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Pexonne

Pexonne est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Pexonne
Pexonne
Pexonne, la rue principale et l'Ă©glise.
Blason de Pexonne
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes de Vezouze en Piémont
Maire
Mandat
Dominique Foinant
2020-2026
Code postal 54540
Code commune 54423
DĂ©mographie
Gentilé Pexonnois, Pexonnoises [1]
Population
municipale
339 hab. (2020 en diminution de 12,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 25 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 29′ 02″ nord, 6° 52′ 39″ est
Altitude Min. 273 m
Max. 522 m
Superficie 13,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Baccarat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Pexonne
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Pexonne
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Pexonne
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Pexonne

    GĂ©ographie

    Urbanisme

    Typologie

    Pexonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), eaux continentales[Note 2] (7,4 %), terres arables (4,5 %), prairies (3,6 %), zones urbanisées (2,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Anciennes graphies du toponyme : Personna, PĂ©chonne, Paixonne[9].

    Les documents habituellement consultés en toponymie lorraine sont très prudents au sujet de cette commune (A. Dauzat, Ch Rostaing, P-H Billy, E. Nègre).

    Bien que cela ne soit pas une œuvre scientifique, on doit évoquer la proximité entre le nom de la commune et ces termes anciens : pesson en ancien français, paichon dans le Morvan[10] et paiχon¹ en vieux lorrain-roman signifient pâture. Henri Lepage relève que les habitants de Clézentaine et ceux de Saint-Rémy-aux-Bois payaient au duc un impôt par porc paiχonnal (par porc engraissé à la pâture forestière). Le même historien relate le passage suivant issu des comptes du domaine de Salm : « les anciens paissonnages sont tels que chacun bourgeois et habitant des mairies de Badonviller, Pexonne, Sainte-Paule et autres lieux peuvent mettre porcs de leur nourriture en la paisson des bois communaux sans en rien payer pourvu que ce soit pour le deffruit de leur ménage... [11]» .

    En lorrain, le nom de la commune se prononçait Péχonne¹, soit très approximativement Péchonne[12], avec [ch] guttural et expiré.

    ¹ la lettre grecque [khi] écrite [χ] a ici la même prononciation que le phonème qu'elle symbolise dans le dictionnaire phonétique moderne. La mutation de cette lettre [χ] vers [x] est très fréquente dans les toponymes lorrains.

    Histoire

    Un monastère était présent au Moyen Âge.

    Certains attribuent le nom du village à une épidémie de choléra au XVIIe siècle, qui aurait totalement anéanti la population ("personne") ; mais cette explication ne tient pas au vu des mentions de ce lieu sous le terme Pexonne dans des actes de baptêmes (registres de Badonviller) dès 1568[13].

    En 1890 le conseil municipal est si divisé qu'il est incapable de prendre la moindre décision. Constatant cette situation, le ministère de l'intérieur dissout l'assemblée[14].

    Politique et administration

    La mairie-Ă©cole.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 ? Jean-Marie Boisset
    mars 2001 2020 Dominique Foinant Policier ou militaire
    2020 En cours Marcel Barthélémy[15] - [16]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

    En 2020, la commune comptait 339 habitants[Note 3], en diminution de 12,4 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    549607577655696832838776754
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    6937336636917411 0259901 0571 184
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 0741 001872873939923731795733
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    683554474446410389388411373
    2020 - - - - - - - -
    339--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Pierre-aux-Liens, côté sud-ouest.
    L'église Saint-Pierre-aux-Liens, côté nord-ouest.
    Calvaire, monument de 65 victimes civils déportés, fusillés.
    • Pierre Ă  bassin en forĂŞt.
    • Anciens bâtiments industriels de la briqueterie (fermĂ©e) et ruines des anciennes tuilerie et faĂŻencerie.
    • Histoire de la faĂŻencerie : Devait dĂ©jĂ  exister en 1690. Pierre Pellissier dĂ©cĂ©dĂ© le Ă©tait maĂ®tre de la manufacture.

    En 1823, Antoine Sigisbert Pacotte en était propriétaire. Source : Acte de décès de son épouse Marie Catherine Geoffroy acte 9 du registre des décès le à Pexonne. Son ami Nicolas Fenal, ex-cultivateur à Reherey, qui avait acquis la moitié des actions en devint propriétaire. Marié à Pexonne avec Marie Catherine Sauzer le . Leur fils Nicolas, né le et aîné de six enfants, crée avec deux de ses frères la société Fenal frères en 1842 : faïencerie et briqueterie. À la suite du décès du comte Constant de Vitry d'Avaucourt époux d’Anne Marie Fenal ainsi que de leur fils, déportés le , la faïencerie ferme en . Edmond Fenal décède, la tuilerie continuera sous la gestion des établissements Huguenot Fenal de Pargny-sur-Saulx fabriquera entre 100 et 130 tonnes de produits par jour en 1958 et fermera au cours des années 1960. La terre de la carrière sera vendue pour monter le noyau central du barrage du vieux pré à Pierre Percée...

    • Château des Champès.
    • Calvaire 1948, Ă  la mĂ©moire des dĂ©portĂ©s du .
    • Église XVIIIe, remaniĂ©e XIXe : tour avec toit en bulbe ; christ en bois.
    • L'Ă©glise a Ă©tĂ© bĂ©nite le par monseigneur Joseph Thouvenin curĂ© assistĂ© du rĂ©vĂ©rend père Mecier cordelier de Raon. Le chĹ“ur de l'Ă©glise a Ă©tĂ© bâti aux frais en entier du dit curĂ© Thouvenin de Pexonne. (texte intĂ©gralement relevĂ© sur le registre paroissial de Pexonne numĂ©risĂ© page 410 sur 936).

    Texte relevé sur le registre numérisé des actes paroissiaux page 517 sur 936 côté gauche : La chapelle de Saint-Blaise-et-Saint Antoine a été fondée le de l'an 1539 par monsieur François Bailly curé de Pexonne.

    • Le moulin. Chemin des masures : ruines du bâtiment ou se trouvaient les premières meules Ă  terre glaise. Après avoir Ă©tĂ© malaxĂ©e et homogĂ©nĂ©isĂ©e, cette terre servait Ă  fabriquer les briques Ă©maillĂ©es pour le fourneaux de faĂŻence. CoordonnĂ©es G.P.S : N 48°28'53 E: 6°51'21.

    Personnalités liées à la commune

    • Dominique Boulanger, (1690- + ), curĂ© de Pexonne de 1713 Ă  1740.
    • Henri Carpentier, faĂŻencier Ă  la Manufacture (1690- + ).
    • Simon ClĂ©ment Berceau, prĂŞtre et curĂ© de Pexonne (1704- + ).
    • Famille Fenal 1819 Ă  vers 1960.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason Blasonnement :
    Parti : au premier d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent au second de gueules aux deux saumons adossés d'or accompagnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même, sur le tout d'azur aux deux clefs d'or passés en sautoir.
    Commentaires : Cet Ă©cu est parti de Lorraine et de Salm pour symboliser les anciens seigneurs du lieu. Les clefs sont de saint Pierre, patron de la paroisse.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative / publ... par Henri Lepage, (lire en ligne), p. 454
    10. « Dictionnaire ancien français en ligne : langue du Moyen Âge LEXILOGOS », sur www.lexilogos.com (consulté le ), p. 700
    11. Henri (1814-1887) Auteur du texte Lepage, Les communes de la Meurthe : journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département.... Volume 2 / par Henri Lepage,..., (lire en ligne), p. 458
    12. E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe, 1836
    13. "Funevillers - Le lundy 9e a esté baptizé à Funevillers Sara, fille à Hanry Gerard dudit lieu. Le parrein Colas Jaquemin de Pexonne, et Agnez fille de Bernard Wirion de Badonvillers." (acte du 9 février 1568)
    14. « La Justice / dir. G. Clemenceau ; réd. Camille Pelletan », sur Gallica, (consulté le )
    15. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    16. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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