régional de Poitou-Charentes. Il est aussi premier adjoint au maire (1977) puis Conseiller municipal (1982-2001) de Saintes.

Ministre

Fidèle de François Mitterrand[2], il entre au gouvernement le comme ministre délégué chargé de la décentralisation et de la sécurité civile. Il contribue à la première mise en place du plan Vigipirate durant la Guerre du Golfe[2]. Le , il remplace Pierre Joxe au ministère de l'Intérieur quand ce dernier devint ministre de la Défense dans le gouvernement Michel Rocard pour remplacer Jean-Pierre Chevènement démissionnaire.

L'après-gouvernement

Il devient conseiller d'État en 1992. Il devient en 2004 président de section de la Commission de recours des réfugiés devenue la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) en 2007. Il est membre de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) en 2004.

Il est élu conseiller régional de Poitou-Charentes de 1992 à 2004.

Il se met en congé du parti socialiste en , à la suite des propos de Georges Frêche contre les harkis, pour dénoncer l'indulgence du parti envers ce dernier[3] - [2], mais supervisera encore l’organisation de la primaire citoyenne de 2011[2]. Lors des élections législatives de 2012, il apporte son soutien à la candidature dissidente d'Olivier Falorni face à Ségolène Royal[2].

Il meurt le à Saintes d'un cancer[2] - [4]. Il est enterré à Clam en Charente-Maritime[5]

Notes et références

  1. LesBiographies.com, « Moteur de recherche biographique », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  2. Frédéric Zabalza, « 13 janvier 2018 », lemonde.fr, (consulté le )
  3. TF1 News, 25 février 2006
  4. Thierry Collard, « L'ancien ministre de l'Intérieur Philippe Marchand est mort », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  5. « Saintonge : Philippe Marchand repose à Clam », sur SudOuest.fr (consulté le )


Liens externes


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